Vous avez dit...

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JANVIER 2002 ....FÉVRIER 2002 ...MARS .... AVRIL

 

Depuis le 13 mars 2000, date d'ouverture de cette "fenêtre" sur le vécu, l'eau a coulé sous les ponts...

Dans des mouvements spontanés, les tenants se sont magnifiquement signalés auprès de leurs "décideurs".

La dimension de leur malaise et les réponses apportées ont-elles été bien pesées et pensées ?

Nous ne sommes pas juges... Cet espace reste ouvert !

Nous remercions les 80.000 visiteurs qui, en commun, ont tenu à défendre le principe d'une POLICE forte, respectée et efficaces et... reconnue !

Bonne chance à tous. Vous pouvez compter sur notre vigilance.

philippe bitauld

 

 

"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au dessus d'eux l'autorité de rien et de personne, alors, c'est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie". PLATON

 

Le 21 mars 2002

A propos d'effectif sur le terrain...

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BJR et un grand merci au FPIP

----- Est-ce que quelqu'un pourrait communiquer les références des textes qui excluent certaines catégories de personnel de la Gendarmerie d'exercer un service public, mais qui perçoivent les mêmes rétributions que leurs collègues des unités de terrain. je m'explique.

J'ai 20 ans de Brigade, comme les camarades dans cette position, j'ai du faire au bas mot 750 à 800 patrouilles de nuit de durées variant entre 3 et 8 heures et plus selon certaines affectations. Exceptés les personnels des Brigades et des PSIG, et épisodiquement les personnels des unités de recherches lorsqu'ils ont des éléments sur des faits à venir, aucun autre personnel n'effectue de patrouille de nuit.

La question est: pourquoi les personnels des services ( tous les services compris STI-AI-Auto-secrétariat, matériel, bureaux divers..... ) ne feraient pas des patrouilles de nuit à la place des gars des unités ou en complément de ceux-ci.

( 1 patrouille de nuit minimum par semaine de travail selon les textes comme cela est actuellement appliqué sur le terrain ). La délinquance nocturne actuelle non canalisée permet cette légitime réflexion. Les gars de terrain sont débordés, et fatigués des échecs répétés jour après jour - vols non solutionnés -

Il est vrai que cette remarque pourrait en faire grincer des dents une paire, mais j'ai de nombreux amis dans les différents services qui reconnaissent que les textes pénalisent toujours les gars de terrain, ceux qui assurent un service public, mais il est vrai qu'ils reconnaissent le fait d'avoir choisi un service pour une toute autre hygiène de vie et de travail. Je me compare à un gars qui a 20 ans de bureaux ou différents services ( et y'en a... ), je dois tourner à une moyenne de 180 heures de nuit avec toutes les décisions ponctuelles, irréversibles à prendre immédiatement en cas d'interventions, je n'ai qu'un week-end sur deux au mieux avec ma famille, idem pour les jours fériés, je ne bénéficie que de quartiers libres le soir par semaine... et au final je perçois la même solde que mon collègue des bureaux qui termine depuis 20 ans sa semaine de travail le vendredi soir à 18 heures.

Je ne dénigre pas les gars des bureaux, je ne sais pas de quoi sera fait, mais il est malsain de voir les services ( DG comprise ) affectés de personnel ayant la trentaine d'années alors que toute cette énergie serait bénéfique sur le terrain.

----- Concernant l'avancement, à la lecture du dernier message tombé sur le rubis il est évident que certaines Légions sont en situation critique concernant un manque conséquent de gradés, principalement des MDC, mais rien n'a été fait jusqu'à ce jour pour valoriser une carrière de gradé. Entre un gendarme et un adjudant à la retraite la différence ne dépasse pas le billet de 50 Euros, alors que les responsabilités n'ont nullement été identiques durant toute la carrière. On attend les prochaines décisions avec impatience. Pour l'avancement, j'ai tout entendu: un cdt de Grpt qui appelait un gradé de BR afin de lui demander la place qui l'intéresserait avant la diffusion du TA, des militaires qui savaient avant la sortie du TA qu'ils étaient inscrits, que certains étaient promus sur place, que d'autres allaient avoir satisfaction et ce avant la parution des tableaux officiels. Ailleurs dans certaines unités de recherches, les places qui s'ouvraient correspondaient parfaitement aux militaires de cette même unité qui étaient inscrits au TA et qui passaient donc sur place. Il ne faut pas se voiler la face, certaines places sont si bien réservées que lorsque les places ouvertes sortent, il faudrait parfois directement mettre le nom du militaire qui y sera affecté au lieu de laisser planer des fausses joies sur les autres candidats.

