DÉCLARATION PRÉALABLE
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Voici le compte-rendu de la réunion du CTPC qui a eu lieu aujourd'hui. Tous les textes qui nous étaient présentés concernaient la mise en uvre de l'ARTT. La séance était présidée par le DGPN, BERGOUGNOUX. La FPIP avait déjà fait savoir à la DGPN et à la DAPN que le dispositif mis en place (présenté les 04 et 05 mars 2002, objet de mes CR du même jour) ne correspondait pas à ses revendications. Bien sûr, des avancées ont été obtenues, mais pas en quantité permettant d'envisager un vote positif des propositions. Par rapport aux derniers projets de l'Administration, quelques petits changements sont apparus, et des précisions nous ont été apportées. Néanmoins, le représentant de la FPIP a voté contre tous les textes présentés (sauf un), considérant que le compte de compensations n'y était pas mais aussi et surtout pour montrer son opposition à la méthode utilisée pour les négociations (voir les CR précédents). En effet, seul le décret relatif aux modalités de rémunération ou de compensation des astreintes des personnels de la Police Nationale a fait l'objet d'un vote positif de sa part. Nous considérons que le principe de payer les heures d'astreinte constitue une brèche dans le dispositif administratif, que nous pourrons utiliser ensuite pour exiger le paiement des heures supplémentaires et des permanences. Même si les taux de paiement retenus peuvent être considérés comme actuellement insuffisants, nous sommes obligés de constater que l'obtention de ce principe correspond à une vieille revendication de la FPIP. Nous avons été les seuls à voter pour. Toutes les autres organisations syndicales ont voté contre ou se sont abstenues. Chacun l'interprétera comme il veut
Le projet de décret portant sur la création d'un Compte Épargne Temps dans la Police Nationale reste dépendant de la décision qui sera prise au niveau de la Fonction Publique. Néanmoins, le principe retenu permettrait d'épargner 22 jours au lieu de 15. Le reste sans changement Isolée en votant globalement contre tous les textes présentés, la FPIP est la seule organisation syndicale à s'être réellement opposée à la mise en place de l'ARTT dans la Police Nationale dans les conditions imposées par l'Administration. Les paroles et les grandes manifs ne servent à rien si elles ne sont pas suivies d'actes forts. La FPIP n'oublie pas qu'en CTPC, elle se doit d'être le porte-parole des policiers, de tous les policiers. Les modalités de mise en place de l'ARTT n'emportent pas l'adhésion d'une majorité de collègues : elle l'a fait savoir aujourd'hui SEULE ! |
MISE EN OUVRE DE L'A.R.T.T
Calendrier :
Dès que les projets de textes seront en notre possession copies seront adressées à chaque SGAP. |
Le 20 février à 15h00, une réunion d'information présidée par monsieur Jean-Marie AUVINET, chef du BATM, s'est tenue au 7, rue Nélaton à PARIS 15ème. Suite au lancement du marché sur appels d'offres international pour l'achat de gilets pare-balles, 70 sociétés ont retiré des dossiers, ce qui tend à prouver qu'après les différents essais et vis à vis du cahier des charges très exigeant défini par le ministère, le gilet retenu devrait être un des meilleurs du marché international. Bon nombre de sociétés ont fourni un matériel ne correspondant pas aux exigences de l'administration. Ainsi, après les essais balistiques, seuls 5 gilets du modèle masculin " port dissimulé ", et 4 gilets " apparents " étaient retenus, tandis qu'aucun modèle féminin ne répondait aux exigences, de fait ce second marché devra être relancé. Cette réunion avait pour but de présenter les différentes phases des essais ergonomiques par les fonctionnaires, qui se dérouleront du 27 février au 8 mars 2002 inclus, au Chesnay (SGAP de Versailles). 400 fonctionnaires de tous services sont ainsi concernés pour la seconde phase d'essais dite ergonomique, et c'est ainsi que 59 collègues jour (encadrants compris), vont se succéder au SGAP pendant la durée des tests. Le déroulement de ces journées sera fixé comme suit : - 09h00 arrivée des fonctionnaires en tenue de travail habituel et en armes. Désarmement par un armurier. Prise des mesures. Perception d'un premier gilet et réglage. - Essai du matériel pour une utilisation normale : confort, couverture, essais dans les positions de travail habituelles. Les essais dynamiques et techniques d'un gilet dureront ainsi environ une heure, à l'issue chaque fonctionnaire rédigera une fiche d'évaluation qui outre des rubriques prédéfinies comportera une partie plus libre. 3 essais de gilets différents seront ainsi effectués le matin. - De 13h00 à 14h00 pause déjeuner au restaurant du SGAP - De 14h00 à 16h00 reprise des essais de deux gilets dans les mêmes conditions - 16h00 fin des essais. Vis à vis de l'importance de ces tests, il est demandé aux collègues de faire preuve de ponctualité et du plus grand professionnalisme afin que le produit choisi au final satisfasse pleinement les utilisateurs. De même, les prises de tailles actuellement effectuées dans les services, doivent l'être avec le plus grand sérieux car elles déterminent la portabilité et le confort du gilet. Réponses aux questions diverses : - Chaque gilet sera attribué nominativement avec 2 housses, une notice d'utilisation et d'entretien, ainsi qu'une housse de rangement. - En cas de mutation le fonctionnaire garde son gilet. - La durée de vie de ce matériel est de 10 ans. - Il pourra être procédé au remplacement en cas de perte ou de prise de poids. - Les motocyclistes sont également parties prenantes dans ces essais. - Les modalités et les conditions d'utilisation seront fixées par Directions d'emploi.
