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VAUREAL (95) - 3 septembre 2002

Appelés pour une vingtaine de "sauvageons" qui déambulaient dans la rue armés d'un fusil à pompe et d'un pistolet, quatre gendarmes ont été insultés et malmenés. Si les armes se sont révélées être en plastique, un individu de 21 ans s'est rebellé lors de son interpellation.

Placé en garde à vue à la gendarmerie de Jouy-le-Moutiers, le délinquant a été relâché le lendemain et sera convoqué ultérieurement au tribunal de Pontoise.

Pour se venger les "sauvageons" ont jeté des pierres dans la cour de la gendarmerie brisant la vitre arrière d'un véhicule.

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

 

MANTES LA JOLIE (78) - 24 août 2002

La "mal nommée" a été, une fois de plus, le théâtre d'une agression sur les forces de l'ordre.

Une patrouille de police venue mettre fin à une rixe dans le quartier du Val Fourré a été prise à parti par une trentaine de "sauvageons".

Rapidement encerclés, les policiers ont essuyé des jets de pierres. Ils ont dû pour préserver leur intégrité physique faire usage de leur flash-ball.

Deux individus âgés de 16 et 18 ans ont été mis en examen pour "actes d'intimidation et menaces envers des personnes exerçant une autorité publique pour qu'elle s'abstienne d'effectuer un acte de sa mission" et "violences aggravées".

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

 

STRASBOURG (67) - 22 août 2002

Le syndicat de la magistrature consterné... pas la FPIP !

Le syndicat de la magistrature s'est dit "être consterné de voir la justice contribuer, par de lourdes condamnations, à la régression de la liberté d'expression et de manifestation".

Cette réaction fait suite à la condamnation hier, par le tribunal correctionnel de Strasbourg, d'un militant du collectif anti-mondialiste " NO BODER" à huit mois de prison dont trois mois fermes pour violence et outrage contre des policiers.

Le 24 juillet lors d'une manifestation dans le centre de Strasbourg, ce "militant" avait fracturé la main d'un capitaine de police à l'aide d'un bâton ; les blessures ayant entraîné une incapacité totale de travail de 10 jours.

Pour le syndicat de la magistrature, exercer des violences contre un policier ne justifierait pas ce qu'il qualifie de "peine extrêmement sévère"...

L'agression de policiers ne peut être confondue avec la liberté d'expression et de manifestation. C'est tout de même assez singulier que cette évidence ait pu échapper à des magistrats... De telles prises de positions, totalement irresponsables, sonnent comme un encouragement.

La FPIP, qui considère que la meilleure des dissuasions reste l'exemplarité de la peine, relève que cette décision de justice reste très mesurée. En effet, l'article 222-12 du nouveau code pénal punit de cinq ans d'emprisonnement et de 70.000 € d'amende les violences ayant entraîné une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours lorsqu'elles sont commises, notamment, sur un fonctionnaire de la police nationale.

C'est tout de même bien le cas...

 

SEVRAN (93) - 20 août 2002

Un policier a été blessé alors qu'il participait, cité des "Beaudottes", au contrôle d'identité d'une bande de "sauvageons" fumant du haschisch et buvant de l'alcool sur la voie publique.

Dès le début du contrôle, les fonctionnaires de la PUP et des CRS ont été insultés. L'un deux a été aspergé d'un liquide lui ayant provoqué des brûlures au bras. Conduit à l'hôpital, un arrêt de travail de 4 jours lui a été notifié.

Six jeunes, dont un de 15 ans, ont été interpellés. Une "sauvageonne", concubine d'un des délinquants, a été également placée en garde à vue... elle était venue au commissariat pour insulter les policiers !

 

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

TRAPPES (78) - 19 août 2002

Mais à qui confie-t-on nos enfants?

Circulant ivre à bord d'un véhicule non assuré dont la carte grise était encore au nom de l'ancien propriétaire, un jeune "animateur" de 21 ans a foncé délibérément sur la grille du commissariat de police de Trappes.

Peu avant, il avait causé un accident de la circulation et... pris la fuite !

Ce fait divers serait, par les temps qui courent, d'une grande banalité si ce triste sire faisait autre chose que de s'occuper des "animations" des écoles primaires d'Elancourt...

Placé en garde à vue, il n'a pas manqué de menacer et d'insulter copieusement les policiers qui se sont constitués parties civiles.

Comme une incongruité ne va jamais seule, l'affaire qui devait être jugé aujourd'hui en comparution immédiate a été renvoyée au 3 septembre devant le tribunal correctionnel de Versailles. En effet l'administration a oublié de se présenter à l'audience pour réclamer réparation des quelques 15.000 € de dégâts - une paille ! -causés par ce "bon citoyen".

