|
|
Le candidat
Né en 1952, Bruno Mégret est fils d'un
conseiller d'État. Il entre à Polytechnique et
devient ingénieur des Ponts et Chaussée.
À ce parcours impeccable s'ajoute un Master de
sciences de l'université de Berkeley. Le jeune homme
est d'abord tenté par une carrière militaire.
Mais après un passage à Saumur, il entre dans
la fonction publique. Il est d'abord chargé de
mission au Commissariat général du plan, de
1975 à 1976. Puis il intègre le cabinet du
ministre de la coopération, Robert Galley
(1979-1981). Bruno Mégret fait en même temps ses
premières armes en politique. À partir de
1979, il appartient aux instances dirigeantes du
Rassemblement pour la république (RPR). Mais il
quitte le mouvement en 1981. Bruno Mégret
désapprouve en effet le recentrage «
social-démocrate et européiste » de
Jacques Chirac. L'ancien membre du RPR fonde alors les «
Comités d'action républicaine ». C'est en
1985 qu'il rejoint le Front national. L'année
suivante, il est élu député FN. Il sera
ensuite député européen, à deux
reprises, de 1989 à 1999. À partir de 1988,
Jean-Marie Le Pen le charge de diriger ses campagnes
électorales. Bruno Mégret devient alors
véritablement son bras droit. En 1995, il obtient 43 % des voix aux élections
municipales de Vitrolles (Bouches-du-Rhône). Son
épouse devient maire de cette ville deux ans plus
tard. Aux élections régionales de 1998, la
stratégie d'accord de Bruno Mégret avec la
droite classique est un succès. Jean-Marie Le Pen l'exclut du Front national fin 1998.
Bruno Mégret crée aussitôt son propre
parti, le Mouvement national républicain (MNR).
Son programme pour la sécurité
RESUME : Bruno Mégret prône la tolérance
zéro. Il s'agit de sanctionner
systématiquement les délits. Les effectifs et
les moyens de la police et de la gendarmerie doivent
être renforcés. Il faut aussi ramener à
10 ans la responsabilité pénale des mineurs.
Des établissements déducation
surveillée seront créés. LE PROGRAMME POUR LA SECURITE : La priorité : le retour à la
sécurité Dans cet esprit, la priorité devra être
donnée au retour à la sécurité.
Non pas en se payant de mots comme le font ceux de la classe
politicienne. Non pas en multipliant les contrats
administratifs, les actions pédagogiques et les
initiatives associatives, mais en pratiquant une politique
énergique de tolérance zéro. Le tout
prévention a lamentablement échoué.
Chacun peut le constater. Il a coûté au
contribuable des centaines de milliards de francs et, alors
qu'on l'applique depuis des années,
l'insécurité n'a cessé de progresser
pour exploser aujourd'hui. Comment s'en étonner
d'ailleurs ? Tout miser sur la prévention revient en
quelque sorte à subventionner, aider et favoriser les
délinquants, leurs quartiers, leurs écoles et
leurs associations. La vraie prévention, telle que Bruno Mégret
entend la mettre en uvre, passe bien entendu par une
politique familiale qui permette aux familles d'être
plus solides, plus unies et plus responsables. Elle consiste
également à rétablir à
l'école les règles de l'autorité et de
la discipline et à y enseigner de nouveau les
principes de la morale civique élémentaire,
c'est-à-dire le respect des autres,
l'honnêteté, le sens de la famille, le
goût du travail bien fait. Mais, pour le reste, lorsque des actes délictueux
sont commis, la sanction doit s'imposer, et cela même
pour les délinquants en bas âge et pour les
infractions les plus mineures. Bruno Mégret est donc
partisan d'une politique qui ne laisse plus impunie aucune
exaction et qui rétablisse dans l'esprit des
délinquants la certitude de la sanction. Il faut pour cela renforcer considérablement les
effectifs de la police et de la gendarmerie, les
équiper correctement et surtout leur apporter le
soutien hiérarchique de l'État et l'appui
moral de la nation. Il convient ensuite que les procureurs
poursuivent systématiquement toutes les infractions.
Pour les y inciter au-delà des instructions
hiérarchiques qu'ils recevront, les maires seront
investis du droit de se porter partie civile dans toutes les
affaires criminelles et délictuelles commises sur le
territoire de leur commune. La justice verra ses effectifs et ses moyens
renforcés afin qu'elle puisse retrouver sa mission
première de répression des crimes et des
délits. Les procédures aujourd'hui trop
lourdes qui font la part belle aux délinquants seront
simplifiées dans le respect des droits de la
défense. La loi sera revue, notamment pour que les
petits malfrats ne soient plus relâchés
immédiatement après leur arrestation comme
c'est trop souvent le cas aujourd'hui. Enfin, il est
essentiel que des peines sévères et
dissuasives soient prononcées et effectivement
purgées. Le code pénal sera donc
révisé en conséquence. Pour les crimes
les plus odieux, le rétablissement de la peine de
mort sera proposé par référendum. Dans
de nombreux États américains où cette
peine existe et où elle est appliquée, la
délinquance et la criminalité diminuent
régulièrement. Une telle politique pourra produire très vite ses
effets bénéfiques. D'autant que les
délinquants avérés qui rendent la vie
impossible aux habitants de leur quartier seront mis hors
d'état de nuire. En tant que
multirécidivistes, ils subiront en effet, en plus de
la sanction normale qu'ils méritent, une peine
d'interdiction de séjour et de liberté
surveillée. Ceux qui sont à l'origine de la
grande majorité des petits délits de
proximité seront donc empêchés de
poursuivre leur sordide activité, ce qui
entraînera une diminution massive et rapide de la
délinquance dans les quartiers. Quant à la lutte contre le terrorisme islamique,
elle doit faire l'objet d'une action de grande ampleur au
sein même de notre pays. Bruno Mégret est
partisan à cet égard d'organiser l'expulsion
de tous les islamistes, de fermer les mosquées, les
écoles coraniques et autres centres culturels ou
cultuels lorsqu'ils sont noyautés par les
fondamentalistes musulmans. Il faut aussi cesser de financer
les associations islamiques, arrêter la construction
des mosquées, remettre en vigueur les contrôles
dans les zones de non-droit pour y saisir les armes et
démanteler les bandes. Il est également
nécessaire que notre pays renforce ses services de
sécurité et de renseignement, qu'il
rétablisse ses frontières et instaure à
cet effet un corps spécial pour les protéger
et pour assurer le contrôle des étrangers sur
notre sol. Enfin, les sites sensibles comme les
aéroports doivent être beaucoup mieux
surveillés et, seuls, des personnels français,
ayant fait l'objet d'une enquête de loyauté,
doivent pouvoir y travailler.
Haut de
page