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NARBONNE

VENDREDI 12 JANVIER 2001

 

Hervé PRIOR et Patrick RIGAUD

Laissent 6 enfants...

 

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...

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ENCORE et ENCORE…

 

La Fédération Professionnelle Indépendante de la Police (F.P.I.P) tient à s'insurger contre la banalisation des violences exercées à l'encontre des forces de police et en particulier contre les représentants de l'Ordre.

 

Nuit du 20 décembre 2000 : Péage de Roquemaure (Gard) suite à une opération de police et à la fuite de deux truands … Bilan : Mort d'un policier et un autre blessé.

 

Nuit du 21 au 22 décembre 2000 : Pont St Esprit (Gard) un gendarme assassiné par un jeune voleur de voiture, qui avait utilisé un fusil à canon scié.

 

Journée du 08 janvier 2001 : Narbonne (Aude) deux policiers abattus par un condamné à perpétuité pour un meurtre en 1993 et…placé sous contrôle judiciaire après quatre années de préventive, le criminel récidiviste avait un pistolet mitrailleur.

 

Ces derniers meurtres auraient pu toucher les gendarmes…en fait, le lieu du crime se situe dans le secteur de compétence de la gendarmerie mais les appels sur le 17 aboutissent au commissariat.

 

La FPIP ne peut tolérer davantage ces crimes à l'encontre des premiers représentants de l'Etat et réclame d'urgence qu'une loi soit votée instituant le droit de tirer après sommations pour les fonctionnaires de police. De même, elle requiert la peine capitale pour tout auteur de crime sur un représentant de la Loi.

 

Au delà d'un certain formalisme où les autorités de tutelle s'émeuvent sur l'horreur ou l'effroi de tels actes, il serait préférable que nos politiques et responsables administratifs s'inquiètent avant que ne se produisent ces drames.

 

La Fédération Professionnelle Indépendante de la Police va saisir la représentation nationale pour que des mesures exceptionnelles soient appliquées pour protéger des hommes exceptionnels…les représentants de l'ordre et de la loi.

 

Il est tant de réagir ...

 

 

 

Photos : copyright J.Luc LEBE

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En voulant empêcher la FPIP

de se présenter aux élections professionnelles

le SNPT a bloqué l'Institution.

En effet, toutes les commissions, relevant de la CAPI LYON et constituées après le dernier scrutin, ne pouvaient plus, depuis le 6 juin 2000, siéger légalement.

Sauf à bloquer les avancements, la discipline, les mutations... Le préfet délégué se trouvait contraint d'organiser une nouvelle consultation.

Craignant sans doute un retour de manivelle, le ministère de l'Intérieur, a préféré, pour "noyer le bébé", organiser des élections générales.

Chacun aura compris les réelles motivations du "SYNDICAT MAISON"

DONT ACTE !

Le Tribunal Administratif de LYON a,

selon jugement rendu le 6 juin 2000,

annulé les opérations électorales

des 30 mars, 31 mars, 1er avril et 2 avril 1998.

 

Contentieux N°9804399

Audience du 23 mai 2000

Lecture du 6 juin 2000

 

RAPPEL DES FAITS ET DE LA PROCÉDURE :

1 - Le 13 janvier 1998 le préfet délégué a déclaré recevable la liste présentée par la FPIP pour la CAPI Rhône-Alpes

2 - Le S.N.P.T, poursuivant d'obscurs desseins, saisissait le Tribunal Administratif afin d'empêcher la FPIP de se présenter à cette élection. Le 4 février 1998, le Tribunal de Céans lui donnait raison et annulait la décision du préfet.

3 -Le 25 mars 1998, la FPIP obtenait de la Cour Administratif d'Appel la réformation de ce jugement.

 

MOTIVATIONS DU TRIBUNAL :

" La FPIP n'a eu connaissance de l'ordonnance de la Cour Administrative d'Appel que le 25 mars 1998 ; qu'en conséquence, la FPIP, privée de toute représentativité pendant la période du 4 février au 25 mars 1998, n'a pu mener une campagne utile pendant la période précédant le déroulement du scrutin ; qu'au surplus, il résulte de l'instruction que la fédération requérante n'a pu faire distribuer le matériel électoral relatif à sa candidature que tardivement et n'a pas été en mesure d'en faire bénéficier ceux des électeurs qui étaient susceptibles de voter par correspondance ; que, dans ces conditions et compte tenu du faible écart de voix constaté pour l'attribution à la plus forte moyenne du troisième et dernier siège, la FPIP est fondée à soutenir que le principe d'égalité entre les listes pendant la campagne électorale a été méconnu et, par suite, à demander l'annulation des opérations électorales "

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Sous le titre :

"LA REVANCHE D'UN GARDIEN DE LA PAIX"

Le quotidien "SUD-OUEST", daté du 11 mai 2000, a fait, sous ce titre, la relation de la condamnation d'un industriel libournais pour DÉNONCIATION CALOMNIEUSE.

