Je suis
atterré par ce que j'ai vu à la
télévision dans le village du cap corse de
L'URI. Ce qui se passe est une honte pour la
République. Des gendarmes retranchés dans leur
caserne et des soi-disant "autonomistes" qui leur font le
siège et les attaquent à coup de cocktail
molotov pour protester contre un imaginaire
harcèlement dont seraient victimes 2 enfants du
village (Des petits chérubins qui n'ont eu que le
tort de brûler un véhicule de l'Etat...), voir
un procureur de la république discuter avec les
assiégeants et exécuter pratiquement tous
leurs ordres, et bien tout cela m'oblige à me pincer
pour voir si je ne rêve pas. Et bien non !
Malheureusement, ce n'est pas un rêve mais c'est le
cauchemar de la réalité. Quant à ce
Corse véhément à la casquette, qui
méprise comme il l'a dit aux journalistes les
gendarmes, leurs femmes et leurs enfants, il mérite
de rejoindre au plus vite ses 2 jeunes comparses
incendiaires. Heureusement que je
connais la Corse et ses vrais habitants (pas d'amalgame) qui
eux souffrent depuis des années de ses voyous qui ne
souhaitent qu'une chose: le départ de la France pour
pouvoir exercer tranquillement leur petits trafics
maffieux. Courage à
vous les gendarmes Corses.
2600 Policiers et
Gendarmes rassemblés
à " l'invitation " du ministre de
l'Intérieur. Dans le cadre de son tour de
France de la sécurité, le 11 septembre 2003
Monsieur Nicolas SARKOZY tenait une réunion
à Bordeaux devant un parterre de 2600
policiers et gendarmes venus de toute la région
sud-ouest. A lissue, Monsieur SARKOZY rencontrait les
représentants syndicaux, la FPIP était
représentée par Alain BENOIT,
Secrétaire
Général-Adjoint. Après avoir fait part de
sa satisfaction quant aux résultats
enregistrés dans la lutte contre
linsécurité et de sa
détermination à poursuivre son action dans ce
sens, le Ministre a salué lengagement de tous
les acteurs dans ce domaine et souligné son
attachement à voir encore saméliorer la
coopération entre la Police et la
Gendarmerie. Dans cet esprit, le Ministre,
dans un langage franc et direct, a précisé sa
conception des rapports humains qui doivent
prédominer aux seins de nos institutions
respectives : « .
. . Pour autant, ma conviction est que mes contacts ne
doivent pas sarrêter aux directeurs
généraux et aux institutions
représentatives. Dans mon esprit, chaque gendarme
et chaque policier est un de mes collaborateurs, car chacun
a une mission à remplir pour assurer la
sécurité intérieure. Jai voulu
cette réunion de travail car la
sécurité intérieure, cest vous .
. . » La
réalité est simple : les avantages
spécifiques des corps actifs de la police et ceux de
la gendarmerie seront maintenus, ils seront même sur
certains points améliorés ! Les conditions
douverture des droits seront préservées,
de même que la bonification de cinq ans correspondant
à la reconnaissance des difficultés et
contraintes du métier. Plus encore, pour la police
nationale jai obtenu la modification du
système actuel qui pénalise les fonctionnaires
qui décident de travailler plus longtemps. La
prolongation de lactivité ne fera plus perdre
le bénéfice des bonifications; La loi
prévoit une mesure identique pour les gendarmes. Vous
devez aussi savoir que la référence de
rémunération reste celle des 6 derniers mois
dactivité, non les 3 ans envisagés au
début. » Certes,
peut-être que cette dialectique convient à ceux
qui se félicitent de cette réforme, mais la
FPIP na pas la même approche quant à la
réelle portée des incidences de la loi sur la
pension de retraite. Dès le mois de mai dernier, elle
a saisi le Premier Ministre, le Ministre de
lIntérieur et tous les présidents de
groupes parlementaires aux fins dune véritable
reconnaissance de notre régime dérogatoire
(Voir page 4). faisant allusion à la
timidité et au manque de prise de
responsabilités de la hiérarchie face aux
attaques subies par les policiers et gendarmes ou tout
simplement pour faire état des bons résultats
sur le plan médiatique. Et den conclure
: Modalités
préconisées : Les modalités ne sont
pas arrêtées car elles seront
discutées avec la hiérarchie et les
représentants du personnel. Toutefois, le Ministre
souligne que la reconnaissance exige également que
les plus méritants puissent
bénéficier dun déroulement de
carrière accéléré et
accéder à des postes de
responsabilité. Il annonce dores et
déjà disposer des crédits
nécessaires pour commencer cette démarche
dès 2004. En outre, le Ministre précise et
insiste sur le fait que Pour la FPIP, il
sagît là de la difficulté majeure,
ce que le Ministre lui-même semble avoir fort bien
déceler, citation : Monsieur Nicolas SARKOZY a
reçu pendant une quarantaine de minutes les
représentants des organisations syndicales
représentatives. Malgré les palabres
habituelles de certains amputant le temps qui nous
était imparti, quelques sujets dordre
particulier ont tout de même réussi à
être abordés, notamment : Les
Zones difficiles :
Le Ministre nous a
annoncé son vu de procéder à une
redéfinition de ces zones qui ne correspondent pas
toujours à une désignation objective si
lon se réfère à la
réalité du terrain. La FPIP trouve là
une réponse satisfaisante à ses nombreuses
interventions à ce sujet dès la mise en
uvre de ce dispositif. Révision
des droits à CA pour les régimes
cycliques :
Monsieur Michel GAUDIN,
