retour au sommaire

PARIS (75) - 4 mars 2002

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Un policier s'est fait tirer dans le dos alors qu'il intervenait boulevard NEY, à Paris 18ème, suite à une attaque à main armée dirigée contre une société de transports de fonds.

Il doit son salut, au gilet pare-balles qu'il portait.

Néanmoins, gilet ou pas, ce policier a senti la mort venir à lui... Avec les conséquences humaines prévisibles. C'est également le cas, de ses coéquipiers ; plusieurs impacts de balles ayant été relevés sur leur véhicule.

La veille, au Sable d'Olonne, une gendarme adjointe volontaire a été prise en otage, ligotée pendant quatre heures, dans les locaux de gendarmerie par des narcotrafiquants qui entendaient récupérer 330 kg de cocaïne saisis trois jours plus tôt.

C'est clair ! La pègre est sans limite .

La police doit pouvoir répliquer, sans état d'âme, et les truands en être informés...

C'est cela la vraie prévention.

SABLES D'OLONNE (85) - 3 mars 2002

Aussi fort que le cartel de Medellin...

Voulant récupérer les 330 kilos de cocaïne, saisis le 27 février, six individus armés et cagoulés ont investi la gendarmerie vers 1h30. Ils ont pris la fuite vers 5 h 30 après avoir pris en otage, ligotée pendant quatre heures, une gendarme adjointe volontaire de 20 ans qui se trouvait seule dans les locaux.

Ils sont partis bredouilles après avoir retourné les locaux de la gendarmerie.

La jeune gendarme est saine et sauve. Nous saluons son courage...

Comme c'est parti, cette agression inouïe risque d'allonger ce qu'il convient d'appeler, aujourd'hui, la liste des événements ordinaires...

CALVI (20) - 2 mars 2002

Compte rendu d'un événement ordinaire...

Ce sont pas moins d'une quinzaine de coups de feu qui ont retenti à SANTA CATALINA, sur la route de l'aéroport de CALVI. Dix douilles ont été retrouvées sur place, dont certaines sur le mur d'enceinte du cantonnement de la gendarmerie.

Après les gendarmeries de Borgo et Ajaccio, SANTA CATALINA vient d'être consacrée terrain de sport de "sauvageons confirmés". Heureusement : Pas de blessé !

Le colonel Roland GILLES, a, selon l'AFP, condamné "fermement cette action dont les conséquences auraient pu être irréparables".

En soit, les conséquences sont déjà irréparables... Où est l'autorité de l'État !

CONFLANS-SAINT-HONORINE (78) - 2 mars 2002

Compte rendu d'un événement ordinaire...

Une vingtaine de "sauvageons", venus du quartier des Hautes-Roches, ont investi le supermarché de la ville et s'en sont pris au vigile avec lequel ils avaient eu un différend...

Les policiers, appelés sur place, ont été pris pour cible alors qu'ils tentaient d'interpeller "le mâle dominant". Divers projectiles ont été lancés contre eux. Les policiers craignant qu'un client ne soit blessé ont préféré renoncer à l'interpellation et laisser s'enfuir leurs agresseurs...

C'est cela la force injuste de la "LOI"...

TOULON (84) - 1er mars 2002 

Un "sauvageons" a été mis en examen après avoir heurté volontairement un policier minicipal qui tentait de stopper sa course folle. Il roulait en plein centre ville à plus de 100 km/h. Pousuivi pour "violences volontaires avec préméditation sur agent de la force publique avec arme par destination, défaut d'assurance et de permis de conduite, vitesse excessive et refus d'optempérer" il a été incarcéré.

Le policier minicipal qui effectuait des contrôles de vitesse a été projeté à plus de 8 mètres. Souffrant d'un traumatisme cranien et de multiples contusions et hématomes, il a été hospitalisé.

AJACCIO - BASTIA (20) - 1er mars 2002

 

La langue est la pire et la meilleure des chose...

Plusieurs centaines de lycéens manifestant pour la généralisation de l'enseignement de la langue Corse se sont comportés en "sauvageons".

A Ajaccio, les CRS postés devant la préfecture et le commissariat ont subi les jets nourris d'oeufs et de pierres. Des vitres de magasins ont volé en éclats et des véhicules ont été endommagés.

A Bastia, le directeur départemental de la sécurité publique a été sérieusement blessé au visage et a dû être transporté à l'hôpital.

POISSY (78) - 1er mars 2002

Des "sauvageons" "intifadatesques" et connus des services de police, ont pu être interpellés en flagrant délit alors qu'ils lançaient des pierres sur le poste de police de Beauregard et, accessoirement, sur les policiers.

Depuis plusieurs jours, des "jeunes gens", âgés de 15 à 17 ans, s'abandonnaient à ce genre "d'incivilités" sur les policiers et, accessoirement, sur le poste de police situé dans un quartier sensible...

Une paille !

UPIE ( 26) - 28 février 2002

Un gendarme de la brigade de Chabeuil, âgé de 41 ans et père de 3 enfants, a été grièvement blessé par balles alors qu'il intervenait pour un différend familial.

Sérieusement touché à bout portant à l'épaule et au thorax, il a dû, en urgence, être transporté à l'hôpital de VALENCE. Devant la gravité de ses blessures, il a été transféré par hélicoptère dans un service spécialisé en neurologie et cardiologie de l'hôpital de BRON dans la banlieue lyonnaise pour y être opéré.

Selon la gendarmerie, son état de santé est sérieux mais ses jours ne seraient pas en danger.

Son agresseur, qui avait pris la fuite, s'est finalement rendu à la brigade de gendarmerie de Chabeuil où il a été placé en garde à vue.

