Syndicat Indépendant de la Police Municipale

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Pas de flash-ball pour les policiers municipaux de l'Essonne...

La FPIP saisit le Préfet

 

 

Lu dans le parisien du 07/01/2022 édition 91 :

"Des polices municipales interdites de flash-balls L'événement LES POLICES municipales ne sontpas près de faire usage du flash-ball (fusil tirant des balles en caoutchouc). La préfecturea fait savoir hier qu'elle refusait la demande de sept communes * qui voulaient en équiper leursagents. Cette décision ne choque pas vraiment les maires concernés mais relance néanmoins laquestion de l'armement de la police municipale. D'autant que sept d'entre elles, qui ne travaillentpas forcément dans les endroits les plus sensibles du département, sont déjà équipées d'armesde poing." Le flash-ball est une arme qui n'est pas mortelle mais elle peut blesser, détaille-t-onà la préfecture. Le risque est que certaines personnes peuvent y avoir recours un peu facilement,sachant justement qu'elle n'est pas létale. Cette arme ne se justifie que pour une police municipaletravaillant la nuit. Or, quasiment aucune d'entre elles n'a d'activité nocturne. "" Ce refusest injustifié "Pour éviter des dissensions entre les demandeurs, le préfet a préféré un refusglobal. Les maires ne sont pas particulièrement étonnés par ce choix. " J'avais fait une demandecar les agents participent régulièrement à des missions avec la police nationale, justifie FranckMarlin, maire UMP d'Etampes. Mais je ne suis pas un farouche partisan de l'armement. " Pourtant,d'autres élus ne comprennent pas la logique du préfet. " Avant 1995, notre police municipaleétait autorisée à porter des armes à feu mais, lorsque mon prédécesseur est arrivé à la mairie,il a remisé, et je suis d'accord, cet équipement dans un coffre, rappelle Olivier Thomas, mairePS de Marcoussis. Maintenant, on demande de simples flash-balls et c'est non. La cohérence m'échappe."Le premier magistrat du Coudray-Montceaux se montre plus virulent. " Nous avons demandé desarmes car notre police municipale travaille la nuit, se défend François Gros, maire UMP de lacommune. Ce refus est donc injustifié. Surtout quand on voit que d'autres petites communes,qui ne connaissent pas ces contraintes, sont équipées d'armes à feu depuis longtemps. "Côtépolice nationale, on reste perplexe. " Le flash-ball est une arme utilisée dans le cadre dumaintien de l'ordre. Or, ce n'est pas le rôle de police municipale, détaille un fonctionnaire.En outre, ils se retrouvent rarement en situation d'en avoir usage. A titre d'exemple, sur notresecteur, cinq villes sur huit ont des agents municipaux et, en 2004, ils n'ont effectué au maximumqu'une dizaine d'interpellations. "* Les municipaux équipés d'armes à feu : Courcouronnes, Soisy-sur-Seine, Saint-Germain-lès-Corbeil, Wissous, La Ville-du-Bois,Champlan, Janvry. Les communes qui ont fait une demande de flash-balls : Marcoussis, Etampes,Linas, Montlhéry, Le Coudray-Montceaux, Courcouronnes, Massy. Cas particulier : les policiersmunicipaux de Corbeil pourraient patrouiller la nuit. Ils ont fait une demande pour obtenirdes armes à feu. Réponse de la préfecture en février. Sébastien THOMAS" 

 

 

 

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