A l'issue et dès que tous les éléments seront rassemblés la commission de la tenue se réunira, pour que le plus rapidement possible soit notifié le marché après la dernière phase d'appels d'offres. Une mise en fabrication pourrait donc intervenir environ 2 mois après cette dernière phase... Une prochaine réunion de la commission de la tenue est prévue le 15 mars 2001, et vos représentants FPIP ne manqueront pas de vous tenir informés des avancées réalisées Erick ACOULON
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(Relevé du compte rendu de la réunion de travail du 5 février 2002)
L'administration vient de nous communiquer le compte rendu du groupe de travail du 5 février 2002 auquel nous avons participé et dont nous avions évoqué, dans un précédent message, les orientations. Cette instruction qui annule le principe d'antériorité des demandes a soulevé des difficultés que la première réunion du groupe de travail a tenté d'aplanir : 1. Certains fonctionnaires qui avaient pu postuler au mouvement général en 2001, ont été empêchés de le faire en 2002 compte tenu de leur absence d'ancienneté au regard des nouveaux critères (2 ans). Solution : À titre transitoire pour 2002, un listage annexe rassemblant les fonctionnaires concernés sera constitué. Concernant les promotions d'octobre, novembre, décembre 2000 et janvier 2001, les fonctionnaires recensés recevront individuellement un courrier expliquant clairement la portée de l'instruction 2002. 2. Un décalage est souvent relevé dans le cadre des mutations simultanées de fonctionnaires de police vivant en couple et désireux d'être mutés ensemble. Ce décalage étant lié au fait que l'un des deux ne remplit pas les conditions statutaires requises à la demande. Solutions : Le fonctionnaire remplissant les conditions statutaires accompagnera sa demande d'un rapport au BGGP/mutations signalant le cas de son conjoint. Chaque situation fera l'objet d'un examen particulier.
Des réunions régulières du groupe de travail se dérouleront tout au long de l'année 2002 pour aborder, notamment, les questions suivantes : Mutations vers les DOM, rapprochement d'époux, classifications des zones difficiles, la limite d'age pour postuler sur un poste CRS, blocage des brigadiers deux années sur le poste. Vous serez naturellement informés de la progression de ces travaux, à charge pour vous d'intervenir dans le débat si vous le jugez utile. |
Le19 février 2002, Claude TOFFANIN, Secrétaire Général, et Erick ACOULON, chargé des officiers et motocycliste, ont été reçus par Mlle PENARD, chef du bureau de l'habillement de la DAPN. Cette réunion avait pour but de présenter l'ordre du jour de la prochaine Commission de la Tenue prévue pour le 15 mars 2002. La nouvelle tenue d'hiver des motocyclistes : Six prototypes ont été élaborés par six fournisseurs différents, en respectant le cahier des charges adopté en Commission de la Tenue. Il nous a été demandé de donner notre avis, avant un essai officiel par les services utilisateurs. Erick ACOULON s'est fait le porte-parole des motocyclistes qu'il côtoie chaque jour et nous sommes arrivés à déterminer un modèle qui, d'après les engagements de Mlle PENARD, sera présenté à la prochaine session de la Commission de la Tenue pour être mis à l'essai dans les services utilisateurs. (le CR de la Commission de la Tenue vous sera évidemment transmis illico). La nouvelle casquette de tenue de Service Général : Le modèle retenu par la FPIP est très proche de celle actuellement en dotation dans la PN pour les unités oeuvrant dans les secteurs difficiles. Le modèle rond (type marlou de banlieue) a été franchement rejeté. La refonte de la masse et des SGAPS : Nous avons affirmé à nouveau notre volonté de voir réformer la masse d'habillement actuelle et de trouver un système permettant à chaque collègue de pouvoir bénéficier d'une tenue correcte ou n'intervient pas la notion d'argent. L'Administration va faire des propositions rapidement et nous avons fait savoir que nous serions très critiques sur ce point Nous laissons venir ! Mlle PENARD nous a alors dit qu'elle était en attente de nos propositions (ce qui laisse supposer qu'elle " patauge " dans ce dossier). Cette réunion, très technique, n'a pas pris en compte les exigences de la gestion budgétaire. Aussi, il est peu probable que nous ayons une embellie rapide Efficacité oblige ! |