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MULHOUSE (68) - 19 octobre 2002

Quatre "sauvageons", âges respectivement de 15, 16, 17 et 18 ans, ont été interpellés pour leur participation à des violences contre les policiers venus en escorte des pompiers appelés pour un feu de benne à ordures.

L'un des "sauvageons" a lancé une bouteille d'acide sur les forces de l'ordre, un deuxième des pierres. Ils ont été mis en examen pour "violences avec armes sur agents de la force publique". Les deux autres, âges de 15 et 16 ans, ont été mis en examen pour avoir tenté de s'interposer à l'interpellation de leurs "gentils" camarades...

 

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

 

 

BRETIGNY-SUR-ORGE (91) - 19 octobre 2002

Dans le secteur de la Fontaine, où quatre "sauvageons" avaient été interpellés plus tôt pour violences à agents de la force publique, les policiers de la brigade anti-criminalité ont essuyé des coups de feu alors qu'ils étaient en sécurisation suite à des incendies de véhicules.

Des impacts de plomb ont été retrouvés sur leur véhicule. Il n'y a pas eu, pour cette fois..., de blessés.

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

 

 

19 octobre 2002

COMMUNIQUE

Après avoir perpétré une quinzaine d'attentats dans la nuit de jeudi à vendredi, des terroristes corses ont fait, aujourd'hui, " exploser symboliquement " les bâtiments d'un village de vacances du ministère de l'Intérieur.

Cette nouvelle escalade de la violence, le choix de la cible, sonnent comme un défi à l'État au moment où Nicolas SARKOZY s'apprête à assister à Bastia aux assises des libertés locales.

Ainsi que l'indique le ministre de l'Intérieur " cela ne mérite pas plus de commentaire… " En revanche, CELA exige de L'ACTION

Comment espérer combattre les " incivilités " des banlieues quand, impunément, des hordes sauvages encagoulés sèment la terreur en Corse.

 

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

 

 

STRASBOURG (67) -18 octobre 2002

Parce que, lors d'une course poursuite avec la police, un jeune, soupçonné avoir été en réunion l'auteur d'un cambriolage dans une entreprise de transport de marchandises du port du Rhin, est tombé à l'eau en prenant la fuite, une centaine de "sauvageons masqués" ont incendié des dizaines de voitures, lancé des cocktails molotov et des pierres sur policiers et pompiers.

Deux pompiers venus éteindre l'incendie des véhicules ont été blessés. Un véhicule de police a été incendié.

Faits divers en sommes ! Aucune interpellation n'a été effectuée. Décidément la mithridatisation est notre pire ennemi...

 

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

 

 

ALERIA (20) -18 octobre 2002

Le garage des gendarmes d'Aléria a fait l'objet d'un attantat à l'explosif à l'occasion de la "nuit bleu" organisée par des terroristes corses. Comme pour "saluer" l'arrivée de Nicolas SARKOZY aux assises des libertés locales à Bastia la semaine prochaine, une quinzaine d'attentats ont secoué l'Ile. Des bâtiments publics et privés ont été dévastés.

Les gendarmes et leurs familles n'ont pu que constater la destruction de leurs voitures et des biens qu'ils conservaient à l'intérieur de leurs garages.

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

 

 

PERPIGNAN (34) -14 octobre 2002

Alors qu'ils procédaient au contrôle d'une Golf suspecte, trois policiers ont été blessés le conducteur du véhicule ayant redémarré brutalement en tentant de les écraser.

Un policier, traîné sur plusieurs dizaine de mètres , souffrant d'un traumatisme crânien et de contusions multiples, a dû être conduit dans un état très grave à l'hôpital. Il a échappé de peu à la mort, le conducteur ayant voulu "l'achever" en le prenant en sandwich contre un mur.

Ses collègues, également blessés, ont évité le pire en se jetant sur le bas côté.

Les trois occupants du véhicule ont pu être interpellés. La Golf était volée ainsi que deux autres véhicules retrouvés dans leur garage.

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

 

 

SARCELLES (95) -13 octobre 2002

Venus procéder à l'interpellation d'un automobiliste bloquant l'intervention des sapeurs-pompiers, quatre policiers ont été agressés par une dizaine de "sauvageons".

Blessés, les quatre policiers ont dû être conduits à l'unité médico-judiciaire de Pontoise pour y recevoir des soins.

Peu de temps avant, trois policiers du même commissariat avaient été roués de coups par une quarantaine de personnes alors qu'ils contrôlaient, sur le marché, un vendeur de marchandises contrefaites...

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

 

7 octobre 2002

COMMUNIQUE

Quand bien même la Loi sur la répression de la conduite sous l'empire de la drogue, votée hier à l'Assemblée Nationale, poserait des difficultés techniques d'application, la FPIP ne peut que se féliciter de la prise de conscience des élus.

Cette Loi qui ne semble agacer que les tenants de la libéralisation des drogues " dites douces " prend une dimension particulière sous fond d'arrestation de Patrick HENRI.