Les choses ont bien changé ! Les policiers savent pouvoir compter, aujourd'hui, sur le soutien de leur administration...

 

COL DE L'ARCHE (04) - 15 août 2002

Un policier des compagnies républicaines de sécurité a été sérieusement blessé à la tête par une pierre lancée par un individu faisant parti d'un groupe de "ravers".

Mécontents de se voir interdire la route menant au site du "Technival 2002" un groupe de ravers a provoqué un affrontement avec les forces de l'ordre.

C'est à l'occasion de cet affrontement que le policier a été blessé. Souffrant d'un traumatisme crânien, il a dû être évacué en hélicoptère au centre médical de JAUSIERS où il a été placé en observation.

 

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

A TOUT DIRE :

Cette grande messe consacrée à la techno où la drogue n'était pas absente n'était pas autorisée... Mais, elle n'a pas été interdite ! La route qui y menait, bouclée un moment par les compagnies, a dû s'ouvrir devant la détermination des participants. En somme, un blessé pour rien. Et puis, tout le monde le sait, en France on fait comme on veut... Terrible tentation !

MEAUX (77) - 15 août 2002

Deux maîtres chiens de la police municipale de Meaux ont été pris pour cibles alors qu'ils patrouillaient en voiture dans la cité de la Pierre-Collinet.

Trois "sauvageons" leur ont jeté des pierres ; deux ont touché le pare-brise, les deux autres la portière côté passager.

Quand ils ont fait demi-tour pour tenter de les interpeller, un attroupement d'une vingtaine d'individus s'est formé. Ils ont dû renoncer...

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

CHILLY-MAZARIN (91) - 9 août 2002

Lors d'un hold-up dans une supérette, un policier a été gravement blessé d'une balle au genou par l'un des braqueurs qui a tiré à quatre reprises dans sa direction. Il a dû subir une opération en urgence et risque de ne jamais retrouver un usage normal de sa jambe. Un arrêt de travail... d'au moins un an est déjà prévisible.

Les deux individus auteurs du braquage ont pris la fuite en s'emparant d'un véhicule dont ils ont expulsé la conductrice. Un peu plus tard, il ont été repéré par une patrouille. L'un deux a été immédiatement interpellé ; son complice, connu des services de police, a voulu prendre la fuite en tentant de renverser les fonctionnaires. En état de légitime défense, un policier a fait feu le blessant d'une balle à la cuisse.

Les enquêteurs ont retrouvé dans le véhicule le butin d'un autre braquage commis dans un magasin PICARD de Verrières-les-Buisson (91).

Et ça continu... encore et encore !

 

PARIS - 8 août 2002

Un policier a été grièvement blessé par des individus qu'ils tentaient de contrôler avec l'un de ses collègues la brigade anti-criminalité du XVIII° arrondissement.

En mission de surveillance dans le quartier de la Goutte d'Or pour une affaire de transaction de stupéfiants, ils ont vu arriver un véhicule suspect. Le conducteur, les ayant probablement repérés, n'a pas hésité à foncer délibérément sur eux. Souffrant d'un traumatisme crânien, d'une fracture du bras et de luxations diverses, le blessé a dû être évacué de toute urgence vers l'hôpital Lariboisière.

Le conducteur, connu des services de police, a pu être interpellé ; son comparse, également connu, s'est présenté peu de temps après au commissariat de police.

COMMUNIQUE

Y aura-t-il un électrochoc ?

Malgré la volonté affichée du nouveau gouvernement d'enrayer la montée de la délinquance, force est de constater que les agressions sur les forces de l'ordre sont de plus en plus violentes et se multiplient.

L'agression de trois policiers le 24 juillet à PANTIN, d'un gendarme à BONDOUFLE le 30 juillet et la tentative d'homicide, aujourd'hui, sur l'un des notres en sont les dramatiques illustrations.

Il faudra faire plus que de mettre des motards en civil pour... "protéger" les policiers en VTT comme c'est le cas dans l'Essonne où l'expérience est tentée depuis le 1er août.

La Justice doit se montrer impitoyable. En l'espèce, la meilleure prévention reste l'exemplarité de la peine.

 COMMUNIQUE

Les Adjoints de sécurité en question...

Hier, contrairement à l'ensemble des syndicats de police, la FPIP, dès l'instauration du concept emplois-jeunes dans la police, a fait montre de son hostilité.

Il lui est apparue, en effet, que le gouvernement précédent, entretenant la confusion des genres, entendait tout à la fois résorber le chômage des "jeunes" et pallier les carences en effectifs de la police nationale que l'inconsistance des gouvernements successifs n'avait pas, en l'espèce, su prévoir ou résorber.

