retour au sommaire

NANTERRE (92) - 14 mars 2002

Alors que la présidente de la 14° chambre du Tribunal correctionnelle de Nanterre eut prononcé la condamnation de 12 délinquants impliqués dans un trafic de stupéfiants, une vingtaine de "sauvageons", venus en "soutien", se sont littéralement jeté sur les policiers présents pour garantir la sérénité des débats.

Un policier a été blessé. L'auteur des coups a pu être interpellé dans la salle d'audience...

Peut-être la Justice va-t-elle - enfin ! - comprendre ce à quoi est confrontée la police pour garantir, dans la rue cette fois, la paix publique ?

LYON (69) - 13 mars 2002

La Cours d'Assises de Lyon a confirmé la condamnation à la perpétuité, 20 ans et 15 ans de réclusion criminelle, prononcée en février 2000 par la Cour d'Assises de CHAMBERY (73), à l'encontre des trois auteurs du hold-up de THONON les BAINS (74) en juillet 1995.

Le sous-brigadier Denis HOOG avait été abattu, fauché par une rafale d'arme automatique tirée dans le dos. Le brigadier-chef Michel LOISEAU, griévement blessé, ne se dépace plus aujourd'hui qu'à l'aide d'une canne.

Lors de leur arrestation René SALUN et Pierre PALATIN, les braqueurs, avaient déjà un lourd passé judiciaire.

C'est fou le nombre de salopards rédivistes

qui sont en liberté... 

 CERGY (95) - 10 mars 2002

Des motards de la police ayant pris en chasse un "jeune" conduisant une moto volée sont tombés dans un véritable guet-apens, cité de la Croix-Petit à Cergy, où le délinquant s'était réfugié.

Accueillis à jets de pierres et par un flot d'insultes, les policiers ont dû faire appel à des renforts.

Avec une rare violence, des cocktails Molotov et des chariots de supermarché ont été alors lancés sur les forces de l'ordre par une quarantaine de "sauvageons" ; quatre véhicules de police ont été endommagés.

 

COMMUNIQUE 08/03/2022

PRÉSOMPTION DE CULPABILITÉ…

Dans sa livraison du 4 mars 2002, le " Parisien " s'est fait l'écho de la création d'une " commission d'enquête " suite à de supposées violences policières perpétrées, en fin d'année dernière, à CHATENAY-MALABRY (92), POISSY (78) et dans le 20ème arrondissement de Paris , notamment.

Cette " commission d'enquête " initiée par la ligue des droits de l'Homme, le syndicat des avocats de France et le syndicat de la magistrature se propose, durant les prochains mois, de se rendre sur le terrain afin " d'entendre " toutes les parties concernées : PLAIGNANTS, POLICIERS et MAGISTRATS.

En fait comme le souligne un membre de la " commission " :

" Les cas auxquels nous nous intéressons sont des cas où la justice a été saisie mais n'a pas donné suite ".

C'est à dire, comme l'indique le " Parisien ", les cas de " perquisitions musclées à la mauvaise adresse, les maltraitances en garde à vue et/ou les contrôles d'identité violents "

La FPIP tient à préciser que les policiers n'ont pas à être entendus, obligation de réserve oblige, par des " commissions " qui, en l'espèce, n'ont aucune légitimité particulière.

Le contrôle des actions de police reste de la compétence du Parquet et de leur hiérarchie et, dans le cadre d'une commission d'enquête, des Assemblées.

Au moment où les policiers sont la cible

privilégiée…

ce genre d'initiative relève de la pure

provocation !

 

 

COMMUNIQUE 08/03/2022

Tout est question de nuances…

La Loi* complétant la Loi* renforçant la protection de la présomption d'innocence et les droits des victimes vient de paraître au J.O*.

Pas un mot de plus sur les droit des victimes…

De la sémantique pour les présumés innocents

Quelques exemples de toilettage du code de procédure pénale :

  • Articles 63, 77 et 154 : les mots " des indices faisant présumer " sont remplacés par les mots " une ou plusieurs raisons de soupçonner "
  • Articles 62, 153 et 706-57 : Les mots " aucun indice faisant présumer " sont remplacés par " aucune raison plausible de soupçonner "
  • Article 78 : Les mots " n'existent pas d'indices faisant présumer " sont remplacés par " il n'existe aucune raison plausible de soupçonner "
  • Article 63-1 : Les mots " qu'elle a le droit de ne pas répondre aux questions qui lui sont posées par les enquêteurs " sont remplacés par les mots " qu'elle a le choix de faire des déclarations, de répondre aux questions qui lui seront posées et de se taire "
  • Article 63-2 :Les mots " sans délais " sont replacés par le mot " immédiatement " (délai prévu à l'article 63-1).
INUTILE D'EN RAJOUTER

 

· Loi n° 2000-516 du 15 juin 2000

· Loi n° 2002-307 du 4 mars 2002

· JO du 5 mars 2002

TOULOUSE (31) - 7 mars 2002

Un "sauvageons" - de 16 ans ! - a reconnu avoir commis 360 vols avec violences en trois mois. Des personnes âgées et handicapées étaient ses victimes privilégiées. Ils sévissait, notamment, dans le quartier du Mirail.

Le "sauvageons" a été placé sous mandat de dépôt alors que 32 faits, "seulement", avaient été établis à son encontre lors de son interpellation le 1er mars 2002.

Oui, vraiment, c'est fou le nombre de salopards connus des services de police

qui restent aussi longtemps en liberté...

 

THONON-LES-BAINS (74) - 6 mars 2002

Une opération de police d'envergure, menée dans différents quartiers de la ville par soixante policiers des SRPJ de Lyon et d'Annecy soutenus par le GIPN de Lyon, a permis l'interpellation de six individus soupçonnés d'avoir, en octobre dernier, mené de véritables guérillas de rue.

Le commissariat de police avait été attaqué par une centaine de "sauvageons" ; un local de police installé dans un quartier sensible avait été incendié et complètement détruit ; 41 voitures avaient été incendiées, l'une d'entre elle ayant été préalablement piégée à l'aide de 5 bouteilles de gaz. L'incendie s'était propagé à un immeuble voisin.

Ces graves événements faisaient suite à la mort de quatre jeunes qui, ayant voulu échapper à un contrôle de police, avaient encastré leur voiture sur un muret à plus de 120 kms/heures. Le conducteur n'avait pas de permis

Parmi les suspects, trois sont très connus des services de police pour des affaires de vols et de violences, un faisait même l'objet d'un mandat d'arrêt.

C'est fou le nombre de salopards connus des services de police

qui sont actuellement en liberté...

PARIS - 6 mars 2002

Les policiers municipaux de la FPIP manifestent...

Venus de toute la France pour réclamer des moyens leur permettant d'assurer leurs missions de protection des personnes et des biens, les policiers municipaux se sont retrouvés en début d'après midi place de la Nation.

Le cortège de près de 5000 personnes s'est ensuite étiré jusqu'à la place de la République.

S'emparant d'une citation de Maurice BARRES :

"Où manque la force, le droit disparaît, où apparaît la force, le droit commence a rayonner "

Les policiers municipaux ont revendiqué haut et fort une reconnaissance de leurs missions face au climat délétère qui se développe partout sur le territoire, des moyens en armement et un véritable statut calqué sur celui de la police nationale.

BASTIA (20) - 5 mars 2002

La préfecture de BASTIA a été visée par une rafale d'arme automatique probablement partie d'un véhicule en mouvement. Plusieurs impacts ont pu être relevés sur la façade du bâtiment situé en plein centre ville.

La brigade de gendarmerie de l'Ile Rousse a essuyé cinq coups de feu, les impacts ont été retrouvés sur la façade à quelques centimètres des fenêtres des appartements des gendarmes ; elle avait déjà été mitraillée le 16 mai 1996.

Heureusement, il n'y a pas eu de blessé... Pour cette fois !

PARIS (75) - 4 mars 2002

Appelé place de Stalingrad à PARIS X pour un cambriolage, une gardien de la paix a été blessé par balle alors qu'il procédait à l'interpellation du cambrioleur. Ce dernier, connu des services de police, s'est emparé de l'arme du policier et a tiré à deux reprises le blessant au pied.

Le fonctionnaire de la PUP du 10ème arrondissement a dû être hospitalisé.

C'est fou le nombre de salopards connus des services de police

qui sont actuellement en liberté...