DEUX POLICIERS TOMBENT DANS UN
GUET-APENS Appelés pour procéder à
l'enlèvement d'un véhicule abandonné
dans la cité des "TARTERETS", les policiers
étaient attendus par une bande d'une trentaine de
"sauvageons" encagoulés et casqués. Avec force
pavés et projectiles divers, ils ont obligé
les policiers à se réfugier derrière la
dépanneuse qui les accompagnait. Deux policiers ont
été blessés ; les vitres du
véhicule de police ont volé en éclats
et, au passage, les "sauvageons" se sont emparés de
la radio, de gilets pare-balles et autres carnets de
PV... Les grenades lacrymogènes tirés par la
BAC, venue en renfort, a permis de dégager les
policiers. Les "sauvageons" se sont évaporés,
aucune interpellation n'a pu être
effectuée. L'intolérable
agression dont ont été victimes deux
policiers dans la cité des Tarterêts,
illustre l'état d'esprit des "caïds"
des cités sensibles ; elle résonne
comme un défi lancé au nouveau
gouvernement : Faute de
reconquête du terrain, faute de redonner
à l'uniforme sa charge affective, le lutte
contre l'insécurité, première
priorité du gouvernement, est perdue avant
d'avoir commencé... Monsieur Nicolas
SARKOSY, vos policiers attendent des directives...
et les Français qui militent pour une police
forte, respectée et efficace vous
observent. Philippe
BITAULD
Ayant écopé, en première
instance, pour 5 affaires de" 62 ANS DE PRISON et 2
CONDAMNATIONS A PERPÉTUITÉ" pour vols à
main armé, homicide et tentatives d'homicides,
Jean-Pascal ALDROVANDI répond aujourd'hui, en appel
devant les Assises de l'Isère, de l'assassinat d'un
motard de la police nationale commis en février 1997
à LYON ainsi que des tentatives d'assassinats de deux
policiers commises en juin 1995 à VIENNES (38) ; un
policier a été blessé à la
cuisse et son collègue a perdu un oeil.
La Cour d'Assises de Paris aura à
connaître aujourd'hui de l'appel formé par six
individus et le Parquet suite aux condamnations
prononcées par la Cour d'Assises Angers en
1997. Le 6 mars 1997, six individus auteurs d'un braquage
dans un supermarché de Pellouailles-les-Vignes,
près d'Angers, faisaient feu sur les gendarmes
arrivés sur les lieux. Quatre gendarmes
étaient blessés dont l'un très
grièvement, il est aujourd'hui
paraplégique. L'audience des Assises Angers avait été,
à l'époque, interrompue à la suite des
menaces de mort proférées à l'encontre
de l'avocat général ; un 357 magnum avait
été retrouvé derrière le
distributeur de boissons situé dans l'enceinte du
palais de justice...
Un policier a été blessé lors de
l'interpellation du "sauvageon" de 16 ans qui circulait, au
volant d'une voiture volée, à plus de 100
Kms/h dans les rues de Nancy. En tentant d'échapper aux forces de l'ordre, il
a envoyé au fossé la voiture de police qui le
pourchassait et terminé sa course en percutant le
véhicule de police mis en barrage. Le "sauvageon", déjà connu des services
de police (ben voyons !), a été placé
en maison de détention dans l'attente de sa
présentation au tribunal pour enfant...
Un policier de 31 ans a été roué
de coups à l'issue d'une rencontre de football
à laquelle il venait de participer. Quatre individus, dont un animateur sportif, se sont
acharnés sur lui alors qu'il était à
terre. L'un des agresseurs l'avait reconnu pour avoir eu
affaire à lui... Blessé à la tête et à la
mâchoire, il a dû subir, en urgence, une
intervention chirurgicale. Il pourrait garder des
séquelles de son agression.
Deux individus circulant à bord d'une Peugeot
406 volée ont été pris en flagrant
délit alors qu'ils forçaient les serrures
d'une autre 406. A la vue de la patrouille, ils se sont
engouffrés dans leur voitures et foncé sur les
deux policiers qui leur barraient la route. En se jetant
à terre pour éviter la "voiture tueuse" l'un
des policiers a été blessé. Abandonnant
un peu plus loin leur 406, ils se sont emparés par la
force d'un autre véhicule, arrachant de son volant la
conductrice. Pris en chasse sur la francilienne, ils ont pu
s'échapper.
Suite à un accident sur l'autoroute A31,
à hauteur de Custines, un policier qui effectuait le
constat a été fauché par une voiture et
tué sur le coup. Le conducteur a terminé sa
course sur le véhicule de police dont les effectifs
s'attachaient à faire ralentir la circulation suite
au premier accident. Le conducteur, 22 ans, a reconnu qu'il fumait du
hachisch au moment des faits. Une expertise toxicologique a
été ouverte ainsi qu'une information pour
homicide involontaire.
Alors qu'il procédait, vers 23 heure, à
l'interpellation en flagrant délit d'un cambrioleur
dans une boulangerie de Rodez un policier a
été poignardé. La lame a
traversé la plèvre et perforé le
poumon. Grièvement blessé il a dû
être conduit à l'hôpital. Son agresseur, toxicomane notoire, très connu
des services de police, a pu être
neutralisé.
Alors qu'il rentrait d'un patrouille dans un quartier
sensible de Maubeuge, un véhicule de police a
été violemment percuté à un
carrefour par un autre véhicule circulant à
vive allure et lui ayant refusé la priorité.
Le conducteur n'avait ni permis de conduire ni
assurance… Il était connu des services de police
pour vol. Suite au choc, le conducteur du véhicule de
police a été éjecté. Christophe,
27 ans, décédera peu de temps après
à l'hôpital laissant un enfant de quatre mois.
Ses trois collègues, passagers, ont été
blessés dont l'un sérieusement. La Fédération Professionnelle
Indépendante de la police tient à faire part
de sa douleur à son père, major à
Maubeuge, sa mère, agent administrative au
commissariat de Maubeuge, sa famille, ses amis et
collègues.
Une trentaine d'individus armés et
cagoulés ont pris en otage un gendarme et un gendarme
adjoint de la brigade de LA FOA alors qu'ils
étaient venus leur demander de lever un barrage mis
en place sur la route territoriale N°1 Deux escadrons de gendarmerie ont donné
l'assaut pour dégager la route et libérer
leurs collègues. Un gendarme a été
blessé par balle lors de cette action et
évacué vers le centre hospitalier de
Nouméa.
Un commando de quatre truands armés ont investi
l'hôpital de Font Pré de Toulon afin de
libérer un détenu hospitalisé. Vers 01 h 30, ils ont fait irruption dans le hall de
l'hôpital en tirant plusieurs coups de feu et blessant
le concierge. Puis, prenant en otage un maître chien,
ils l'ont obligé, sous la menace de leurs armes,
à les conduire dans le service réservé
aux détenus. Un échange de coups de feu
à alors eu lieu entre les truands et les policiers
assurant la garde du détenu. Devant la
résistance opposée, ils ont pris la fuite
libérant leur otage. Deux d'entre eux, connus des
services de police et soupçonnés d'avoir
participé à une quarantaine de braquages, ont
pu être interpellés
Une dizaine de "sauvageons" encagoulés ont
défoncé le rideau de fer du poste de police du
quartier la Reynerie à l'aide d'une
voiture-bèlier avant de mettre le feu au local et
prendre la fuite. Des armoires ont été forcées...
L'incendie a pu être rapidement maîtrisé
par les pompiers.
Une cinquantaine de personnes venus réclamer la
libération de trois "sauvageons" interpellés
pour recel de scooter ont dû être
dispersées au gaz lacrymogène alors qu'elles
prétendaient investir le poste de police du quartier
de Cronenbourg (encore lui !). Les policiers ont dû baisser la grille du bureau
de police devant les menaces de représailles
véhémentes proférées à
leur encontre.
Un motard de la police a été
volontairement renversé lors d'une course poursuite
avec un automobiliste qui avait refusé
d'obtempérer à un contrôle.
Blessé, il a été conduit à
l'hôpital où dix jours d'arrêt de travail
lui ont été délivrés. Trois véhicules de police lancés
à la poursuite du chauffard sur les communes de
Villejuif, Chevilly-Larue, Athis-Mons et enfin THAIS ont
été également percutés à
plusieurs reprises. L'individu a finalement été
interpellé et placé en garde à
vue.
