Un chauffard sous l'emprise de la drogue a foncé sur un véhicule de police marseillais pour tenter d'échapper à un contrôle, bilan : 5 blessés. Les gendarmes de Bandol ont pu l'interpeller. Banal... Comme l'augmentation des policiers blessés dans le ressort du CSP de LYON Une bonne nouvelle ! Tous ces policiers sont présumés innocents... |
À LATTENTION DE LA RÉDACTION DE LAGENCE France PRESSE
REF : Vos dépêches du 19/11/01 10 : 55 et 18 : 20
Vos dépêches référencées supra font état dune réunion organisée par Daniel VAILLANT place Beauvau lundi à 19 H OO en présence de « lensemble des organisations syndicales de police » à l exception du SNPT et du SGP/FO ayant décliné linvitation. Cette information ne reflète pas la réalité dans la mesure où la FPIP, 4ème organisation syndicale, na pas été conviée. Le Cabinet du ministre joint hier téléphoniquement, à plusieurs reprises, na pas répondu à lattente des 10% des policiers représentés par la FPIP qui souhaitaient exprimer leurs légitimes doléances. En excluant la FPIP, Daniel VAILLANT a fixé les limites du dialogue social dont il réserve lexercice aux seuls syndicats en odeur de sainteté. La FPIP en a pris acte. Elle va saisir la représentation nationale afin dexpliciter les mesures qui lui semblent de nature à endiguer la monté de la violence. Elle stigmatisera, notamment, le monstrueux constat déchec des pouvoirs publics dans la lutte contre la délinquance illustrée par la dotation dun gilet pare-balles par fonctionnaire. La seule protection valable des policiers est la Loi. Enfin, contrairement à certaines organisations syndicales dont lantienne consiste à clamer : « On ne va pas se faire flinguer pour 7800 par mois », la FPIP estime que, même pour une quelconque revalorisation des salaires, aucun policier nest prêt à tomber sous balles des truands. Merci de bien vouloir rectifier. Philippe BITAULD président
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La fédération professionnelle indépendante de la police souhaite un prompt rétablissement à Bernard C., gendarme de la brigade motorisée de Pau, blessé par balles le 17 novembre 2001. Les balles des salauds ne choisissent pas leur cible. Les gendarmes et les policiers ne peuvent qu'être solidaires devant la multiplication de ces lâches agressions. Il s'en est fallu de peu pour que Bernard laisse derrière lui son épouse et ses cinq enfants. Nous sommes tous concernés et devons montrer notre détermination aux pouvoirs publics afin que les soldats de l'ordre retrouvent la maîtrise d'un terrain qu'ils n'auraient jamais dû abandonner. |
L'UNION DANS LA DÉSUNION A force de vouloir confondre l'intérêt collectif avec les intérêts particuliers qui consistent à vouloir marquer un territoire : En s'adonnant au jeu à peine subtil " de celui qui sera le premier à manifester " : En voulant faire accroire que la dotation de gilets pare-balles, l'augmentation des effectifs et du budget sont seules de nature à résoudre la question de l'insécurité : C'est pourquoi, la FPIP a appelé à l'UNION afin, qu'une fois pour toute, devant les drames que nous traversons, ce qui doit être dit soit dit. Il en va de la sauvegarde de nos policiers comme de celle des justiciables. Les délégués locaux comprennent qu'ils n'ont plus, exclusivement, à relayer les consignes des " états majors " mais de satisfaire aux aspirations légitimes de leurs mandats. Il apparaît clairement que l'initiative de la fédération professionnelle indépendante de la police n'a pas été comprise Néanmoins, fidèle à ses engagements, la FPIP appelle toutes les forces de sécurité, les magistrats des Cours et Tribunaux et les victimes de l'insécurité à s'associer aux manifestations prévues. Ce faisant ils dénonceront les mêmes mesures éternellement annoncées mais qui n'aboutissent jamais Pour le bureau national Philippe BITAULD 14/11/2021 |
SAMEDI 10 NOVEMBRE Manifestation de policiers de CHATELET à BASTILLE La FPIP Appelle à l'unité... PARIS, le 12 novembre 2001 Monsieur le Secrétaire
Général, La Fédération
Professionnelle Indépendante de la Police,
que je préside, pense que les syndicats de
police doivent témoigner ensemble - Tous
ensemble ! du légitime
« ras le bol » de nos
collègues policiers. Après Narbonne,
Béziers, Rosny sous Bois, le Plessis
Trévise, Amiens, Strasbourg, Fontenay sous
Bois et Saint-Ouen et les 130 policiers tués
depuis 1989, tout ce qui peut nous opposer doit
seffacer devant les odieux assassinats et les
lâches agressions dont les forces de
lordre sont quotidiennement la
cible. Les policiers de terrain, qui
réalisent lunion dans les provinces,
ne conçoivent plus que nos bureaux nationaux
partent en ordre dispersé. Il ne sagit
pas de battre campagne : laffaire est
trop grave pour être confondue avec la
promotion du produit syndical. Nous avons tous
lobligation morale dapporter, sans
arrière pensée, sans tambour ni
trompette, notre concours à un sursaut
salutaire pour la sécurité des
Français. Ainsi, je vous propose de
convenir rapidement dune rencontre afin
darrêter une action commune. Je viens
dadresser une correspondance dans ce sens
à lensemble des organisations
syndicales. Jai dores et
déjà donné comme instruction
aux cadres, régionaux, départementaux
et locaux de la FPIP de créer les conditions
dune union sans exclusive. Dans lurgence, je vous
prie de croire, cher collègue, en
lassurance de mes sincères
salutations. Philippe BITAULD Destinataires : S.C.H.F.P.N
- S.G.P./F.O. - S.N.O.P. - SYNERGIE/OFFICIERS -
S.N.U.I.P. - C.F.T.C. - C.F.D.T. C.G.T. - S.N.P.T.
- U.N.S.A. Police - ALLIANCE - F.N.A.P. RUE SAINT ANTOINE
PROVOCATION SUR LE PARCOURS...
Le bureau national FPIP au grand complet
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