Un militaire qui est affecté dans une unité qui lui convient exécute manifestement un bon boulot, lorsque dans " les restrictives " vous sont imposés 30 % des postes ouverts, je doute de la satisfaction de tous les candidats. Lorsqu'il y a 100 inscrits au TA, vous avez 33 postes à mentionner, vous parlez d'un - choix restrictif -. A la sortie des stages Gendarmerie on CHOISIT son affectation, pourquoi ne pas faire de même avec le TA. Les militaires du BRH qui disent haut et fort qu'ils ne veulent pas de magouille et qu'ils seront intransigeants dans les attributions de postes auraient bien moins de soucis à se faire et à causer à autrui si les militaires inscrits au TA pouvaient s'arranger entre eux pour l'affectation des postes. C'est tout à fait possible, et vous verriez que les candidats au TA seraient tout de suite plus nombreux et motivés. Il ne faut pas qu'une promotion soit une sanction pour le militaire et sa famille ( travail - scolarité.... ) et cela n'a jamais été pris en compte.

Cette années il semblerait que notre hiérarchie ait contacté les jeunes qui venaient de passer l'OPJ afin de leur demander s'ils étaient candidats à l'avancement en cas de réussite à l'examen. Dire qu'il y a 10 ans en arrière vous n'auriez jamais été retenus à l'avancement sans avoir fait vos preuves en tant qu'O.P.J. durant 4 - 5 ans .

Bon et bien nous attendons impatiemment les éventuelles mesures qui pourraient améliorer l'exécution du travail en Brigade ( travail de jour et de nuit - astreinte... ). J'ai grand espoir car j'aime mon métier de Gendarme.

Un gradé non candidat au TA dans la forme actuelle. 

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Le 21 mars 2002

L'équipe "Bleu Marine" nous prie d'insérer...

850

Un officier de gendarmerie sanctionné :

Alors que les gendarmes, mécontents de leur sort, s’apprêtaient à manifester en décembre, le capitaine Matelly s’était exprimé dans nos colonnes : il a été frappé d’un blâme du ministre et muté. Son avocat introduit un référé devant le Conseil d’État.

DES blindés contre les gendarmes ? C’était le titre, dans notre édition du 12 décembre 2001, de l’interview du capitaine de gendarmerie Jean-Hugues Matelly, en poste au ministère de la Défense comme rapporteur à la «commission des recours » des militaires. Cet ancien commandant de la compagnie de Blois allait publier dans « l’Essor de la Gendarmerie » (organe des retraités de la gendarmerie qui se fait souvent le relais du mécontentement des personnels en activité) un long article -presque une thèse intitulé « Quel avenir pour les gardiens de la Cité ? » Dans « l’ Essor » comme dans la « NR », il analysait les sources du malaise exprimé par les gendarmes et plus largement, par les autres « gardiens de la cité » : policiers, magistrats, pompiers, surveillants de prison. Il préconisait une réforme du droit d’expression des militaires et la fin du fameux « devoir de réserve » et argumentait pour le maintien des deux entités policières (police nationale et gendarmerie), ainsi que pour le maintien de la répartition de leurs zones d’intervention.

Il proposait aussi un référendum sur les problèmes de sécurité et de défense.

La “ punition disciplinaire ” la plus grave :

Démarche originale, donc, par la globalité de la réflexion, mais aussi sur un point très précis : il révélait que le 6 décembre, à la veille de la grande manifestation des gendarmes à Paris, des généraux de l’Armée de Terre avaient proposé d’engager des blindés pour s’opposer à d’éventuels débordements de cette manifestation. Proposition qui, d’ailleurs, avait été immédiatement écartée par le ministre, Alain Richard.

