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Le candidat
Jean-Pierre Chevènement est né le 9 mars
1939 à Belfort. Il fait ses études secondaires
à Besançon puis obtient à Paris, outre
une licence en Droit et Sciences Economiques, le
diplôme de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris ( "
Sciences Po "). Il entrera ensuite à l'Ecole
Nationale d'Administration, obtenant par ailleurs un
diplôme d'allemand de l'Université de Vienne.
Appelé pendant la guerre d'Algérie, il
termine son service militaire avec le grade de capitaine et
la croix de la valeur militaire. Conseiller commercial
à sa sortie de l'ENA, il s'engagera très
tôt en politique, choisissant d'adhérer
à la SFIO, qu'il espérait réformer de
l'intérieur. Il sera ainsi conduit à s'opposer
à la politique de Guy Mollet et fonde le Ceres,
groupe de réflexion interne. Il est élu député de Belfort,
à 34 ans, en 1973 et sera ensuite constamment
réélu. Il en devient maire en 1983,
n'abandonnant son poste qu'en 1997 pour assumer la charge de
Ministre de l'Intérieur, et le retrouvant lors des
élections municipales de 2001. En 1981/82 il sera
président du Conseil Régional de Franche
Comté. Ministre d'Etat en charge de la Recherche et de la
Technologie (1981/82 ) puis de la recherche et de
l'Industrie (1982/83), Ministre de l'Education Nationale
(1984/86 ), Ministre de la Défense (1988/91) enfin
Ministre de l'Intérieur (1997/2000). Jean-Pierre Chevènement fonde en 1983 le Club
République Moderne, devenu République Moderne
en 1986, qui formule des analyses et des propositions pour
nourrir une action politique républicaine. En
désaccord avec les dérives du Parti
Socialiste, il crée le Mouvement des Citoyens, qu'il
présidera de 1993 jusqu'en Juin de cette
année. Jean-Pierre Chevènement est marié à
Nisa depuis 1970 et père de deux enfants,
Raphaël né en 1974 et Jean-Christophe né
en 1975
Son programme pour la sécurité
RESUME : Renforcer les moyens de la police, de la
gendarmerie et de la justice. Refonte de lordonnance
de 1945 sur la délinquance des mineurs.
Création de centres de retenue fermés pour les
mineurs multirécidivistes. Faire appliquer les lois
sur la responsabilité pénale des parents de
mineurs délinquants. La loi Guigou sur la
présomption dinnocence sera revue. LE PROGRAMME POUR LA SECURITE : Assez de laisser-aller et de démission ! Une politique cohérente doit permettre de faire
reculer la délinquance. Le droit, égal pour
tous, à la sécurité doit devenir
réalité : police de proximité
dotée des moyens nécessaires par une loi de
programmation, coopération renforcée entre
police, gendarmerie et justice, politique pénale
identique sur tout le territoire, lieux daccueil pour
les jeunes en péril, centres de retenue fermés
pour mettre un terme à limpunité des
multi-récidivistes. Nopposons pas la sanction
à la prévention, car la sanction, qui est le
rappel à la règle, est éducative. La
République est un régime de liberté,
pas un régime de faiblesse. Ni démagogie ni angélisme, il est temps de
renverser le cours des choses. La fermeté est
nécessaire : elle va avec la justice. Pour la sécurité de tous, respecter des
règles claires Le droit, égal pour tous, à la
sécurité doit devenir
réalité.
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