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Le candidat
Enfant de famille modeste, née le 18 mars 1940
dans la banlieue parisienne où elle habite toujours,
elle quitte l'école à 16 ans. Son BEPC en
poche, elle entre comme dactylo au Crédit lyonnais.
Militante syndicale à la CGT, la guerre
d'Algérie la pousse à s'engager politiquement.
Après un bref passage au Parti socialiste
unifié (PSU), elle rejoint, en 1960, l'organisation
trotskiste Voix ouvrière, devenue, après mai
68, Lutte ouvrière. En 1965, elle est exclue de la CGT et adhère
à Force ouvrière, dont elle est toujours
déléguée syndicale. C'est en 1974
qu'elle se présente pour la première fois
à l'élection présidentielle. Elle est
alors la première femme candidate. Militante avant
tout, elle déclare être une femme « qui
n'a pas de mari, ni d'enfants à charge ». Elle
se bat pour une société « sans police ni
lutte pour le profit ». Elle obtient 2,33 % des
suffrages. Sa percée dans l'opinion publique date de la
présidentielle de 1995. À la surprise
générale, elle dépasse la barre des 5
%. Quatre ans plus tard, elle est élue
députée européenne. Aujourd'hui
pré-retraitée, Arlette Laguiller pense avoir
une bonne carte à jouer. Elle fait figure de leader
incontesté de l'extrême-gauche auprès de
l'opinion.
Son programme pour la sécurité
Il ne s'agit pas de renforcer la répression
mais, au contraire, d'agir sur la prévention.
Éduquer les jeunes à la lutte collective des
exploités, seule « solution pour
améliorer leur avenir ».
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