Alors que la présidente de la 14° chambre
du Tribunal correctionnelle de Nanterre eut prononcé
la condamnation de 12 délinquants impliqués
dans un trafic de stupéfiants, une vingtaine de
"sauvageons", venus en "soutien", se sont
littéralement jeté sur les policiers
présents pour garantir la
sérénité des débats. Un policier a été blessé.
L'auteur des coups a pu être interpellé dans la
salle d'audience... Peut-être la Justice va-t-elle - enfin ! -
comprendre ce à quoi est confrontée la police
pour garantir, dans la rue cette fois, la paix publique
?
La Cours d'Assises de Lyon a confirmé la
condamnation à la perpétuité, 20 ans et
15 ans de réclusion criminelle, prononcée en
février 2000 par la Cour d'Assises de CHAMBERY (73),
à l'encontre des trois auteurs du hold-up de THONON
les BAINS (74) en juillet 1995. Le sous-brigadier Denis HOOG avait été
abattu, fauché par une rafale d'arme automatique
tirée dans le dos. Le brigadier-chef Michel LOISEAU,
griévement blessé, ne se dépace plus
aujourd'hui qu'à l'aide d'une canne. Lors de leur arrestation René SALUN et Pierre
PALATIN, les braqueurs, avaient déjà un lourd
passé judiciaire. qui sont en
liberté...
Des motards de la police ayant pris en chasse un
"jeune" conduisant une moto volée sont tombés
dans un véritable guet-apens, cité de la
Croix-Petit à Cergy, où le délinquant
s'était réfugié. Accueillis à jets de pierres et par un flot
d'insultes, les policiers ont dû faire appel à
des renforts. Avec une rare violence, des cocktails Molotov et des
chariots de supermarché ont été alors
lancés sur les forces de l'ordre par une quarantaine
de "sauvageons" ; quatre véhicules de police ont
été endommagés.
PRÉSOMPTION DE
CULPABILITÉ
Dans sa livraison du 4
mars 2002, le " Parisien " s'est fait l'écho de la
création d'une " commission d'enquête " suite
à de supposées violences policières
perpétrées, en fin d'année
dernière, à CHATENAY-MALABRY (92), POISSY (78)
et dans le 20ème arrondissement de Paris ,
notamment. Cette " commission
d'enquête " initiée par la ligue des droits de
l'Homme, le syndicat des avocats de France et le syndicat de
la magistrature se propose, durant les prochains mois, de se
rendre sur le terrain afin " d'entendre " toutes les parties
concernées : PLAIGNANTS, POLICIERS et
MAGISTRATS. En fait comme le
souligne un membre de la " commission " : " Les cas auxquels
nous nous intéressons sont des cas où la
justice a été saisie mais n'a pas donné
suite ". C'est à dire,
comme l'indique le " Parisien ", les cas de "
perquisitions
musclées à la mauvaise adresse, les
maltraitances en garde à vue et/ou les
contrôles d'identité violents
" La FPIP tient à
préciser que les policiers n'ont pas à
être entendus, obligation de réserve oblige,
par des " commissions " qui, en l'espèce, n'ont
aucune légitimité
particulière. Le contrôle des
actions de police reste de la compétence du Parquet
et de leur hiérarchie et, dans le cadre d'une
commission d'enquête, des
Assemblées. privilégiée
ce genre d'initiative
relève de la pure provocation
!
Tout est question de
nuances
La Loi* complétant la Loi*
renforçant la protection de la présomption
d'innocence et les droits des victimes vient de
paraître au J.O*. De la
sémantique pour les présumés
innocents Quelques exemples de toilettage du
code de procédure pénale : · Loi n° 2000-516 du 15 juin
2000 · Loi n° 2002-307 du 4 mars
2002 · JO du 5 mars 2002
Un "sauvageons" - de 16 ans ! - a reconnu avoir commis
360 vols avec violences en trois mois. Des personnes
âgées et handicapées étaient ses
victimes privilégiées. Ils sévissait,
notamment, dans le quartier du Mirail. Le "sauvageons" a été placé sous
mandat de dépôt alors que 32 faits,
"seulement", avaient été établis
à son encontre lors de son interpellation le 1er mars
2002. qui restent aussi
longtemps en liberté...
Une opération de police d'envergure,
menée dans différents quartiers de la ville
par soixante policiers des SRPJ de Lyon et d'Annecy soutenus
par le GIPN de Lyon, a permis l'interpellation de six
individus soupçonnés d'avoir, en octobre
dernier, mené de véritables guérillas
de rue. Le commissariat de police avait été
attaqué par une centaine de "sauvageons" ; un local
de police installé dans un quartier sensible avait
été incendié et complètement
détruit ; 41 voitures avaient été
incendiées, l'une d'entre elle ayant
été préalablement piégée
à l'aide de 5 bouteilles de gaz. L'incendie
s'était propagé à un immeuble
voisin. Ces graves événements faisaient suite
à la mort de quatre jeunes qui, ayant voulu
échapper à un contrôle de police,
avaient encastré leur voiture sur un muret à
plus de 120 kms/heures. Le conducteur n'avait pas de
permis Parmi les suspects, trois sont très connus
des services de police pour des affaires de vols et de
violences, un faisait même l'objet d'un mandat
d'arrêt. qui sont actuellement
en liberté...
Les policiers
municipaux de la FPIP manifestent... Venus de toute la France pour
réclamer des moyens leur permettant d'assurer leurs
missions de protection des personnes et des biens, les
policiers municipaux se sont retrouvés en
début d'après midi place de la
Nation. Le cortège de près
de 5000 personnes s'est ensuite étiré
jusqu'à la place de la
République. S'emparant d'une citation de
Maurice BARRES : "Où manque la force,
le droit disparaît, où apparaît la force,
le droit commence a rayonner
"
Les policiers municipaux ont
revendiqué haut et fort une reconnaissance de leurs
missions face au climat délétère qui se
développe partout sur le territoire, des moyens en
armement et un véritable statut calqué sur
celui de la police nationale.
La préfecture de BASTIA a été
visée par une rafale d'arme automatique probablement
partie d'un véhicule en mouvement. Plusieurs
impacts ont pu être relevés sur la
façade du bâtiment situé en plein centre
ville. La brigade de gendarmerie de l'Ile Rousse a
essuyé cinq coups de feu, les impacts ont
été retrouvés sur la façade
à quelques centimètres des fenêtres des
appartements des gendarmes ; elle avait déjà
été mitraillée le 16 mai 1996. Heureusement, il n'y a pas eu de blessé... Pour
cette fois !
Appelé place de Stalingrad à PARIS X
pour un cambriolage, une gardien de la paix a
été blessé par balle alors qu'il
procédait à l'interpellation du cambrioleur.
Ce dernier, connu des services de police, s'est
emparé de l'arme du policier et a tiré
à deux reprises le blessant au pied. Le fonctionnaire de la PUP du 10ème
arrondissement a dû être
hospitalisé. qui sont actuellement
en liberté...