En donnant cette interview, le capitaine Jean Hugues Matelly, pleinement conscient de ses actes et qui n’a rien d’un farfelu (il est titulaire d’un DESS « sécurité, police et société », d’une maîtrise de droit privé et de droit public) s’attendait, certes, à un retour de bâton, mais certainement pas aux lourdes sanctions qui ont été prises à son encontre le 7 février dernier : blâme du ministre et mutation d’office. Il a dû quitter son poste de rapporteur au ministère et rejoindre un service de la gendarmerie en banlieue parisienne. Cette double sanction constitue la « punition disciplinaire » la plus grave pour un gendarme, hors les sanctions statutaires, d’une tout autre portée (comme la dégradation ou l’exclusion de l’armée, par exemple).

On peut d’autant plus s’en étonner que le public, par le biais d’interviews écrites, télévisées ou radiodiffusées, a eu tout loisir de voir s’exprimer maints gradés de la gendarmerie sur le malaise profond ressenti à tous les échelons de ce corps. Il est vrai qu’ils n’étaient pas, eux, en poste au ministère…

Le capitaine Matelly a donc confié ses intérêts au célébrissime avocat Paul Lombard et à Me Julien Dreyfus, lesquels ont pris l’initiative de nous informer du sort réservé à leur client et des suites judiciaires qu’ils comptaient donner à cette affaire. Dès aujourd’hui, ils déposent un recours auprès du Conseil d’État contre « l’excès de pouvoir et l’illégalité de la décision prise à l’encontre du capitaine Matelly ». Jeudi, ils déposent un « référé en sauvegarde d’une liberté fondamentale », demandant la suspension du blâme, qui constitue « une atteinte manifestement illégale à sa liberté d ’expression », dès lors que, si le capitaine s’exprimait à nouveau, il risquerait des sanctions plus lourdes encore.

Les avocats ont par ailleurs en mains des arguments suffisants pour plaider l’« absence de violation de l’obligation de réserve et de discrétion ». Nul doute que tous les personnels de la gendarmerie, en premier lieu, seront particulièrement attentifs à l’évolution de cette affaire peu commune.

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Le 20 mars 2002

Grogne des gendarmes: un officier sanctionné saisit le Conseil d'État

849

 

Selon l'AFP :

" PARIS, 20 mars (AFP) - Un officier de gendarmerie, le capitaine Jean-Hugues Matelly, sanctionné à la suite d'une interview à la presse en décembre au plus fort de la grogne des gendarmes, a décidé de saisir le Conseil d'État pour obtenir la suspension de cette mesure, a indiqué mercredi son avocat.

"Un référé en sauvegarde d'une liberté fondamentale doit être déposé jeudi matin au Conseil d'État", a indiqué à l'AFP Me Julien Dreyfus, l'un des deux défenseurs de l'officier avec Me Paul Lombard.

Selon les informations transmises par ses conseils, le capitaine Matelly s'est vu infliger un "blâme du ministre" le 7 février "pour manquement à l'obligation de réserve", à la suite d'une interview, publiée dans "La Nouvelle République du Centre-ouest" du 12 décembre sous le titre: "Des blindés contre les gendarmes?".

L'officier avait déclaré notamment: "le 6 décembre, à la veille de la manifestation des gendarmes à Paris, je tiens de sources sûres - à la préfecture de police, à la direction générale de la gendarmerie, au ministère où je travaille - que des généraux de l'armée de terre avaient proposé d'engager des troupes et des blindés pour s'opposer éventuellement aux gendarmes et assurer le maintien de l'ordre dans la capitale".

Le capitaine Matelly était alors affecté comme rapporteur à la Commission des recours des militaires au ministère de la Défense.

"Le ministre de la Défense a évidemment rejeté toute idée d'intervention de l'armée", avait poursuivi l'officier, en précisant que "des officiers de gendarmerie, informés, avaient envisagé d'alerter l'opinion publique, voire à l'appeler à manifester symboliquement son soutien aux gendarmes".

