COMMUNIQUE
DE PRESSE
La
Fédération Professionnelle
Indépendante de la Police tient à
affirmer son soutien aux policiers qui ont subi des
violences lors de la manifestation du 15 mai qui
s'est déroulée au Conseil
régional, alors que 800 " revendicatifs "
tentaient de franchir les barrières
placées par 6 fonctionnaires.
La
FPIP s'interroge sur le tapage médiatique
qui ne reflète qu'une partie des
événements. Il faut savoir que ces
incidents ont eu lieu alors que ces 6
fonctionnaires de la Compagnie d'Intervention de
Marseille s'affairaient dans une phase
préparatoire à toute manifestation,
à savoir la mise en place de
barrières.
Comment
imaginer trois policiers, deux adjoints de
sécurité et un policier auxiliaire
agresser, voire molester sept à huit cents
personnes déterminées.
Si
des images ont été retransmises
à la télévision, elles
montraient, voire démontraient que ces
policiers étaient pris à partie et
qu'ils ont usé de la force strictement
nécessaire, dans un cadre de légitime
défense.
La
FPIP se félicite du courage de ces
fonctionnaires qui ont su résister à
une horde de gens, dont la plupart étaient
des élus de la Nation, ceints de
l'écharpe tricolore et qui tentaient
d'envahir, de force, le Conseil
Régional.
La
FPIP regrette que ces élus n'aient pas
respecté des hommes revêtus d'un
uniforme avec un écusson tricolore, et
garants des lois de la
République.
Au-delà
de ces incidents navrants, il faut savoir qu'un
fonctionnaire a été blessé, il
n'avait pas même une écharpe pour
maintenir son épaule meurtrie.. et son
mariage a eu lieu la semaine suivante.
On
pourra imaginer que ses blessures font partie des
aléas de la profession.. mais quand les
auteurs sont peut-être des élus, la
blessure devient bien plus morale et
inacceptable.
Ces
incidents démontrent l'inanité du
projet de Police de proximité qui va
conduire au démantèlement de la
Compagnie d'Intervention de Marseille ; sa
réduction en effectif devrait laisser les
édifices - tels la Préfecture de
Région, le Conseil Régional, le
Conseil Général, l'hôtel de
ville - à la merci
d'incontrôlés et
révoltés.
Toutes
références à la
fidélisation des CRS et donc
opérationnelles seraient fortuites ; ces
unités mobiles, efficaces mais contraintes
à cette sédentarisation ne font pas
partie de la Sécurité Publique ;
elles ont un statut, des cycles et des horaires
différents de la Compagnie d'Intervention,
polyvalente à bien des
égards.
Faudra-t-il
subir l'irréparable demain, pour
désigner les responsables.. partis ailleurs,
pour cause de promotion.
Le
Bureau Régional - IXème
Région
BR
: 02/06/2021
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