Cette opposition fondée sur une idée simple : LA POLICE EST UN VRAI MÉTIER... A conduit la FPIP à faire annuler, par le Conseil d'État, les premières circulaires ministérielles.

Peu visionnaires, les représentants du personnel siégeant en Comité Technique Paritaire Central (CTPC) n'ont pas souhaité se saisir de l'opportunité que leur offraient ces décisions de justice pour mettre un terme à cette chausse-trape. La FPIP, partie prenant du CTPC, a, naturellement, réaffirmé son opposition au concept emplois-jeunes.

Aujourd'hui, le nouveau gouvernement entend mettre fin à cette mauvaise idée. La FPIP s'en félicite ; elle n'est dans le microcosme syndical - assez curieusement ! - pas la seule. Il reste que nous sommes, d'accord ou pas, collégialement responsables de la situation ainsi créée ; le nouveau gouvernement en étant le comptable...

Aussi, la FPIP préconise, en priorité absolue, l'intégration dans la Police Nationale des ADS ayant obtenu leur concours et la création d'un corps réservés à ceux qui auront démontre une volonté et des capacités réelles à exercer cette très honorable profession.

GARGES-LES-GONESSE (95) - 5 août 2002

Suite à l'agression dont ont été victimes, vendredi, deux policiers (notre flash du 2 août) et le placement en garde à vue de leurs agresseurs, deux cocktails molotov ont été lancés, dans la nuit de samedi à dimanche, dans la cour du commissariat mettant le feu au véhicule de police...

IL EST PLUS QUE TEMPS DE RESTAURER L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT !

COMMUNIQUE

Licenciés pour n'avoir pas riposté ?

La Fédération Professionnelle Indépendante de la Police apporte son soutien aux convoyeurs de fonds licenciés par la Brink's pour "faute professionnelle" suite à l'attaque de leur fourgon, le 30 mai, par un commando puissamment armé.

Braqués au lance-roquettes, ils n'auraient "pas riposté avec leur arme de service ; fait montre d'une attitude de soumission..."

Les billets de banque se sont envolés... Certes ! Les trois convoyeurs sont saufs... N'est ce pas l'essentiel ?

" On ne leur demande jamais de risquer leur vie" a assuré Eric EHRAM, directeur de la communication de la BRINK'S. Il a bien été compris par les trois convoyeurs mis en cause.

Assurément, ces étranges décisions de licenciement relèvent, pour le moins, de l'erreur manifeste d'appréciation. Elle ne peuvent laisser insensibles les policiers dont l'usage de l'arme est sans cesse sujet à polémiques.

COMMUNIQUE

Augmentation des salaires des ministres :

 

LES POLICIERS " DEMANDEURS "

D'UNE AUGMENTATION

 

La FPIP ( 9% aux dernières élections paritaires) ne trouve pas indécent que les ministres aient obtenu une augmentation substantielle de leurs salaires.

Les responsabilités qui sont les leurs doivent, ainsi que l'a rappelé Michel CHARASSE, les mettre à l'abri des tentations de " voler " ou " de devoir partir "…

Que dire alors de la situation des policiers qui, outre leurs responsabilités, risquent quotidiennement leur vie comme en témoigne la terrible agression de PANTIN ?

Contrairement au Premier ministre qui n'était " pas demandeur " de cette augmentation, la FPIP rappelle que les policiers - qui gagnent dix fois moins que les ministres - sont eux " demandeurs " d'une revalorisation de leurs salaires.

La FPIP entend s'entretenir de cette question avec le ministre de tutelle dès la rentrée…

Philippe Bitauld

Le 02/08/2021

 

GARGES-LES-GONESSE (95) - 2 août 2002

Rendus, à fins de perquisition, au domicile d'un sauvageon interpellé pour vol avec violences, les policiers ont été agressés par le père et les deux frères de leur "client".

Une blessure à la lèvre à nécessité 4 points de suture et 4 jours d'arrêt de travail pour un commandant ; les blessures au poignet de la gardienne de la paix, qui l'accompagnait, ayant justifié 10 jours d'arrêt de travail.

Les quatre individus ont été placés en garde à vue.

IL EST PLUS QUE TEMPS DE RESTAURER L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT !

SOLENZARA (20) - 2 août 2002

Vers 4 h 30 ce matin, deux grenades ont été lancées par dessus le mur d'enceinte de la caserne de gendarmerie de Solenzara.

Les deux engins explosifs n'ont provoqué que des dégâts matériels endommageant, notamment, la porte d'entrée et un véhicule stationné dans la cour de la caserne.

Cet attentat qui fait suite à la destruction de la caserne de CRS de FURIANI, le 18 juillet 2002, place, une nouvelle fois, les forces de l'ordre en première ligne...

IL EST PLUS QUE TEMPS DE RESTAURER L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT !