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Le candidat
Pour Daniel Gluckstein, la présidentielle, c'est
une première. La bataille politique, par contre, le
candidat du Parti des travailleurs connaît. Son
parcours dans les groupuscules trotskistes a même
quelque chose d'emblématique. Ancien de la Ligue
communiste révolutionnaire (LCR), l'organisation
d'Alain Krivine, il quitte cette formation, en 1980, pour
fonder la Ligue communiste internationaliste qui rejoint, la
même année, un autre mouvement : le Parti
communiste international. Ce dernier deviendra, deux
appellations plus loin, le Parti des travailleurs (PT). Ancien professeur d'histoire dans un lycée
professionnel, Daniel Gluckstein, 48 ans, se fait appeler
« Seldjouk » par ses camarades, selon l'habitude
des pseudonymes qui prévaut dans son parti. Il est
aussi souvent surnommé « Lambert bis », du
nom de Pierre Boussel dit Lambert, le dirigeant historique
du PT, âgé de 81 ans. Le mouvement lambertiste
a eu droit à son heure de gloire médiatique
quand Lionel Jospin a reconnu y avoir appartenu dans les
années 60, après l'avoir longtemps
nié. Secrétaire national du PT depuis 1991, le
troisième candidat trotskiste de la
présidentielle 2002, avec Arlette Laguiller (Lutte
ouvrière) et Olivier Besancenot (LCR), n'a aucun
succès électoral à son actif. Il s'est
présenté en Seine-Saint-Denis aux
élections législatives de 1997, mais il n'a
récolté qu'un médiocre 0,87 %. Trois
ans plus tôt, la liste qu'il menait aux
européennes n'avait déjà recueilli que
0,43 % des suffrages. Mais il est vrai que Daniel Gluckstein, qui a
placé sa campagne sous le signe de la «
reconquête de la démocratie », affirme ne
se fixer aucun « objectif électoral
»...
Son programme pour la sécurité
RESUME : Traiter l'insécurité en traitant ses
origines sociales : il faut interdire la
précarité des emplois, rétablir
légalité des citoyens devant le service
public et mettre en uvre une politique volontariste de
logement social.
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