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Alors
qu'ils sont eux-mêmes chargés
de la protection des personnes et des
biens, il est navrant de voir les
policiers renoncer systématiquement
à se défendre lors de leurs
déconvenues avec
l'administration.
Alors qu'il devrait cultiver le Bon-Droit
comme une vertu suprême même
lorsqu'il en est l'objet, le CMA accepte
de constituer une sous-catégorie de
sans-droits serviables et
corvéables à merci,
sous-payés (70 cts/heure dimanche
et nuits), placés et
déplacés au gré des
Intérêts du Service, bien
entendu.
- Droit
de grève spolié.
- Pas
de comité d'entreprise.
- Pas
de ticket-restaurant.
- Heures
supplémentaires non
payées.
- Casse-tête
tous les ans pour poser ses C.A.,
gageure pour prendre des
réservations.
- Pas
de mémento.
- Pas
de Règlement
Intérieur.
- Aucune
préparation physique, pourtant
prévue dans les textes, pour
interpeller dans des conditions
toujours plus tendues des sauvageons
entraînés aux sports de
combat dans les associations et les
prisons.
- Tous
droits laissés à
l'appréciation du Chef de
Service, donc aléatoires (garde
d'enfant malade, délai de route,
remboursement de frais, etc.).
- Communication
aux plaignants des coordonnées
des fonctionnaires.
- Manifestations
aboutissant sur l'augmentation de
salaire d'une hiérarchie qui
renâcle toujours plus à
nous accorder une indulgence.
- La
traditionnelle « notice
d'information », chaque
année, en vue des notes et des
appréciations. Le
caractère abusivement indiscret
de ce questionnaire contraste
d'ailleurs quelque peu avec le tapage
fait autour de cet épouvantail
qu'est la Défense des
Libertés Individuelles, ses
lois, ses textes, ses comités,
ses associations.
Ces
informations d'ordre privé n'ont
pourtant aucune valeur lorsqu'il s'agit de
gonfler une brigade de nuit avec des
effectifs de jour, désignés
de fa-
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