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COMMUNIQUE DE LA FÉDÉRATION PROFESSIONNELLE INDÉPENDANTE DE LA POLICE - 24/10/2021

La douleur et la colère étaient rentrées lors des différentes marches silencieuses organisées, sur tout le territoire, à la mémoire de deux des nôtres froidement exécutés au Plessis-Trèvise.

"L'erreur d'appréciation" de magistrats a libéré la bête. Rien n'interdit de penser que sans cette erreur, nos collègues seraient encore parmi nous.

Le policier n'a jamais le droit, notamment en matière d'usage de l'arme, à "l'erreur d'appréciation" ; Les mêmes magistrats s'emploient à le leur rappeler. Pourtant le policier n'a que quelques dixièmes de seconde pour prendre une décision susceptible de l'envoyer à la morgue ou au trou. Rien de commun avec le confort relatif d'une Chambre d'accusation d'un TGI où le temps et le recul offerts aux magistrats devraient permettre une bonne appréciation des faits de la cause...

La FPIP interpelle les pouvoirs publics et les élus de la Nation pour qu'ils consentent - enfin ! - à prendre leurs responsabilités.

La loi sur la présomption d'innocence doit être revue et la détention provisoire prononcée systématiquement pour tous les crimes de sang.

Un cadre juridique propre à l'usage de l'arme pour les agents de la force publique doit être ouvert.

Les peines encourues pour outrage et/ou rébellion sur agent de la force publique doivent être revues à la hausse. Les plaintes des policiers, en l'espèce, doivent être systématiquement instruites.

L'ordonnance de 1945 sur la responsabilité pénale des mineurs doit-être réformée.

Philippe bitauld

L’HORREUR

Non ce ne sont pas les risques du métiers !

Deux policiers ont été lâchement assassinés, un autre blessé, alors qu’ils intervenaient sur un cambriolage dans un pavillon au PLESSIS-TREVISE (94).

Les balles qui les ont atteints sont arrivées par derrière. C’est dans le dos que nos collègues ont été exécutés…

Yves MEUNIER, 27 ans et Patrick LEROUX, 34 ans qui laisse une petite fille de deux ans, ont payé, jusqu’au sacrifice suprême, le prix de la protection des personnes et des biens.

Lionel LEVECK, 27 ans, blessé à la jambe a été transporté à l’hôpital BEGIN... pour lui - aussi ! - la Nation devra se montrer reconnaissante.

Tous trois se sont fait tirer dans le dos par les complices d’un cambrioleur qu’ils neutralisaient.

L’individu appréhendé : « était connu des service de police »...ET LES AUTRES ?

C’est, froidement posé en forme de leitmotiv, le « bilan » du cambriolage perpétré ce matin par plusieurs individus dans un pavillon du PLESSIS-TREVISE, Val de Marne.

« Il est très connu des service de police » ...mais : IL ÉTAIT TOUJOURS DEHORS !

Djamel BESSAFI était pourtant connu.

CONNU (notamment) : Comme auteur pour vol à main armée dans plus de 10 procédures.

POURTANT : IL ÉTAIT TOUJOURS DEHORS.

Ce drame ne doit rien à la fatalité. Il est la conséquence de l’incurie des pouvoirs publics.

Les policiers ne peuvent plus dans ces conditions assurer la paix publique ; les élus de la Nations sont interpellés...

Le bureau national

Philippe bitauld

16/10/2021

La fédération professionnelle indépendante de la police tient à se féliciter de la décision de la Cour d'Assises de Versailles ayant prononcer, le 28 septembre 2001, l'acquittement de notre collègue Pascal HIBLOT.

Le calvaire judiciaire de ce policier prend donc fin ; le jury populaire ayant souverainement pris, en l'espèce, la dimension de l'extraordinaire difficulté pour les policiers d'assurer la protection des personnes et, plus généralement, la paix publique.

Le secrétaire général, le secrétaire national Ile de France, le secrétaire national chargé des officiers et le président présents, sans discontinuer, tout au long de ces trois jours d'audience peuvent témoigner de la qualité des débats et du soutien marqué par les policiers de Mantes la Jolie notamment.

Un « petit loubard » armé comme un terroriste

JUSQU'À sa sanglante randonnée d'hier, Saphir Bghouia , né en 1976 à Béziers, n'était considéré, selon un policier de la ville, que comme « un petit loubard de cité ». Enfant de la Devèze, un ensemble HLM à la mauvaise réputation, il logeait désormais dans un modeste appartement de la rue Gambetta, à deux pas de la gare de Béziers. Il a été condamné pour plusieurs vols de voiture et était connu comme petit revendeur de stupéfiants. Malgré ce passé judiciaire chargé pour un garçon de 25 ans, rien ne laissait présager l'explosion de violence de la nuit dernière. Les policiers locaux ont été particulièrement surpris par l'arsenal découvert dans le coffre de la BMW dérobée par le jeune délinquant.

