Appelés pour une vingtaine de "sauvageons" qui
déambulaient dans la rue armés d'un fusil
à pompe et d'un pistolet, quatre gendarmes ont
été insultés et malmenés. Si les
armes se sont révélées être en
plastique, un individu de 21 ans s'est rebellé lors
de son interpellation. Placé en garde à vue à la
gendarmerie de Jouy-le-Moutiers, le délinquant a
été relâché le lendemain et sera
convoqué ultérieurement au tribunal de
Pontoise. Pour se venger les "sauvageons" ont jeté des
pierres dans la cour de la gendarmerie brisant la vitre
arrière d'un véhicule.
La "mal nommée" a été, une fois
de plus, le théâtre d'une agression sur les
forces de l'ordre. Une patrouille de police venue mettre fin à une
rixe dans le quartier du Val Fourré a
été prise à parti par une trentaine de
"sauvageons". Rapidement encerclés, les policiers ont
essuyé des jets de pierres. Ils ont dû pour
préserver leur intégrité physique faire
usage de leur flash-ball. Deux individus âgés de 16 et 18 ans ont
été mis en examen pour "actes
d'intimidation et menaces envers des personnes
exerçant une autorité publique pour qu'elle
s'abstienne d'effectuer un acte de sa mission" et
"violences aggravées".
Le syndicat de la magistrature
consterné... pas la FPIP ! Le syndicat de la magistrature s'est dit
"être consterné de voir la justice
contribuer, par de lourdes condamnations, à la
régression de la liberté d'expression et de
manifestation". Cette réaction fait suite à la
condamnation hier, par le tribunal correctionnel de
Strasbourg, d'un militant du collectif anti-mondialiste " NO
BODER" à huit mois de prison dont trois mois fermes
pour violence et outrage contre des policiers. Le 24 juillet lors d'une manifestation dans le centre
de Strasbourg, ce "militant" avait fracturé la main
d'un capitaine de police à l'aide d'un bâton ;
les blessures ayant entraîné une
incapacité totale de travail de 10 jours. Pour le syndicat de la magistrature, exercer des
violences contre un policier ne justifierait pas ce qu'il
qualifie de "peine extrêmement
sévère"... L'agression de policiers ne peut être confondue
avec la liberté d'expression et de manifestation.
C'est tout de même assez singulier que cette
évidence ait pu échapper à des
magistrats... De telles prises de positions, totalement
irresponsables, sonnent comme un encouragement. La FPIP, qui considère que la meilleure des
dissuasions reste l'exemplarité de la peine,
relève que cette décision de justice reste
très mesurée. En effet, l'article 222-12 du
nouveau code pénal punit de cinq ans d'emprisonnement
et de 70.000 € d'amende les violences ayant
entraîné une incapacité totale de
travail pendant plus de huit jours lorsqu'elles sont
commises, notamment, sur un fonctionnaire de la police
nationale.
Un policier a été blessé alors
qu'il participait, cité des "Beaudottes", au
contrôle d'identité d'une bande de "sauvageons"
fumant du haschisch et buvant de l'alcool sur la voie
publique. Dès le début du contrôle, les
fonctionnaires de la PUP et des CRS ont été
insultés. L'un deux a été
aspergé d'un liquide lui ayant provoqué des
brûlures au bras. Conduit à l'hôpital, un
arrêt de travail de 4 jours lui a été
notifié. Six jeunes, dont un de 15 ans, ont été
interpellés. Une "sauvageonne", concubine d'un des
délinquants, a été également
placée en garde à vue... elle était
venue au commissariat pour insulter les policiers !
Mais à qui confie-t-on nos
enfants? Circulant ivre à bord d'un véhicule non
assuré dont la carte grise était encore au nom
de l'ancien propriétaire, un jeune "animateur" de 21
ans a foncé délibérément sur la
grille du commissariat de police de Trappes. Peu avant, il avait causé un accident de la
circulation et... pris la fuite ! Ce fait divers serait, par les temps qui courent,
d'une grande banalité si ce triste sire faisait autre
chose que de s'occuper des "animations" des écoles
primaires d'Elancourt... Placé en garde à vue, il n'a pas
manqué de menacer et d'insulter copieusement les
policiers qui se sont constitués parties
civiles. Comme une incongruité ne va jamais seule,
l'affaire qui devait être jugé aujourd'hui en
comparution immédiate a été
renvoyée au 3 septembre devant le tribunal
correctionnel de Versailles. En effet l'administration a
oublié de se présenter à l'audience
pour réclamer réparation des quelques 15.000 €
de dégâts - une paille ! -causés par ce
"bon citoyen". Les choses ont bien changé !