DGPN, nous informe de lannulation des dernières
instructions concernant ces dispositions, les droits des
fonctionnaires sont rétablis. Fonctionnement
des commissions
: Monsieur SARKOZY, au
fait de certains égarements au sein de ces instances,
nous informe de sa volonté de rappeler son rôle
à la CAPN. Il entend que cette instance assure un
véritable travail de filtrage et de
contrôle sur les dossiers transmis par les CAPI et les
CAPL. La CAPN nest pas là simplement pour
entériner. La FPIP se
félicite de cette position et saura la
rappeler. CRS
: Le Ministre souligne
léventualité en matière
demploi de procéder à un partage des
missions avec la gendarmerie mobile dans les
départements outre-mer. Officiers
: A la question de savoir
si les officiers, conscients apparemment de leffort
qui sannonce pour la réforme indiciaire,
ne risquent pas, finalement, de se retrouver les dindons de
la farce, le Ministre répond quil ne
lentend pas de cette manière mais quil
faut se reporter à son discours où il a
précisé que le recrutement subira une
déflation de 300 officiers en 2004. La réunion
prenant fin de par les obligations du Ministre, Alain BENOIT
profitait du moment des salutations pour remettre en main
propre à Monsieur SARKOZY le dossier de la FPIP
relatif aux incidences de la réforme des retraites.
Ce dossier, comme chacun a pu en prendre connaissance,
consiste à obtenir lintégration du temps
de la réserve civile dans le calcul de la
pension de retraite et lattribution dune
annuité de bonification tous les quatre ans sans
limite; de même, était remis au Ministre
lintervention de la FPIP tendant à ouvrir le
droit à bonification au personnel des CRS pour les
déplacements en CORSE et outre-mer. Alain BENOIT faisait
part à Monsieur SARKOZY de son souhait dobtenir
une réponse de sa part. Ce dernier lui assura
quil prendrait connaissance de ces
écrits.
3000 Policiers et
Gendarmes rassemblés
à " l'invitation " du ministre de
l'Intérieur. A la crainte première de
voir ce rassemblement réduit à une grand-messe
et à un monologue, il convient d'avoir
l'honnêteté de dire qu'il n'en fût rien.
Abordable, ouvert au dialogue et attentif, Nicolas Sarkozy a
su répondre avec pertinence aux questions
posées par les organisations syndicales, dans un
premier temps, et par l'ensemble des Policiers et des
Gendarmes ensuite par la voix de quelques interlocuteurs.
Mais ayant appris depuis monsieur de la Fontaine que "Tout
beau parleur vit au dépend de celui qui
l'écoute" et nous n'avons pas pris, à la FPIP,
tout ce beau discours pour paroles d'évangile. Toute
la bonne volonté de notre ministre de tutelle ne
saurait nous faire oublier qu'il est dépendant des
arcanes de la politique et de la lourdeur de la machine
étatique. Lors de l'entretien
avec les représentants des syndicats, si la plupart
des interlocuteurs du ministre ont su faire preuve
d'à propos et mettre à profit cette
exceptionnelle (et jamais vu) occasion de franc dialogue,
certains ont fait comme ils en ont l'habitude dans les
salamalecs mielleux, au point d'en mettre mal à
l'aise le ministre lui-même. Et pourquoi dire ? Rien
ou si peu
encore. D'autres ont fait eux
dans l'affrontement, aussi direct qu'absurde, destructeur
qu'inutile. Ces élucubrations de barricades n'ont pas
du tout été du goût du ministre de
l'Intérieur qui, après avoir manifesté
son agacement sur le coup et en comité restreint,
s'est fait plaisir devant les 3000 policiers et gendarmes
hilares en renvoyant un " camarade de Marc Blondel " dans
les cordes. Et à ce trublion avide " d'un peu de
publicité à l'approche des élections ",
selon ses propres termes, Nicolas Sarkozy s'est
exclamé par ailleurs que " ce ne sont pas ceux qui
gueulent le plus qui se font le plus entendre
". Vos représentants
FPIP Claude Choplin - Patrick Libouban -
Denis Fontaine - Dominique Mazier
Policiers et Gendarmes
rassemblés
à " l'invitation " du ministre de
l'Intérieur. Vendredi 5 septembre, Henri
ROUSSELOT, Secrétaire Général Adjoint
représentait la FPIP lors de la rencontre avec le
Ministre. Nous vous avions publié les questions que
nous souhaitions voir aborder. En voici le
résumé : Tout dabord
laudience fut courte, une heure, et cela passe vite ,
surtout quand certains causent pour ne rien dire
Cela
laisse dautant moins de temps pour aborder les vrais
sujets. Le bilan : Le Ministre
connaît ses dossiers, ne pratique pas la langue bois (
le moment où il a répondu à ceux qui
critiquaient son action concernant les effectifs en leur
demandant ce quil avait été fait lors du
Ministère précédent ) et a la
volonté de faire. Cette volonté
à du mal à sexercer sur le terrain (
malgré les engagements nos véhicules restent
immobilisés des semaines voire des mois dans les
ateliers ) et comme il la dit lors de la
réunion avec les collègues, il faut souvent
encore faire des demandes en 18 exemplaires pour obtenir une
rame de papier ! Les problèmes
sont reconnus ( cela nous change) et nous avons la surprise
de voir que tout ce que ne disions hier, nous valant de nous
faire tancer sans cesse, est admis
aujourdhui. Nous ne sommes comme
à laccoutumée pas contre les
réformes, à condition que le personnel
sy retrouve, car depuis des années il se remet
en cause ( POL PROX, OPJ ) et joue le jeu, et sa seule
récompense jusquici a été la
fameuse allocation de maîtrise ( merci à qui ?