En effet, pour échapper à une sanction pénale susceptible de répondre à un feu rouge "grillé", le quidam s'est fendu d'une lettre au préfet. Dans cette dernière il a tenté de mettre en cause le policier qui se serait mal conduit.

Bien évidemment, la machine administrative s'est mise en marche et notre policier a été entendu par l'inspection des services.

Sur les conseils de la FPIP le policier a contre attaqué ; la FPIP s'est, à ses côtés, constituée partie civile.

Peu convaincu, lors de l'audience, par la repentance tardive de l'industriel le Tribunal l'a condamné à 8000 francs d'amende, à 1500 francs pour les frais engagés et à 1 franc de dommage et intérêts. La FPIP qui avait estimé que cette manoeuvre était de nature à jeter le discrédit sur l'Institution a obtenu 3000 francs au titre des dommages et intérêts et 1500 francs pour les frais engagés.

C'est cela être utile...

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INVITATION

A UNE AUTOPSIE

DE LA POLICE URBAINE DE PROXIMITÉ...

Le jeudi 30 mars 2000 , la Cité des Sciences du Parc de la Villette, dans le sillage des assises de la formation et de la recherche dans la police nationale du 1er février 1999 - elles mêmes suite logique du colloque de Villepinte d'octobre 1997 - accueillait les Assises Nationales de la Police de Proximité.

C'est devant un imposant et digne aréopage de casquettes galonnées ou laurées venues de la France entière que le Premier ministre, la ministre de la justice, Garde des Sceaux , et le ministre de l'Intérieur, venus inaugurer la naissance officielle de la POLICE de PROXIMITÉ, se sont exprimés.

Leurs interventions respectives terminées, chacun des membres du Gouvernement a reçu sa ration d'applaudissements polis de gens bien élevés. Nous ne noterons que pour mémoire la présence d'un Monsieur QUEYRANE qui, coi, s'interrogeait visiblement sur sa présence dans cette galère. Remarqués également quelques officiers iconoclastes qui arboraient tranquillement un Brevet de para, témoignage muet d'un attachement aux valeurs sûres.

Enfin et en toute honnêteté, il convient de souligner la parfaite organisation matérielle de cette réunion, l'ordonnancement impeccable de la documentation remise et la qualité des textes. Tellement même que notre bureau national a mis du temps à en décrypter les différentes analyses...

Donc, étant présente, la FPIP peut vous rendre compte et témoigner. Le témoignage, comme chacun sait, est de nos jours furieusement d'actualité...

 

LES ALLOCUTIONS MINISTÉRIELLES.

 

Succinctement, nous allons évoquer l'essentiel des différentes interventions. Par courtoise galanterie commençons par Madame GUIGOU.

Madame la Garde des Sceaux dénonce un système judiciaire dépassé déplorant, notamment, le défaut de qualification judiciaire de certains actes délictueux - comprendre "incivilités" - à l'abri de toute poursuite.

Elle rappelle, au passage, l'éminent rôle de la Justice et qu'il faudra compter avec Elle (s).

Prudente, elle n'a pas cru devoir aborder l'épineuse question de la garde à vue et la création d'un "juge de la garde à vue".

 

Monsieur JOSPIN, Premier ministre et Chef du gouvernement n'a pas tenu des propos impérissables se contentant de manifester son hostilité aux polices municipales.

Monsieur CHEVENEMENT, que nous avons gardé pour la bonne bouche, s'est lui longuement exprimé, s'appesantissant lourdement sur les mérites de SA police de proximité, seule capable de remettre en selle une police française défaillante. Voilà, en gros, ce qu'il fallait retenir.

Nous avons eu également droit à l'obsessionnel rappel à la "police républicaine" au "contrat républicain" et son substitut "La Citoyenneté" mises en valeur aux dernières assises du même nom. Tel est le socle de la police de proximité, présentée comme une "politique sociale unissant les citoyens".