Libéré prématurément de prison, Patrick HENRI, présenté comme un modèle de réinsertion, a été trouvé en possession de 10 kg de cannabis.

Cette drogue tue nos enfants et génère la commission des multiples délits qui représentent l'essentiel de la délinquance que la " France d'en bas " ne tolère plus dans les banlieues HLM notamment.

Au reste, plusieurs pays ont d'ores et déjà inscrit des lois similaires dans leur arsenal répressif.

La drogue est hors la loi… Point ! Toute mesure destinée à le rappeler est salutaire.

 

Philippe Bitauld

SAVIGNY LE TEMPLE (77) - 7 octobre 2002

Les policiers de la brigade anticriminalité de Seine et Marne ont été caillassés par une vingtaine de "sauvageons" alors qu'ils tentaient de procéder au contrôle des occupants d'un véhicule suspect.

Le conducteur du véhicule a pris la fuite après avoir abandonné son passager, percuté le véhicule de police et provoqué un accident avec deux autres véhicules en tentant d'emprunter un sens interdit.

Le passager du véhicule interpellé a été placé en garde à vue. Un policier a été blessé au bras.

 

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

 

MEAUX (77) - 6 octobre 2002

Dans la cité Pierre-Collinet, les policiers venus interpeller un individu circulant sur un cyclomoteur signalé volé sont tombés dans un véritable guet-apens...

A leur arrivée, le conducteur s'est enfuit "protégé" par une trentaine de "sauvageons" sortis brusquement des cages d'escaliers des immeubles. Divers objets ont alors été lancés sur les forces de l'ordre qui ont du tirer au flash-ball et lancer des grenades lacrymogènes pour protéger leur intégrité physique.

"Personne n'a été interpellé"...

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

LA COURNEUVE (93) - 6 octobre 2002

Cité des 4000 à la Courveuve, les occupants d'un véhicule volé ont tenté d'écraser les policiers venus procéder à un contrôle.

Un de leurs collègues a du faire usage de son arme pour tenter d'immobiliser le véhicule. Loin de s'arrêter, le conducteur a foncé sur un autre policier avant de prendre la fuite. Fort heureusement, il n'y a pas eu de blessé. Le véhicule a été retrouvé vide d'occupants peu de temps après.

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

 

 

COMMUNIQUE - 3 octobre 2002

La fédération professionnelle indépendante de la police se félicite du verdict de la cour d'assises de la Loire qui vient de condamner à 22 ans de réclusion criminelle, assortie d'une période de sûreté des 2/3, un individu ayant tenté de tuer un policier municipal.

Le 17 juin 1998, la veille de comparaître devant le tribunal correctionnel suite à plainte de ce même policier pour coups et blessures volontaires, Michel C. a tiré, pour se venger, avec un revolver dans la nuque du policier municipal, le blessant grièvement.

Jugé en septembre 2001 pour ces faits par la cour d'assises du Rhône, le prévenu avait fait appel du verdict de 20 ans de réclusion criminelle.

En aggravant en appel la sanction pénale, la cour d'assise de la Loire a pris la dimension des risques inouïs que prennent les policiers pour garantir la paix publique. La meilleure des dissuasions restant l'exemplarité de la peine, ce verdict aura, sans nul doute, un rôle pédagogique.

 

TRAPPES - 2 octobre 2002

Elancourt, à l'approche d'un véhicule de police, trois individus suspects ont pris la fuite à bord d'une peugeot 206 en direction de la RN 10. Alertés par radio, les effectifs de Trappes ont positionné en barrage leur fourgon. A la vue de deux policiers qui leur faisaient signe de s'arrêter, le conducteur a redémarré en trombe et les a renversés. Blessés aux genoux et à la hanche, ils été conduits à l'hôpital. Leurs collègues ont dû faire usage de leur armes pour immobiliser le véhicule.

Les trois occupants de la peugeot ont pu être interpellés et placés en garde à vue. L'un deux était recherché pour un vol à main armée commis à GUYANCOURT (Yvelines).

 

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État... 

 

ECHIROLLES - 30 septembre 2002

Venus contrôler, suite à des plaintes pour tapage, des "sauvageons" cité des Essarts, deux gardiens de la paix ont été pris à parti. l'un deux violemment frappé est tombé à terre. Les salopards se sont acharnés sur lui le blessant grièvement. Son collègue, souffrant de plusieurs contusions, a dû sortir son arme pour éviter le pire. Les délinquants ont alors pris la fuite.

Souffrant de fractures multiples à la mâchoire et aux mains, le policier a du être opéré. 45 jours d'ITT (interruption temporaire de travail) lui ont été délivrés. Son collègue a pu quitter l'hôpital avec plus de 8 jours d'ITT.

 

COMMUNIQUE

Il faut restaurer l'autorité de l'Etat.