La mairie de Vannes a
annoncé qu'une rue de la ville sera rebaptisée
du nom du lieutenant Régis RYCKEBUSCH, policier
assassiné dans la nuit du 8 au 9 avril 2002 dans
l'enceinte du commissariat de police. Élevé, à
titre posthume, au rang de chevalier de la Légion
d'Honneur et décoré des médailles
d'Honneur de la police et d'Or du courage et
dévouement, Régis recevra ainsi l'hommage des
vannetais qui ne veulent pas oublier... Le conseil municipal
devrait se prononcer le 13 mai 2002.
Un homme de 34 ans interpellé après une
course poursuite de trois quarts d'heure. L'individu avait
foncé sur un véhicule de police, refusant de
se soumettre à un contrôle de routine. Il a
foncé sur un policier à terre et
percuté des voitures qui se mettaient en travers de
sa route. L'individu est connu des services de police (23
condamnations) pour des faits similaires qui lui ont valu 2
ans de prisons. Il a été interpellé
après que les fonctionnaires aient tiré dans
les pneus de son véhicule. Il avait traversé
le centre ville à plus de 170 km/h en grillant 5
feux, empruntant des sens interdits voire des
trottoirs.
Trois policiers ont été blessés
par des jets de pierres et des cocktails molotov dans la
cité des Tarterets à Corbeil alors qu'ils
venaient prêter assistance aux Sapeurs Pompiers. Les
renforts, arrivés rapidement sur les lieux ont du
faire usage de flash-ball et de grenade lacrymogènes
pour les dégager. Trois véhicules de police ont été
endommagés, dont un sérieusement. Des
patrouilles dans le quartier ont permis de trouver un
chariot de supermarché rempli de pierres et contenant
une cinquantaine de cocktails molotov.
PRÉCONISÉ
DEPUIS 20 ANS PAR LA FPIP FAIT SON
CHEMIN... Les associations de gendarmerie
se prononcent sur la création d'un ministère
de la Sécurité... Le Comité d'Entente des
Associations de Gendarmerie (CEAG), qui regroupe quatre
associations de gendarmes, estime qu'un "grand
ministère de la Sécurité publique ou de
la Sécurité intérieure, coordonnant
police et gendarmerie, est une idée qui a tout pour
séduire". Mais, souligne-t-il, la mise en place d'un
ministère de la Sécurité,
préconisée par plusieurs candidats à
l'élection présidentielle, pour lutter contre
l'insécurité, "nécessite une
parité entre la police et la gendarmerie". Le CEAG
souligne cependant qu'une "telle évolution suppose un
profond changement d'état d'esprit", et de poser la
question: "les uns et les autres y sont-ils prêts
?"
Trois individus venus "s'inquiéter du sort" de
quatre autres, placés en garde à vue dans le
cadre d'une affaire de stupéfiants, ont
déclenché une échauffourée
à l'intérieur du poste de police du port de
Gennevilliers. Un des gardés à vue en a profité
pour se rebeller ; un autre a jeté à terre du
matériel informatique. Les policiers ont dû
faire usage de la force pour ramener l'ordre, deux ont
été blessés.
Suite à la publication
d'un "Livre Blanc sur la Justice" par l'Union Syndicale des
Magistrats (USM), le ministère de la Justice est
obligé de se mettre à table... 32 % des peines d'emprisonnement
ne sont pas exécutées...
et de faire de
l'épicerie : Explications d'un magistrat
proche du garde des Sceaux : Comme l'USM, la FPIP signe son
ralliement indéfectible à l'idéologie
de la tolérance zéro... ZÉRO
AMÉNAGEMENT...
Quatre individus auteurs de divers méfaits et
en possession d'armes ont été poursuivis
pendant plus de 60 kms par des véhicules de police et
de gendarmerie, alors qu'ils prenaient la fuite à
bord d'un véhicule volé. Ils étaient
recherchés, en autre, suite à une bagarre
près de Saumur au cours de laquelle ils avaient
tirés des coups de feu. Lorsque le véhicule volé est
tombé en panne d'essence, les policiers ont
tenté de faire sortir les individus qui se sont
rebellés. Dans le feu de l'action un gendarme
à fait usage de son arme blessant un des individus
recherchés et par méprise un policier.