En clair, républicanisme et citoyenneté sont les deux mamelles de la sécurité. Une sécurité présentable et bonne fille qui a bon dos, doublée d'un parfait alibi ou instrument.

Implicitement la question est de savoir si oui ou non la police a failli?

Est-ce un hasard si, au travers d'affaires opaques opportunément exhumées, l'Institution tout entière est visée pour l'amener à adopter un profil bas et ainsi adhérer à des mesures qu'elle sait néfaste ?

Curieux enfin que l'inévitable référence à l'Etat de Droit ne fasse pas l'objet d'une longue évocation. Est-ce parce que le propre de l'Etat de Droit n'est-il pas que partout et en tout temps les lois obligent ceux qui y vivent ? Ce qui est loin d'être la réalité, notamment dans les cités à risques. Là, l'Etat de Droit tant vanté est tempéré par la discrimination déclarée positive, donc acceptable. Entravé, l'Etat de Droit n'est plus que l'Etat de vacuité.

 

La Police de Proximité : avatar et avenir de la police française.

C'est un exercice périlleux que de vouloir faire du neuf avec du vieux. Car la police de proximité n'est pas une nouveauté. Elle tire son origine de la police ostensible du très bourgeois Louis-Philippe 1er, le roi-citoyen des Français faute de n'avoir pu être sacré Roi de France ; tout un symbole...

Au vrai, la police de proximité, nouvelle espèce d'îlotage amélioré, est un retour aux sources du fondement de la mission de police générale. A une époque encore très proche, le gardien de la paix immergé dans sa sphère d'évolution rapportait, trois fois par jour aux appels réglementaires, ce qu'il avait appris, vu. Les archives contiennent des rapports d'une consistance impensable de nos jours. C'était à l'ère de la pèlerine surmontée d'un képi où il faisait bon vivre tranquillement, bien à l'abri, dans une sécurité réelle qui se croyait indestructible.

Des choix ou des aveuglements politiques en ont décidé autrement... l'insécurité s'est installée. Elle se durcit, s'accélère et perdure. Les policiers ont été les premiers à en subir les effets calamiteux (propre à faire le lit d'une sécession urbaine rampante qui ne demande qu'à être récupérée).

Pour tenter d'endiguer ces réelles menaces nées de l'incurie de ses prédécesseurs, le ministre de l'Intérieur actuel invente une nouvelle police couleur du temps confiée aux ADS qui seront mieux aptes à "prendre en compte les mutations de la société française".

Comme ces choses-là sont bien dites...

Serge TAVERGNIER

Directeur de la Communication

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LA POLICE NATIONALE

DÉSERTE VITRY LE FRANÇOIS 

 

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Seul syndicat de police à monter au créneau, la FPIP n'a pu obtenir qu'il soit sursis à l'exécution de la fermeture du commissariat de police de VITRY LE FRANÇOIS.

Le sort des quelques trente deux fonctionnaires, de leurs familles, de leurs enfants, n'intéressait sans doute pas les syndicats qui se targuent, par ailleurs, d'être représentatifs ; donc de représenter encore quelque chose...

Nous sommes profondément désolés pour nos collègues quand bien même avons-nous la certitude d'avoir tout tenté pour éviter la chausse-trape.

L'affaire reste néanmoins pendante devant le Conseil d'État qui aura à statuer, au fond, sur la légalité de cette fermeture.

Aux dernières nouvelles, la Haute juridiction aurait invité le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur à émettre un avis sur la question...

Nous remercions Monsieur Charles de COURSON, député de la Marne, Madame Solange HOUGET, maire de BLACY, MM. Michel BIARD, Florence TIERS, François ARVOIS, Jean-Marie SADIN et Philippe LEHMSTEDT, conseillers municipaux de VITRY LE FRANÇOIS, qui ont pris le parti de s'associer à notre démarche. Ils ont su témoigner de leur solidarité envers nos collègues et de leur attachement à la police nationale. Cela méritait d'être signalé.

 

Et les portes se refermèrent...

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de gauche à droite à J-5

Simon POLICCIARDI, secrétaire national, Jean GATTI, délégué de REIMS, Bernard RAPENNE, secrétaire régional, Patrick BESSON, représentant du personnel à la CAPN, Daniel COPPE, Patrick STAFF, délégué de service.