Interrogé par l'AFP, le SIRPA-gendarmerie a confirmé le "blâme" à l'encontre du capitaine. "Le capitaine Matelly "s'est exprimé dans la presse écrite sans autorisation, en faisant état de rumeurs", a expliqué un responsable du service.

La démarche auprès du ministre "n'a pas été introduite par la Direction générale de la gendarmerie, mais par son chef à la commission des recours des militaires, un contrôleur général des armées", a-t-on précisé.

Pour Me Dreyfus, ce blâme constitue "une violation de la liberté d'expression" de son client, qui "n'a ni manqué à son devoir de réserve, ni rompu son obligation de discrétion". "Il y a eu des manifestations de gendarmes, dans la rue à visage découvert, et il n'y a pas eu de sanction. Il y a donc deux poids deux mesures", a fait valoir l'avocat.

Après le référé - qui doit faire l'objet d'une décision sous 48 heures -, Me Dreyfus n'a pas exclu le dépôt d'un "recours pour excès de pouvoir" auprès du Conseil d'État, afin que "l'affaire soit examinée au fond".

Agé de 36 ans, le capitaine Matelly a rejoint la gendarmerie en janvier 1988, après être sorti major de sa promotion de l'école d'officiers de gendarmerie de Melun.

Outre le blâme, l'officier a été muté dans un autre service de la gendarmerie dans la région parisienne.

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Le 18 mars 2002

Décret n° 2002-325 du 7 mars 2002 instituant la nouvelle bonification indiciaire

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Bonjour

Décret n° 2002-325 du 7 mars 2002 instituant la nouvelle bonification indiciaire en faveur des personnels exerçant des fonctions de responsabilité supérieure dans les services du ministère de la défense

NOR : DEFP0201120D

Le Premier ministre,

Sur le rapport du ministre de la défense, du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie et du ministre de la fonction publique et de la réforme de l'Etat,

Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi no 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'Etat ;

Vu la loi no 91-73 du 18 janvier 1991 portant dispositions relatives à la santé publique et aux assurances sociales, notamment son article 27 ;

Vu le décret no 55-1226 du 19 septembre 1955 modifié relatif aux conditions de nomination dans les emplois de chef de service, de directeur, de directeur adjoint et de sous-directeur des administrations centrales de l'Etat ;

Vu le décret no 85-779 du 24 juillet 1985 portant application de l'article 25 de la loi no 84-16 du 11 janvier 1984 fixant les emplois supérieurs pour lesquels la nomination est laissée à la décision du Gouvernement ;

Vu le décret no 93-186 du 9 février 1993 relatif aux conditions de nomination et d'avancement dans les emplois d'inspecteur civil du ministère de la défense ;

Vu le décret no 93-522 du 26 mars 1993 relatif aux conditions de mise en oeuvre de la nouvelle bonification indiciaire dans la fonction publique de l'Etat ;

Vu le décret no 2000-449 du 23 mai 2000 relatif aux emplois de directeur de projet, modifié par le décret no 2001-528 du 18 juin 2001 ;

Vu le décret no 2000-1178 du 4 décembre 2000 portant organisation de l'administration centrale du ministère de la défense,

Décrète :

Art. 1er. - Une nouvelle bonification indiciaire, prise en compte et soumise à cotisation pour le calcul de la pension de retraite, peut être versée mensuellement, dans la limite des crédits disponibles, aux titulaires d'emplois supérieurs à la décision du Gouvernement, aux inspecteurs civils du ministère de la défense, aux titulaires d'emplois de direction nommés dans les conditions prévues par le décret du 19 septembre 1955 susvisé ou titulaires d'emplois de directeur de projet inscrits au chapitre 31-11, article 22, du budget du ministère de la défense et exerçant une des fonctions figurant en annexe au présent décret.

Art. 2. - Le bénéfice du versement de la nouvelle bonification indiciaire est lié à l'exercice des fonctions y ouvrant droit. Il ne peut se cumuler avec d'autres bonifications indiciaires d'une autre nature qui seraient éventuellement perçues par l'agent public exerçant des fonctions ouvrant droit à nouvelle bonification indiciaire dans les conditions du présent décret.

Art. 3. - Le montant de la nouvelle bonification indiciaire et le nombre d'emplois bénéficiaires pour chaque fonction mentionnée en annexe sont fixés par arrêtés conjoints des ministres chargés de la défense, du budget et de la fonction publique.

Art. 4 . - Le présent décret prend effet au 1er janvier 2002.

Art. 5. - Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, le ministre de la défense, le ministre de la fonction publique et de la réforme de l'Etat et la secrétaire d'Etat au budget sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 7 mars 2002.

Lionel Jospin

Par le Premier ministre :

 

Le ministre de la défense,

Alain Richard

Le ministre de l'économie,

des finances et de l'industrie,

Laurent Fabius

 

Le ministre de la fonction publique

et de la réforme de l'Etat,

Michel Sapin

La secrétaire d'Etat au budget,

Florence Parly

 

A N N E X E

FONCTIONS EXERCÉES POUVANT OUVRIR DROIT

AU VERSEMENT D'UNE NOUVELLE BONIFICATION INDICIAIRE

1. Secrétaire général pour l'administration.

2. Délégué général pour l'armement.

3. Directeur général de la gendarmerie nationale.

4. Directeur d'administration centrale, adjoint au délégué général pour l'armement, délégué d'un organisme de l'administration centrale, délégué interministériel aux restructurations du ministère de la défense.

5. Chef de service en charge d'un service de l'administration centrale.

6. Inspecteur civil du ministère de la défense.

7. Chef de service adjoint à un directeur de l'administration centrale, directeur adjoint, sous-directeur en charge d'une direction de l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), sous-directeur adjoint à un directeur de l'administration centrale ou à un chef de service en charge d'un service de l'administration centrale, sous-directeur en charge d'une sous-direction de l'administration centrale.

 

L'ANFG

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Le 10 mars 2002

847

BJR et grand merci au FPIP

*** A notre unité comme ailleurs nous attendons avec impatience les améliorations en matériel, cela fait plus de 2 mois que nous n'avons plus de cartouche d'encre pour les imprimantes de l'unité. On met tout sur disquette et on attend qu'un ordinateur soit libéré afin de pouvoir imprimer nos dossiers sur la dernière imprimante en fonctionnement... Plus de cartouche en stock dans les différents niveaux de la VH et il semblerait d'après les STI que cette année la Légion n'aura que la moitié des crédits imprimantes par rapport à l'an passé. On va bosser avec quoi. On nous dit de puiser dans les crédits délégués, mais ce n'est pas une solution en soi. Les crédits libres avaient été créés en 89 pour améliorer le cadre de vie de la Brigade et des familles. Ils ont vite changé de dénomination pour devenir les crédits DÉLÉGUÉS avec toutes les susceptibilités que cela engendre. Dès qu'il manque quelque chose on vous dit : crédits délégués.... Ben ma fois!!! En ce qui concerne la dernière imprimante de l'ordinateur portable, la cartouche d'encre est - secouée - en rien de temps. Il faudrait quand même penser que ce sont des gars de terrain qui s'en servent et qu'il faut du matériel qui tienne la route.

A notre unité, 7 ordinateurs dont la moitié sont hyper dépassés et rament comme des baudets . Sur ces 7 appareils: aucun avec les mêmes caractéristiques, aucun avec la même imprimante. Je ne vous explique pas la simplification dans la gestion du consommable informatique et le cirque qu'il faut faire pour obtenir des cartouches d'encre.

A 300 Frs la cartouche d'encre, il serait judicieux de penser à la mise en place d' imprimantes à jet d'encre dont une cartouche fait plus d'un an à la Compagnie. Il ne fait nul doute que les économies seraient vite faites avec un peu de bon sens. On ne demande qu'à bosser, il y a largement de quoi bosser sur le terrain, alors donnez nous en les moyens S.V.P.

Un brigadier.