Les policiers savent pouvoir compter, aujourd'hui, sur le
soutien de leur administration...
Un policier des compagnies républicaines de
sécurité a été
sérieusement blessé à la tête par
une pierre lancée par un individu faisant parti d'un
groupe de "ravers". Mécontents de se voir interdire la route menant
au site du "Technival 2002" un groupe de ravers a
provoqué un affrontement avec les forces de
l'ordre. C'est à l'occasion de cet affrontement que le
policier a été blessé. Souffrant d'un
traumatisme crânien, il a dû être
évacué en hélicoptère au centre
médical de JAUSIERS où il a été
placé en observation. A TOUT DIRE
: Cette grande messe consacrée
à la techno où la drogue n'était pas
absente n'était pas autorisée... Mais, elle
n'a pas été interdite ! La route qui y menait,
bouclée un moment par les compagnies, a dû
s'ouvrir devant la détermination des participants. En
somme, un blessé pour rien. Et puis, tout le monde le
sait, en France on fait comme on veut... Terrible tentation
!
Deux maîtres chiens de la police municipale de
Meaux ont été pris pour cibles alors qu'ils
patrouillaient en voiture dans la cité de la
Pierre-Collinet. Trois "sauvageons" leur ont jeté des pierres ;
deux ont touché le pare-brise, les deux autres la
portière côté passager. Quand ils ont fait demi-tour pour tenter de les
interpeller, un attroupement d'une vingtaine d'individus
s'est formé. Ils ont dû renoncer...
Lors d'un hold-up dans une supérette, un
policier a été gravement blessé d'une
balle au genou par l'un des braqueurs qui a tiré
à quatre reprises dans sa direction. Il a dû
subir une opération en urgence et risque de ne jamais
retrouver un usage normal de sa jambe. Un arrêt de
travail... d'au moins un an est déjà
prévisible. Les deux individus auteurs du braquage ont pris la
fuite en s'emparant d'un véhicule dont ils ont
expulsé la conductrice. Un peu plus tard, il ont
été repéré par une patrouille.
L'un deux a été immédiatement
interpellé ; son complice, connu des services de
police, a voulu prendre la fuite en tentant de renverser les
fonctionnaires. En état de légitime
défense, un policier a fait feu le blessant d'une
balle à la cuisse. Les enquêteurs ont retrouvé dans le
véhicule le butin d'un autre braquage commis dans un
magasin PICARD de Verrières-les-Buisson (91).
Un policier a été grièvement
blessé par des individus qu'ils tentaient de
contrôler avec l'un de ses collègues la brigade
anti-criminalité du XVIII°
arrondissement. En mission de surveillance dans le quartier de la
Goutte d'Or pour une affaire de transaction de
stupéfiants, ils ont vu arriver un véhicule
suspect. Le conducteur, les ayant probablement
repérés, n'a pas hésité à
foncer délibérément sur eux. Souffrant
d'un traumatisme crânien, d'une fracture du bras et de
luxations diverses, le blessé a dû être
évacué de toute urgence vers l'hôpital
Lariboisière. Le conducteur, connu des services de police, a pu
être interpellé ; son comparse,
également connu, s'est présenté peu de
temps après au commissariat de police. Y aura-t-il un électrochoc
? Malgré la volonté
affichée du nouveau gouvernement d'enrayer
la montée de la délinquance, force
est de constater que les agressions sur les forces
de l'ordre sont de plus en plus violentes et se
multiplient. L'agression de trois policiers le 24 juillet
à PANTIN, d'un gendarme à BONDOUFLE
le 30 juillet et la tentative d'homicide,
aujourd'hui, sur l'un des notres en sont les
dramatiques illustrations. Il faudra faire plus que de mettre des
motards en civil pour... "protéger" les
policiers en VTT comme c'est le cas dans l'Essonne
où l'expérience est tentée
depuis le 1er août. La Justice doit se montrer impitoyable. En
l'espèce, la meilleure prévention
reste l'exemplarité de la peine.
