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"La Provence" du 24 octobre 2001

Communiqué

Le 3 septembre 2001 à Vallauris, cinq de nos collègues en contrôle routier, ont été agressés verbalement et physiquement par une vingtaine de trublions qui ont jeté divers projectiles, aspergeant les fonctionnaires de gaz lacrymogène et vidant un extincteur à l'intérieur du véhicule de police. Un individu a été interpellé immédiatement et mis à disposition ; trois autres ont été reconnus sur photos.

Le procureur de la République du parquet de Grasse a demandé que soient interpellé les mis en cause et aurait prolongé la garde à vue de l'individu interpellé.

Le professionnalisme et le sang-froid de nos collègues ont permis que cette situation, désormais coutumière, ne prenne des proportions démesurées et fasse la Une des médias.

La F.P.I.P souhaite un prompt rétablissement à nos collègues blessés dans l'intervention.

A suivre…
Le Bureau Régional - 04/09/01

COMMUNIQUE DE PRESSE

La Fédération Professionnelle Indépendante de la Police tient à affirmer son soutien aux policiers qui ont subi des violences lors de la manifestation du 15 mai qui s'est déroulée au Conseil régional, alors que 800 " revendicatifs " tentaient de franchir les barrières placées par 6 fonctionnaires.

La FPIP s'interroge sur le tapage médiatique qui ne reflète qu'une partie des événements. Il faut savoir que ces incidents ont eu lieu alors que ces 6 fonctionnaires de la Compagnie d'Intervention de Marseille s'affairaient dans une phase préparatoire à toute manifestation, à savoir la mise en place de barrières.

Comment imaginer trois policiers, deux adjoints de sécurité et un policier auxiliaire agresser, voire molester sept à huit cents personnes déterminées.

Si des images ont été retransmises à la télévision, elles montraient, voire démontraient que ces policiers étaient pris à partie et qu'ils ont usé de la force strictement nécessaire, dans un cadre de légitime défense.

La FPIP se félicite du courage de ces fonctionnaires qui ont su résister à une horde de gens, dont la plupart étaient des élus de la Nation, ceints de l'écharpe tricolore et qui tentaient d'envahir, de force, le Conseil Régional.

La FPIP regrette que ces élus n'aient pas respecté des hommes revêtus d'un uniforme avec un écusson tricolore, et garants des lois de la République.

Au-delà de ces incidents navrants, il faut savoir qu'un fonctionnaire a été blessé, il n'avait pas même une écharpe pour maintenir son épaule meurtrie.. et son mariage a eu lieu la semaine suivante.

On pourra imaginer que ses blessures font partie des aléas de la profession.. mais quand les auteurs sont peut-être des élus, la blessure devient bien plus morale et inacceptable.

Ces incidents démontrent l'inanité du projet de Police de proximité qui va conduire au démantèlement de la Compagnie d'Intervention de Marseille ; sa réduction en effectif devrait laisser les édifices - tels la Préfecture de Région, le Conseil Régional, le Conseil Général, l'hôtel de ville - à la merci d'incontrôlés et révoltés.

Toutes références à la fidélisation des CRS et donc opérationnelles seraient fortuites ; ces unités mobiles, efficaces mais contraintes à cette sédentarisation ne font pas partie de la Sécurité Publique ; elles ont un statut, des cycles et des horaires différents de la Compagnie d'Intervention, polyvalente à bien des égards.

Faudra-t-il subir l'irréparable demain, pour désigner les responsables.. partis ailleurs, pour cause de promotion.

 

Le Bureau Régional - IXème Région

BR : 02/06/2021