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Le 21 février 2002

Les décrets sont publiés

846

Les décrets et arrêtés d'application sur le TAOPM et les modifications et créations de primes sont publiés au JO du 14 et 15 février 2002. Pour les consulter RDV sur le site du journal officiel : www.journal-officiel.gouv.fr/

par conséquent les émoluments devraient tout naturellement "tomber" en mars.

bon courage à tous

 

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Le 18 février 2002

différence officiers/sous-officiers

845

Bien sûr que l'écart se creuse entre officiers et sous-officiers, pour s'en convaincre, il faut regarder la différence de recrutement EFOG entre l'année 2001 et 2002. Exemple: OG3 (gradé DQSG, on passe de 80 à une trentaine, OG 2 on passe de 60 à une vingtaine, on réduit les officiers rangs. On réduit au maximum le recrutement des officiers parmi les sous-officiers pour augmenter les universitaires. La DG préfère des technocrates "formatables" à souhait plutôt que des gens ayant de l'expérience parmi les sous-officiers et donc pouvant d'une certaine manière partager leurs préoccupations (mais ça, c'est pas bien!).

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Le 12 février 2002

Ô rêve... Ô désespoir !

844

BJR à tous et un grand merci aux collègues du FPIP en espérant que la DG puisse bientôt ouvrir un site sur lequel on pourra s'exprimer librement afin de faire changer et avancer les choses, sans devoir passer par des voies détournées ( mais consultées )

Dans un premier temps comme beaucoup de personnel, et devant l'évidence que rien n'a encore bougé à ce jour, je partage la réflexion de mon collègue dans la rubrique 842.

Apparemment d'après les échos, les personnels constituant les deux groupes de réflexion semblent débattre sans censure, mais à l'issue de cela, quelles vont être les orientations d'amélioration de l'Institution.... La réactualisation de notre fameux DO est elle prioritaire dans l'immédiat? Le statut? etc etc. Ce qui prime avant tout, pour nous les hommes de Brigades, c'est la réduction de nos heures de travail et d'astreinte ( 8 soirées libres sur 4 semaines de boulot ..... ) Comment repartir sur de bonnes bases solides, réalistes dans un délais aussi court de réflexion, mais beaucoup trop long dans nos attentes. La seule solution passe par des augmentations d'effectifs professionnels réelles, et si on veut occulter cette hypothèse on foncera irrémédiablement tout droit dans le mur. Pas possible, pas envisageable, pas de sous nous dit-on.... le pauvre contribuable n'a t-il pas le droit à prétendre à un minimum de sécurité.....

Le ministre de la défense à la réception des conclusions des groupes de réflexions se prononcera..... mais quel ministre, quand.... Est-ce que tout ne sera pas balayé dans les tous prochains mois, et là je rejoins à nouveau la réflexion 842.

Soyons attentifs, mais sérieusement je ne pense pas que quiconque puisse à l'heure actuelle, vu les événements de fin 2001, penser un seul instant à nous enfumer car les braises sont encore extrêmement ardentes.

Soyons patients mais vigilants.

Un s/off de Brigade.

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Le 12 février 2002

La presse le dit...

843

Le maire de Montréal-du Gers, Gérard BEZZERA, attend toujours les sept mensualités non payées au titre de l'année 2001 relatives aux loyers de la gendarmerie. Il estime dans un communiqué que ces retards concernent un bon nombre des 3600 brigades sur le territoire nationale.

Selon l'AFP, un responsable de la gendarmerie du Gers a confirmé que "le problème est réel, mais, il ne concerne pas que Montréal ou même le Gers. Ces problèmes de trésorerie patents dépendent des centres administratifs de la gendarmerie au niveau national"

Nous sommes maintenant rassurés !

A Montréal, la commune s'est endettée, en 1995, pour la construction de la nouvelle gendarmerie et paie annuellement 60.000 �. Le loyer annuel des gendarmes est de 42.456 �, le retard au titre de 2001 est de 24.766 � ; toujours selon l'AFP.

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Le 8 février 2002

Élections Présidentielles

842

Toujours rien en vue des mesures annoncées en décembre par le ministre de la Défense ! on repousse, on repousse...