Attitude suicidaire

Outre le lance-roquettes et le fusil d'assaut utilisés cette nuit, Saphir Bghouia transportait en effet un fusil à canon scié, 200 grammes de dynamite, 18 pains de tolite (un explosif industriel), quatre mètres de mèche lente, trente détonateurs et de nombreuses munitions dont des balles Brenneke. Ces projectiles striés, destinés à la chasse au sanglier, sont très prisés par les gros braqueurs pour leur efficacité à percer les surfaces blindées. Les enquêteurs du service régional de police judiciaire de Montpellier, qui ont hérité du dossier, vont devoir maintenant élucider ce mystère. Lors des multiples appels qu'il a passés cette nuit aux policiers depuis son portable, Saphir Bghouia s'est présenté à plusieurs reprises comme « le fils d'Allah, combattant de l'islam ». Son attitude suicidaire et son insistance à revendiquer chacun de ses actes ont pu faire croire qu'il faisait partie d'un mouvement terroriste islamiste. Les vérifications effectuées hier auprès de services de renseignements spécialisés n'ont pas permis d'étayer cette thèse. Les policiers privilégient donc désormais un autre scénario. « Bghouia voulait probablement rejoindre les rangs du grand banditisme, explique un policier. Il a sans doute accepté de planquer cet arsenal pour le compte d'un gang de gros braqueurs. Samedi soir, à la Devèze, il y a eu cet accrochage qui lui a fait perdre la tête. Il a dérapé et a décidé d'utiliser les armes pour son compte. » Cette affaire pourrait déboucher sur des dossiers de grand banditisme. Saphir Bghouia mort, les policiers du SRPJ cherchent maintenant à mettre la main sur Djamel A., le garçon d'une vingtaine d'années qui l'accompagnait au début de la nuit.

 

Frédéric Vézard - Parisien du 3 septembre 2001

 

COMMUNIQUE FPIP

Communiqué

 

En utilisant des moyens de guerre contre la police, Saphir BGHOUIA qui voulait "tuer des flics" a donné la dimension des moyens qu'entend se donner la crapule fanatique pour imposer sa loi.

Jean FARRET, chef de cabinet du maire de Béziers, a été exécuté à l'arme automatique ; le gyrophare posé sur le toit de sa voiture l'ayant fait confondre avec un policier.

La riposte des policiers sur lesquels étaient pointés un lance-roquettes et une arme automatique a été "jugée" légitime par le procureur de la République... Tout de même !

C'est clair ! La police est l'ennemi à abattre. L'Etat doit immédiatement armer juridiquement et moralement sa police faute de quoi...

Le bureau national

Suite à un permis de construire délivré en vue de surélever l'Hôtel de Police de PAU, la FPIP avait fait part au préfet de ses craintes. Il lui était apparu que ce nouvel étage était susceptible de fragiliser l'infrastructure et, par voie de conséquence, de mettre en danger l'intégrité physique des usagers tant civil que policier. A l'appui de sa requête, la FPIP relevait que l'hôtel de police était situé dans une zone sismique dont on avait mal intégré la réalité.

Dans son Ordonnance de référé, rendue le 19 avril 2001, le Tribunal Administratif de PAU vient de donner raison à la FPIP.

 

Le tribunal a ordonné :

 

" article 1 - M. Jacques Fonquergue est désigné comme expert à effet de prendre connaissance de tous les documents techniques relatifs à la surélévation de l'ensemble de l'hôtel de police de Pau, ainsi, éventuellement, que de ceux relatifs à la construction du bâtiment initial ;

 

de dire si les modalités de surélévation de l'immeuble sont conformes aux règles de constructions parasismiques applicables à cette catégorie de bâtiment ;

 

le cas échéant de dire quelle mesures doivent être prises pour rendre les travaux et la construction existante conformes aux mesures de constructions parasismiques définies dans l'arrêté du 29 mai 1997.

 

article 2 - l'expert accomplira la mission définie à l'article 1er dans les conditions prévues aux articles R.621-2 à R.621-14 du code de justice administratif

 

article 3 - L'expert déposera son rapport en quatre exemplaires avant le 20 juillet 2001

 

La présente ordonnance sera notifiée à la fédération professionnelle indépendante de la police, au ministre de l'Intérieur. Copie pour information sera adressée au SGAP de BORDEAUX."

 

 

MONTPELLIER 25 JANVIER 2001

Hommage rendu à Olivier RECASENS

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Olivier RECASENS

décoré des médailles d'Or, d'Honneur de Courage et du Dévouement de la Police Nationale... A quand le prochain ?

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BEZIER

DIMANCHE 21 JANVIER 2001

Olivier RECASENS

Volontairement écrasé...PLUS JAMAIS ÇA !

 

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Thuir, le 22 janvier 2001.

La F.P.I.P, conformément à ses engagements, se joindra ce soir, devant le Commissariat de Narbonne, à la marche silencieuse organisée pour la mémoire des deux policiers tués à Narbonne au cours de leur mission, ainsi que du jeune Adjoint de Sécurité décédé hier à Béziers.

Tout en affirmant, haut et fort, que ces crimes inadmissibles sont la conséquence d'une politique laxiste et complaisante à l'encontre des délinquants, nos représentants, que j'accompagnerai afin de représenter le Président de notre organisation, marcheront ce soir aux côtés des familles, amis, proches des collègues policiers assassinés.

La peine de mort existe bel et bien, elle est seulement unilatérale et nous fait payer un lourd tribu, qu'aucune médaille ni titre posthume ne rendra supportable.

Avec insistance, nous réclamons de vrais mesures afin d'éviter la généralisation de ces drames.

Comment notre pays peut se targuer, dans ces conditions, d'affirmer que la lutte contre l'insécurité est une priorité ?

Depuis des années, à contre sens des " nouvelles philosophies bien pensantes " la F.P.I.P demande et propose, des solutions radicales afin de garantir la sécurité des personnes et des biens, ainsi qu'en tout premier lieu de leurs protecteurs, les policiers et les gendarmes, qui sont les cibles d'aujourd'hui.

Combien devrons-nous pleurer de Patrick RIGAUD, d'Hervé PRIOR ou d'Olivier RECASENS avant que nous soient donnés les moyens de mettre hors d'état de nuire les assassins ?

Assez de médailles ! Nous voulons vivre et travailler !

 

Le Secrétaire Général Adjoint

Responsable Zone Sud-Est

Patrice PUECH

 

 

Téléphone : 04.91.54.35.73. - Fax : 04.91.33.75.49.