AÉROPORT ROCHAMBEAU (Guyane) - 27 février 2002

Le mot d'ordre de mobilisation générale lancé par l'Union des Travailleurs Guyanais (UTG) a eu pour effet d'empêcher les passagers d'un vol en partance pour Paris de procéder à l'enregistrement de leur bagages.

Les gardes mobiles ont été mis à contribution pour rétablir l'ordre. S'en sont suivies des échauffourées, six gendarmes blessés ont du être évacués vers le centre hospitalier de Cayenne.

MANTES-LA-JOLIE (78) - 26 février 2002

Une cinquantaine de "sauvageons" s'en sont pris à une patrouille de police effectuant des contrôles d'identité dans le quartier du "Val Fourré". Des jets de projectiles sur les policiers ont très vite pris le pas des insultes et menaces.

Complètement débordée la patrouille de police a dû faire appel aux renforts. Un policier a eu une arcade sourcilière ouverte.

ANNONAY (07) - 26 février 2002

Alors qu'elle intervenait dans le quartier Sacoga pour un incendie de voiture, une patrouille de police a été la cible de jets de pierres de la part d'une bande de "sauvageons" encagoulés qui avaient pris soin de neutraliser l'éclairage public.

Il aura fallu l'arrivée de renforts pour permettre au Sapeurs Pompiers de circonscrire l'incendie du véhicule qui avait été volé à ANNONAY ainsi qu'un autre allumé dans un conteneur apposé au mur d'une maison.

 

Les chiffres noirs de la délinquance

En Île de FRANCE

de 1998 à 2000

AGRESSIONS

733.784

VOLS

865.208

CAMBRIOLAGES

1.040.441

AGRESSIONS  SEXUELLES

76.664

AGRESSIONS ENTRE PROCHES

120.472

VOLS DE VOITURES

1.631.849

VOLS A LA ROULOTTE

2.058.978

DÉGRADATIONS DE VÉHICULES

2.069.930

Le tableau ci-dessus a été réalisé en rapprochant le pourcentage de chaque catégorie d'infractions à la population de l'Île de France : 10.952.011 habitants (décret 2000-1021 du 17 octobre 2000 authentifiant les résultats du recensement général de la population en 1999)

Ces chiffres sont la traduction de l'enquête menée par le centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (C.E.S.D.I.P) commandée par le Conseil Régional d'Île de France et fondée sur 10.504 entretiens.

Le C.E.S.D.I.P a effectué une vaste enquête de "victimation" auprès des Franciliens couvrant les années 1998 à 2000.

  • 6,7 % des personnes interrogées disent avoir été victimes d'une agression
  • 7,9 % victimes d'un vol personnel
  • 9,5 % victimes d'un cambriolage
  • 0,7 % victimes d'une agression sexuelle
  • 1,1 % victimes d'une agression entre proches
  • 14,9 % victimes d'un vol de voiture
  • 18,8 % victimes d'un vol à la roulotte
  • 18,9 % victimes d'une dégradation de leur véhicule
    Avec près de 8.600.000 infractions

    sur une période de 3 ans

    8 Franciliens sur 10

    disent avoir été victimes d'une infraction.

      Les statistiques nous mentiraient-elles ?

Le ministère de l'Intérieur a annoncé, en début d'année 2002, une augmentation des crimes et délits de 7,69 % ce qui porterait le nombre des faits constatés, en 2001, à 4 millions environ.

Pour la seule Île de France, si l'on se réfère aux conclusions de l'enquête du CESDIP une moyenne de 3 millions de Franciliens disent avoir été, sur une année, victimes d'une infraction...

Cherchez l'erreur !

Selon l'un des trois auteurs de la recherche du CESDIP :

"Une enquête de victimation n'est pas autre chose que le sentiment qu'a la victime de l'être. Ce n'est pas moins crédible qu'un compteur statistique, c'est un autre compteur."

 

EVREUX (27) - 25 février 2002

Armés de battes de base-ball, d'engins incendiaires, une bande de "sauvageons" a harcelé la police pendant plus de trois heures dans les quartiers de la Madeleine et Nétreville à EVREUX.

Plusieurs dizaines de véhicules ont été incendiés ou dégradés ; des vitrines ont volé en éclats.

Ces émeutes faisaient suite au décès, la veille au CHU de ROUEN, d'un individu connu des service de police. Il avait ingéré plusieurs sachets de cocaïne lors de son interpellation.

AVIGNON (84) - 22 février 2002

LEÇON DE CHOSE...

Quatre "sauvageons" ont été condamnés à un mois de prison ferme par le Tribunal pour enfants d'AVIGNON et ont été incarcérés sur le champ à la Maison d'Arrêt de Luynes (13).

Convoqués au Tribunal pour répondre d'une tentative de vol de véhicule, ils ont fait montre "d'impertinence" et manifesté une attitude provocatrice...

Le Tribunal n'a pas aimé. Le Procureur encore moins, il avait requis six mois fermes.

Si le même traitement était infligé à ceux qui, quotidiennement, outragent les policiers, manifestent à leur endroit des attitudes provocatrices allant même jusqu'à mettre en péril leur intégrité physique, gageons que nous arrêterions de marcher sur la tête.

Il n'est pas interdit de rêver...

AMIENS (80) - 21 février 2002

Huit voitures de police venant de Limoges et destinées au commissariat de ROUBAIX ont été incendiées.

Vers trois heures du matin, des Renault scénic tout juste sorties d'usine ont été réduites à l'état d'épaves alors qu'elles attendaient, sagement, sur un camion plateau d'être livrées. Le camionneur avait fait une halte à son domicile situé dans un quartier sensible d'Amiens.

Selon l'AFP, l'origine accidentelle ou criminelle n'était pas encore déterminée. Ben voyons !