Parions que les élections présidentielles vont bien arranger tous nos décideurs. Il est vrai que les promesses n'engagent que ceux qui les tiennent.

A bientôt

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Le 11 février 2002

Réforme de la gendarmerie...

841

Annonce d'une réforme de la gendarmerie et revendications des autres armes par Emmanuel SEROT PARIS, 7 fév (AFP).

Le gouvernement devrait annoncer avant fin mars une réforme de la gendarmerie, qui réaffirmera notamment son statut militaire et donc l'interdiction de manifester, après le mouvement de grogne de la fin de l'an dernier, a indiqué jeudi le ministère de la Défense. Cette annonce de réforme intervient alors que les autres militaires rencontrent ces jours-ci leur ministre Alain Richard sur la condition militaire, et revendiquent les mêmes avantages que leurs collègues gendarmes. Ces militaires se montrent de plus en plus mécontents que les gendarmes aient obtenu gain de cause par des moyens illégaux: les manifestations et l'entorse à l'obligation de réserve. L'objectif du ministre est que l'architecture d'une réforme de la gendarmerie puisse être soumise avant fin mars, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère de la Défense, Jean-François Bureau, lors d'un point presse. Le cap, c'est la réaffirmation de la gendarmerie dans la communauté militaire, la communauté de défense, a poursuivi le porte-parole, faisant allusion au fait que les militaires n'ont pas le droit de manifester ni d'avoir des représentants syndicaux. Un décalage inacceptable Fait sans précédent, entre 15.000 et 20.000 gendarmes en uniforme, sur un total de 90.000, avaient manifesté dans différentes régions fin novembre et début décembre pour protester contre leurs conditions de travail. Ils avaient obtenu le 8 décembre une amélioration indemnitaire d'au moins 1.830 euros par an, le recrutement supplémentaire de 4.500 sous-officiers (soit un total de 6.000 entre 2000 et 2005), 50.000 gilets pare-balles, le gel de la mobilité, le remplacement accéléré des véhicules les plus anciens, l'attribution d'un ordinateur pour deux gendarmes dans chaque brigade et la rénovation accélérée des logements.

L'annonce du ministère s'est produite au moment où se tiennent des Conseils de la fonction militaire (CFM) des différentes armées, durant lesquels des représentants de la base présentent leurs doléances au ministre. Le CFM de l'armée de Terre a eu lieu mercredi soir, celui de la Marine jeudi matin et celui de l'armée de l'Air est prévu jeudi prochain. Lors du CFM de l'armée de Terre, les interlocuteurs d'Alain Richard ont accusé le gouvernement d'avoir aggravé de façon flagrante la situation de décalage de (la gendarmerie) par rapport aux autres armées. Jugeant ce décalage inacceptable, ils ont demandé une rallonge budgétaire de 255 millions d'euros pour l'armée de terre, selon un communiqué de ces représentants. M. Bureau a rappelé que les CFM constituaient un processus de dialogue, pas de confrontation ni de négociations, car les membres du CFM ne sont pas des représentants syndicaux. Les CFM veulent transposer pour les militaires les mesures prises pour les gendarmes, mais il serait trop simple de considérer que la façon dont la contestation a été menée par la gendarmerie paie, a mis en garde le porte-parole. Il a cependant reconnu qu'il y a dans l'armée une forme de mécontentement qui est parfaitement identifiée, entendue et admise . Ce qui a été décidé pour la gendarmerie répondait à la nécessité de maintenir une homogénéité avec la police, a-t-il expliqué.

Pour autant, s'est installé un besoin de rééquilibrage(entre gendarmes et militaires) et un besoin de marquer à travers le traitement de la condition militaire la reconnaissance de ce qui a été fait, a poursuivi le porte-parole en reconnaissant l'existence d'une attente forte chez les militaires. Alain Richard devrait prendre ses décisions à la fin du mois, selon M. Bureau.

