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Le candidat - Son programme pour la sécurité

 

Le candidat 

Née le 6 février 1944 à Levroux dans l’Indre. Lycéenne à Tours. Etudiante en droit à Paris. Vit à Auffargis dans les Yvelines

A travaillé successivement :

- aux relations extérieures du CNRS

- à la direction nationale du Crédit Agricole

- comme journaliste au mensuel « Dossier familial »

Mariée à Louis Boutin. Mère de trois enfants. Grand-mère de trois petites filles

Catholique pratiquante, Christine Boutin s'est fait connaître du grand public lors des débats législatifs autour du Pacs et de l'avortement. Fervente souverainiste et avocate des valeurs catholiques, cette femme de 57 ans est la présidente-fondatrice de l'association Alliance pour les droits de la vie, anti-avortement et anti-contraception.

Jusqu'alors conseillère municipale d'une petite municipalité des Yvelines, Christine Boutin s'est engagée dans la vie politique avec l'arrivée de la gauche au pouvoir en 1981. L'année suivante, la conseillère générale des Yvelines à Rambouillet adhère à l'UDF (Union pour la démocratie française) et accède rapidement aux responsabilités.

Élue député en 1986 sous la bannière de l'UDF, elle en a été « suspendue » en raison de sa candidature à la présidentielle, nuisant au candidat officiel du parti, François Bayrou. Membre du conseil de l'Association des amis de Jacques Chirac.

Son programme pour la sécurité

RESUME :

 Abroger la loi sur la présomption d’innocence. Privilégier la comparution immédiate pour les auteurs de délits simples. Restaurer des relations de confiance entre les magistrats et les forces de police. Renforcer les effectifs de policiers et de gendarmes.

LE PROGRAMME POUR LA SECURITE :

Justice et sécurité sont les clés de la paix civile. Or la paix civile est en danger : la violence se déchaîne en certains lieux, et la protestation publique des forces de l’ordre contre l’Etat rompt la cohérence de l’Etat lui-même. La France a le sentiment de naviguer sans cap et sans boussole. L’Etat a mission de protéger les citoyens, avec obligation de résultats. Mais il n’a plus de vision claire des impératifs de cohérence de cette mission. L’impunité des délinquants amplifie les inégalités sociales et désespère les plus pauvres. Les imprudences de la loi (loi sur la présomption d’innocence, indépendance des parquets) déconcertent les citoyens et troublent la confiance. Le sentiment d’insécurité s’accroît.

La considération due aux forces de l’ordre

Le premier objectif est de restaurer la confiance par une attitude de responsabilité, qui considère la réalité objective de la faute et substitue à la “culture de l’excuse ” héritée de Mai 68 la culture de l’exemple, fondée sur des repères clairs. Et le rappel constant des devoirs personnels. Sortons de la mentalité libertaire, et marquons notre considération aux forces de l’ordre par une rémunération décente, l’octroi de moyens efficaces plutôt que la montée en épingle des “ bavures ”, et par l’application de la loi avec la “ tolérance zéro ”. Justice et forces de police sont naturellement complémentaires et solidaires. L’absence ou l’insuffisance de sanctions judiciaires proportionnées aux délits porte atteinte à l’autorité et au moral des forces de l’ordre. Mais pour que la Justice retrouve une juste sévérité, le politique doit mettre fin à l’exaltation publique des référents de la délinquance (violence, toxicomanie, pornographie) et donner à ses magistrats les moyens de mener à bien leur mission dans des délais raisonnables.

La grande réforme de la Justice dont la France a besoin réside dans l’affirmation politique de la nécessité de la sanction, la prise en compte des victimes, un retour à la cohérence des moyens, et le rétablissement du lien entre le Ministère et le parquet.

De la prévention à la répression : sortir des faux-semblants

Pour prévenir la violence et la délinquance, la sphère familiale, où l’on apprend les bases de la vie en commun, est un élément-clé.

Nous devons la soutenir, ainsi que l’action coordonnée des adultes responsables (parents, enseignants, élus municipaux, responsables d’associations) pour faire respecter les règles du jeu social.

Traiter la délinquance juvénile dès l’enfance, avec une cohérence spécifique des sanctions et l’aide à la réinsertion des jeunes. Etre intraitable sur la drogue et ses relais, des producteurs aux consommateurs, en appliquant strictement les lois de 1970 et 1992, et en réprimant toute incitation venue de personnalités-modèles.

La dignité du coupable exige la punition, mais tout être humain est amendable et l’objectif ultime de la sanction est de permettre le pardon. Nous devons imaginer des travaux d’utilité sociale en réparation de certains délits, et rendre son sens à la prison. La privation de liberté est la sanction majeure. La promiscuité, les vexations, voire les risques physiques et moraux graves courus en prison sont inacceptables. Nous devons sortir nos prisons de leur misère morale et de leur fatalisme, réhabiliter les bâtiments, réserver un lieu particulier aux criminels dangereux et former les personnels à l’objectif général de réinsertion, en les reconnaissant comme acteurs majeurs de l’Etat de droit. C’est en devenant un lieu de ré-apprentissage du savoir-vivre ensemble que la prison remplira son rôle social et saura prévenir la récidive.

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