REF : Décret N° 2000-799 du 24 août 2000 - J.O du 26 août 2000

AVANT DE PRENDRE LA PORTE DE SON MINISTÈRE

JEAN-PIERRE CHEVENEMENT

CLAQUE CELLE DU COMMISSARIAT

DE VITRY LE FRANÇOIS.

Le décret celant le destin des policiers vitryats est paru au journal officiel le 26 août 2000. La police d'État prépare les cartons... c'est pour le 1er octobre. Véritablement scandaleux d'avoir attendu la fin du mois d'août pour concrétiser ce choix grave de conséquences.

Alors que principe du régime de police d'État est acquis, ainsi qu'il ressort du code général des collectivités territoriales, à toutes communes ou ensemble de communes dont la population est supérieure à 20 000 habitants, le ministre n'a pas hésité à fermer le commissariat de police de VITRY LE FRANÇOIS qui entre pourtant dans ce cadre : Le précédant est ainsi créé. (cf. articles L.2214-1, R.2214-1, R.2214-2, R.2214-3 du code général des collectivités territoriales)

Dès lors, si d'aventure les actions engagées, notamment par la FPIP, en demande d'annulation du décret et/ou en sursis à exécution achoppent cela signifie que toutes les circonscriptions de sécurité publiques sont potentiellement en danger et à la merci de tous les calculs politiciens.

Les policiers dans tout cela ? Il devront faire avec ! Vendre leur maison, rechercher une école pour les enfants, retrouver un emploi pour la conjointe...

INACCEPTABLE !

Nous ne laisserons pas faire.

 

 

 

  • FERMETURE

Par 20 voix contre 10, le Conseil Municipal de VITRY-LE-FRANCOIS (51) a rejeté l'idée d'un référendum sur la fermeture du commissariat de Police...Le maire socialiste "pour" la fermeture vient aussi de se mettre à dos les élus communistes de sa majorité municipale, dont un maire adjoint, qui en appellent aujourd'hui à Lionel JOSPIN et Jean-Pierre CHEVENEMENT.

L'opinion des Vitryats, ainsi qu'elle ressort de la livraison du jour et qui n'intéresse manifestement pas l'édile local, vient de s'exprimer très clairement dans un sondage organisé par le quotidien local "l'UNION":

53% des personnes sondées ont manifesté leur attachement à leur commissariat ; 25% sont indifférents.

De son côté, la FPIP a donné la parole aux Vitryats en organisant un sondage d'opinion. 5000 bulletins ont été distribués sur la circonscription de police. Les réponses commencent à parvenir massivement au siège national. Le résultat est sans appel...

 

Résultats au 24 novembre 1999

 

Pour
Contre
Indifférent
98
1561
20
5,84
92,97%
1,19%

la fermeture du Commissariat

 

Communiqué de Patrick STAFF, secrétaire départemental de la FPIP :

" La FPIP n'est pas surprise de l'attitude du maire de Vitry-le François mais par celle de ses conseillers municipaux qui, même sous le couvert du vote à bulletin secret, n'ont pas pris leurs responsabilités, obéissant comme un seul homme au maire (même les absents). Ils seront responsables dans l'avenir de la dégradation de la sécurité. Ils suppriment par cette attitude 55 emplois dans une ville déjà touchée fortement par le chômage. Nous nous posons la question : qu'a-t-on promis à M.Bousquet ?"

 

400, 500, 600... PLUS ?

En janvier, février, mars... en 2001 ?

Les policiers se perdent en conjectures. Les syndicats branchés en réseau avec la DAPN distillent "leurs scoops".

Hier encore au téléphone :

"Allô ! C'est la FPIP...Prime ou pas prime ? Combien ? Quand et comment ?"

"Sais pas !"

"Comment ça il sait pas le monsieur ?"

" Les policiers sont 24h/24 au service du public...Moi pas comprendre pourquoi ils réclament des primes..."

" Quel horreur !"

Voilà, très édulcoré, le type de réponse qu'a reçu la FPIP en réponse aux légitimes interrogations de tous les copains invités aux ripailles administratives du MILLENIUM. Dirigé c'est prévoir ! Comme c'est parti, l'année 2000 risque de bien commencer...

En tirant un peu plus les vers du nez...

"Peut être 400 ou 500 francs, pour les actifs et peut être certains...administratifs. Peut être... Peut être !"

Vous en savez maintenant autant que nous...

Proprement scandaleux !

 

La FPIP n'entend pas en rester là.

 

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