L'ignoble passage à tabac de deux policiers quartier des Essarts à ECHIROLLES (Isère) doit interpeller le Gouvernement sur l'extraordinaire difficulté que connaissent les forces de l'ordre dans la reconquête de quartiers mis, depuis des décennies, en coupe réglée.

Après la trêve des confiseurs qui a suivi l'élection présidentielle, force est de constater la recrudescence d'agressions violentes à l'encontre des policiers ; ceci malgré la baisse statistique des chiffres de la délinquance.

La FPIP salut l'inconstatable volonté politique du pouvoir de rendre aux Français leur sécurité. Faute de la traduire par des actes forts, il est à craindre que police et gendarmerie aient encore à payer un lourd tribut.

Ils ne l'accepteront pas...

Tout doit être mis en oeuvre pour retrouver les auteurs de cette lâche agression. Les peines devront être extrêmement lourdes. La meilleure des dissuasions restant l'exemplarité de la peine.

 

BASTIA - 29 septembre 2002

Une grenade a été jetée dans la nuit contre les bâtiments du groupement de gendarmerie de Haute Corse. Cet attentat n'a fait que des dégâts matériels.

Cet attentat n'a pas été revendiqué.

Il s'agit du troisième attentat à la grenade perpétré en quelques semaines contre des gendarmeries. le 2 août, un engin explosif avait été lancé, par l'armée de libération nationale (ALN), contre la gendarmerie de SOLENZARA (Corse du Sud).

 

" UN SYNDICAT

N'A PAS À DICTER SES VUES

AU GOUVERNEMENT ".

Un article paru dans le " MONDE " daté d'hier a suffi à ébranler les belles âmes :

" NICOLAS SARKOSY

CONCOCTERAIT UN TEXTE REPRESSIF "

Un " projet " de loi jugé " TERRIFIANT " par les défenseurs des droits de l'Homme. ; " INQUIETANT " par le syndicat de la magistrature qui, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur, " n'a pas à dicter ses vues au gouvernement "…

La FPIP, qui n'a pas l'habitude de commenter un texte dont le contenu lui est inconnu, aura la sagesse d'attendre la réunion du Conseil des ministres pour se prononcer.

Néanmoins, eu égard au type d'agitation qu'il génère, ce " projet " ne doit pas être aussi mauvais quand bien même Elisabeth GUIGOU aura prétendu le contraire, ce matin, sur les ondes " d'EUROPE 1 "

VILLEMOMBLE (92) - 8 SEPTEMBRE 2002 

Un policier a été traîné sur plusieurs centaines de mètres par un automobiliste voulant se soustraire à son contrôle.

Un "sauvageon" de 18 ans, après avoir grillé un feu rouge a fait mine de s'arrêter à l'approche d'une patrouille. Il a redémarré en trombe, emportant le policier alors qu'il se trouvait à sa hauteur. Blessé au visage, aux vertèbres cervicales et sur tout le corps, il a dû être conduit à l'hôpital.

Le délinquant a pu être interpellé dans la soirée. Conduit dans les locaux de la sûreté départemental il a été placé en garde à vue.

 

Il est grand temps de restaurer l'autorité de l'État...

 

Images pieuses et bonnets d'âne…

 

S'emparant des méthodes américaines, notamment New-Yorkaise, dont il n'est pas contestable qu'elles aient fait leurs preuves, le ministre de l'Intérieur va passer au scanner les départements en fonction des résultats statistiques.

Ce " compstat " à la Française va réunir mensuellement dix préfets pour évaluer les résultats selon une méthode " évaluation action " dont Jean-Paul PROUST, préfet de police de Paris, dit s'être inspiré à l'occasion d'un voyage à New-York.

La FPIP qui milite depuis longtemps pour les concepts du " broken-window " et de la " tolérance zéro " devrait s'en féliciter. Il reste qu'elle a toujours nourri une suspicion légitime envers les statistiques. L'adage selon lequel les mensonges sont regroupés en trois catégories : le mensonge proprement dit, le mensonge crapuleux et les statistiques, n'est pas fait pour la dissiper.

Ainsi, les cinq préfets qui auront obtenu les " meilleurs " résultats et leurs alter ego, cinq derniers de la classe, seront donc reçus au ministère de l'intérieur pour être " félicités ".

Il n'échappe à personne que l'engagement des préfets est éminemment politique et que la Carrière reste étroitement liée à cet engagement. Dès lors, il est à craindre que l'agent exécutant, le policier, devienne l'instrument d'enjeux très éloignés du but recherché.

Au tout, les statistiques ne sont que le reflet de la criminalité constatée qui n'a, par essence, rien de commun avec la criminalité réelle ce qui laisse le champ libre à bien des approximations.

Les citoyens ont besoin d'être protégés ; les policiers soutenus. Cette " culture du résultat " n'aura de sens qui si elle aboutit à plus de sécurité pour tous. Dans le cas contraire, pour se consoler, nous pourrons toujours applaudir les " bonnes " statistiques… - 11,3% à Paris... au mois d'août !

Philippe Bitauld