hein ! )
Avec la parution au J.O du 22 août 2003 de la
loi N°2003-775 du 21 août 2003 portant
réforme des retraites, le marathon législatif
a pris fin. Les 41 articles ( TITRE III - articles 40 à 80)
fixent les nouvelles conditions requises pour obtenir une
pension à taux plein (75%) ; ils modifient certaines
dispositions du code des pensions civiles et militaires pour
ce qui concerne, notamment, la bonification pour les
enfants. La FPIP s'est beaucoup exprimée sur le sujet.
Elle entend poursuivre son action ; les exigences pour la
bonification d'un an par enfant né avant le 1er
janvier 2004 lui apparaissant, au regard de la
jurisprudence, critiquables. Le fonctionnaire, au sens large du terme, peut
aujourd'hui imaginer ce que sera , si tant est qu'il
souhaite bénéficier du taux plein, l'âge
de sa retraite ; les autres, le montant de leur pension
après le savant calcul des décotes, du
crédit d'annuités et de leur valeur (
pour
mémoire ) . Comme les grands chantiers s'accommodent toujours d'un
renfort d'imagination, les élections
professionnelles, programmées pour le 20 novembre,
seront très certainement l'occasion de tester la
capacité opérationnelle des syndicats de
police. Il faut bien le reconnaître, à la
remorque d'une entité morale plus large, peu ont
exprimé, dans un sens ou un autre, autre chose que le
secrétaire général de la
confédération qui les abrite. La reconnaissance de la
pénibilité du métier de policiers, des
risques liés au concours de la paix publique, des
contraintes particulières auxquels le policiers est
soumis sont autant d'éléments qui
justifient l'existence d'un statut spécial ;
la non reconnaissance du droit de grève, la
limitation de la liberté d'expression, voire
l'imbrication de la vie professionnelle et de la vie
privée, venant en renforcer la
légitimité. Le policier ne peut dès
lors être confondu avec le
fonctionnaire... C'est parce qu'il ne peut
être confondu, qu'il est fondé à exiger
des compensations qui échappent au tronc
commun. C'est ce que devront
porter celles et ceux qui auront la prétention de vos
suffrages. Elle a d'ores et
déjà saisi le gouvernement et l'ensemble des
groupes parlementaires (
voir).
LES REPRÉSENTANTS DE
L'ÉTAT EN DANGER... Le procureur général près la cour
d'appel de Bastia Patrick LALANDE a estimé hier sur
France 3 que la Corse était entrée dans une
période extrêmement sombre "Nous sommes entrés dans une
période extrêmement sombre, pendant laquelle
tous nos voyants sont au rouge et que nous n'avons pas
connue depuis de nombreuses années sur le territoire
de la Corse" Les magistrats en poste en Corse avait
déjà fait part de leur inquiétude. Ils
redoutent d'être la cible de représailles des
clandestins après le verdict du procès
ERIGNAC, une inquiétude aggravée par
l'attentat, le 31 juillet, contre la voiture de fonction du
président du tribunal de grande instance
d'Ajaccio Gendarmes et policiers, régulièrement la
cible des menées subversives de
"malfrats-autonomistes" ou "autonomistes-malfrats", ont
déjà, depuis longtemps, tiré la
sonnette d'alarme. Écoutés mais peu entendus, de la justice
comme des politiques, ils sont de fait en état
permanent de légitime défense. Cette prise de conscience du procureur
général, plus largement des magistrats, doit
plus qu'interpeller l'État... Faute d'une volonté politique, pour
défaut d'autorité, il aura à
répondre de non assistance en personnes en
danger.