Les Adjoints de sécurité
en question... Hier, contrairement à l'ensemble des syndicats
de police, la FPIP, dès l'instauration du concept
emplois-jeunes dans la police, a fait montre de son
hostilité. Il lui est apparue, en effet, que le gouvernement
précédent, entretenant la confusion des
genres, entendait tout à la fois résorber le
chômage des "jeunes" et pallier les carences en
effectifs de la police nationale que l'inconsistance des
gouvernements successifs n'avait pas, en l'espèce, su
prévoir ou résorber. Cette opposition fondée sur une idée
simple : LA POLICE EST UN VRAI MÉTIER... A
conduit la FPIP à faire annuler, par le Conseil
d'État, les premières circulaires
ministérielles. Peu visionnaires, les représentants du
personnel siégeant en Comité Technique
Paritaire Central (CTPC) n'ont pas souhaité se saisir
de l'opportunité que leur offraient ces
décisions de justice pour mettre un terme à
cette chausse-trape. La FPIP, partie prenant du CTPC, a,
naturellement, réaffirmé son opposition au
concept emplois-jeunes. Aujourd'hui, le nouveau gouvernement entend mettre fin
à cette mauvaise idée. La FPIP s'en
félicite ; elle n'est dans le microcosme syndical -
assez curieusement ! - pas la seule. Il reste que nous
sommes, d'accord ou pas, collégialement responsables
de la situation ainsi créée ; le nouveau
gouvernement en étant le comptable... Aussi, la FPIP préconise, en priorité
absolue, l'intégration dans la Police Nationale des
ADS ayant obtenu leur concours et la création d'un
corps réservés à ceux qui auront
démontre une volonté et des capacités
réelles à exercer cette très honorable
profession.
Suite à l'agression dont ont été
victimes, vendredi, deux policiers (notre flash du 2
août) et le placement en garde à vue de leurs
agresseurs, deux cocktails molotov ont été
lancés, dans la nuit de samedi à dimanche,
dans la cour du commissariat mettant le feu au
véhicule de police... IL EST PLUS QUE TEMPS DE RESTAURER
L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT !
Licenciés pour
n'avoir pas riposté ? La Fédération Professionnelle
Indépendante de la Police apporte son soutien aux
convoyeurs de fonds licenciés par la Brink's pour
"faute professionnelle" suite à l'attaque de leur
fourgon, le 30 mai, par un commando puissamment
armé. Braqués au lance-roquettes, ils n'auraient
"pas riposté avec leur arme de service ; fait
montre d'une attitude de soumission..." Les billets de banque se sont envolés... Certes
! Les trois convoyeurs sont saufs... N'est ce pas
l'essentiel ? " On ne leur demande jamais de risquer leur
vie" a assuré Eric EHRAM, directeur de la
communication de la BRINK'S. Il a bien été
compris par les trois convoyeurs mis en cause. Assurément, ces étranges
décisions de licenciement relèvent, pour le
moins, de l'erreur manifeste d'appréciation. Elle ne
peuvent laisser insensibles les policiers dont l'usage de
l'arme est sans cesse sujet à
polémiques.
Augmentation des
salaires des ministres : D'UNE
AUGMENTATION La FPIP ( 9% aux
dernières élections paritaires) ne trouve pas
indécent que les ministres aient obtenu une
augmentation substantielle de leurs salaires.
Les
responsabilités qui sont les leurs doivent, ainsi que
l'a rappelé Michel CHARASSE, les mettre à
l'abri des tentations de " voler " ou " de devoir partir
"
Que dire alors de la
situation des policiers qui, outre leurs
responsabilités, risquent quotidiennement leur vie
comme en témoigne la terrible agression de PANTIN
? Contrairement au
Premier ministre qui n'était " pas demandeur " de
cette augmentation, la FPIP rappelle que les policiers - qui
gagnent dix fois moins que les ministres - sont eux "
demandeurs " d'une revalorisation de leurs
salaires. La FPIP entend
s'entretenir de cette question avec le ministre de tutelle
dès la rentrée
Philippe
Bitauld Le
02/08/2021
Rendus, à fins de perquisition, au domicile
d'un sauvageon interpellé pour vol avec violences,
les policiers ont été agressés par le
père et les deux frères de leur
"client". Une blessure à la lèvre à
nécessité 4 points de suture et 4 jours
d'arrêt de travail pour un commandant ; les blessures
au poignet de la gardienne de la paix, qui l'accompagnait,
ayant justifié 10 jours d'arrêt de
travail. Les quatre individus ont été
placés en garde à vue. IL EST PLUS QUE TEMPS DE RESTAURER
L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT !
Vers 4 h 30 ce matin, deux grenades ont
été lancées par dessus le mur
d'enceinte de la caserne de gendarmerie de
Solenzara. Les deux engins explosifs n'ont provoqué que
des dégâts matériels endommageant,
notamment, la porte d'entrée et un véhicule
stationné dans la cour de la caserne. Cet attentat qui fait suite à la destruction de
la caserne de CRS de FURIANI, le 18 juillet 2002, place, une
nouvelle fois, les forces de l'ordre en première
ligne... IL EST PLUS QUE TEMPS DE RESTAURER
L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT !