Un peu d'histoire ...

F.P.I.P  !

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     La FPIP dans la région Aquitaine voit le jour en 1987 dans le Lot et Garonne par la volonté d’ Alain BENOIT qui s’engage par un mandat de délégué à la CRS n° 24 de BON ENCONTRE ( AGEN ). Malgré toutes les entraves fomentées par l’Administration, la FPIP construit inlassablement son chemin, toujours croissante jusqu’en 1991 où, suite au dépôt d’une gerbe de fleurs à la mémoire d’une collègue assassinée en service en juin 1991 à MANTES la JOLIE, notre ami Alain BENOIT alors responsable régional, s’entend prononcer une sanction redoutable,  «  la REVOCATION ».

     A ce moment là , il faut prendre une décision, car la FPIP doit elle continuer à vivre ou disparaître comme le souhaitent certains. La FPIP, dans la région est frappée par le désarroi : Les adhérents ne savent plus, s’interrogent, nombreux désertent, tant il est vrai que la sentence «  révocation » terrorise. Les élections professionnelles le prouvent, alors que la FPIP faisait un score de 6,73 % en 1989, en 1992 celle-ci chute à 4,02 %.

     Le Président Philippe BITAULD, révoqué également mais restant toujours le maître à bord du navire nomme à la tête de la région Georges POUSSADE, jusque là Trésorier Régional et en fonction à la CRS n° 24 de BON ENCONTRE.

     En 1994, la décision est prise de déplacer le bureau régional sur BORDEAUX, siège de la région administrative. Dès ce moment un travail de fond est à nouveau engagé, tâche difficile mais exaltante qui après tant de coups bas, permettra à la FPIP de s’imposer à nouveau sur la place.

     En décembre 1995, bien qu’intervenant quelques mois après la réintégration de nos cadres nationaux, force est de constater que le pourcentage aux élections professionnelles demeure encore faible notre résultat n’atteint que 3,86 %.

     Dès lors, une stratégie est mise en place, la restructuration ne se fera pas par BORDEAUX mais par les petits centres, la recherche de responsables dans chaque département, dans chaque service permet à la FPIP de s’implanter en Aquitaine et de connaître une évolution sans précédent aux élections de 1998 avec un score de 9,23 % frôlant de très près l’accession à la commission administrative paritaire interdépartementale. A ce jour la FPIP de plus en plus présente dans la région de par ses multiples implantations aspire en toute sérénité à l’obtention de ce siège aux prochaines élections de 2001.