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Le 10 février 2002

SOLIDARITÉ AVEC NOS COLLÈGUES VICTIMES D'ATTENTATS EN CORSE

840

Le 3 février à 5h30, à proximité de Ghisonaccia, en Haute-Corse, 2 maisons en construction appartenant à 2 militaires de la Gendarmerie ont été complètement détruites par de fortes charges. Ces maisons appartenaient à un gendarme de la brigade de Brignolles dans le Var, et à un adjudant de la brigade de Pietrosella en Corse du Sud. Il s'agit de 2 beaux-frères car leurs épouses sont soeurs et Corses de surcroît, originaires de Ghisoni. Une fois de plus, en Corse, la Gendarmerie est visée mais cette fois les terroristes ne s'en prennent plus à l'Institution mais à des biens privés appartenant à des gendarmes. C'est le grand désarroi pour les familles car, comme l'a précisé Mme Yvonne Pignol, l'épouse de l'adjudant lors d'interviews courageuses à la presse : " ces actes sont lâches, faits par des abrutis et par des voyous qui s'en prennent à des petites gens, qui détruisent le projet d'une vie".

Ne serait-il pas normal, qu'étant donné que c'est l'Institution Gendarmerie qui est visée, que celle-ci prenne en compte une part ou le différentiel du dédommagement des assurances permettant à ces familles de ne pas être doublement victimes .

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Le 8 février 2002

RÉPONSE AU GENDARME STUPÉFAIT

839

TU ES STUPÉFAIT MAIS SACHES QUE LA PRESSE FAIT ÉCHOS DE BEAUCOUP DE CHOSES EN CE MOMENT. IL SUFFIT DE LIRE ET DE FAIRE LE TOUR DE LA PRESSE DE TOUS LES SITES SUR LE SUJET.

DE PLUS EN CE MOMENT NOUS NE SOMMES PLUS LES SEULS A RÂLER ET CECI NOUS LE SAVIONS A L ANFG.

NOUS DEVONS EN PREMIER LIEU ATTENDRE LE 14/02/02 DATE DU CSFM ET LA NOUS SERRONS CE QU IL EN EST.

A TITRE INFO LES GM N ONT TOUJOURS PAS VU LA COULEUR DE L AUGMENTATION DE LEUR IJIAT EN JANVIER COMME PRÉVU.

AS TU REÇU DU NOUVEAU MATÉRIEL DANS TON UNITÉ ? CE N EST PAS SEULEMENT LA PRIME QUI EST ATTENDU MAIS L ENSEMBLE DES PROMESSES.

FLO Représentante ANFG Paris

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Le 8 février 2002

Déclaration de PPDA au J.T.

838

Bonjour,

Avez-vous entendu les propos du journaliste POIVRE D'ARVOR au journal télévisé du soir du 07 février. Ces propos sont clairs, de nouveaux statuts pour la gendarmerie dont le droit de nous interdire de manifester. Mais avons-nous un jour manifester ? Je ne le pense pas sauf que l'année dernière nous nous sommes réunis, ensemble, pour exprimer des rancoeurs que seuls les concitoyens français comprennent sauf notre hiérarchie et le gouvernement.

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Le 8 février 2002

prime prévue pour mars...

837

CHERS COLLÈGUES

C'EST AVEC STUPEUR ET COLÈRE QUE JE LIS TOUS VOS MESSAGES CONCERNANT NOTRE AUGMENTATION.

CERTAINS DISENT QU'ELLE SERA ANNULÉE, D'AUTRES DISENT QUE CE SERA POUR SEPTEMBRE ETC...

J'AIMERAI BIEN SAVOIR D'OÙ PROVIENNENT VOS SOURCES!!!

JE VOUS RAPPELLE QUE CE SITE EST UN SITE QUI PERMET DE DIALOGUER ENTRE NOUS.

JE NE PENSE PAS QUE LA POLICE APPRÉCIE VOS DIRES QUI NE SONT QUE DES RUMEURS.

ÇA N'EST PAS COMME ÇA QUE JE VOIS LES CHOSES

ATTENDONS EN MARS, ET LA ON POURRA DISCUTER

ENCORE MERCI A LA POLICE POUR CE SITE D'INFORMATION ET DE RELATION ENTRE NOUS.

UN GENDARME QUI ATTEND MARS.

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Le 07 février 2002

La grogne continue...

836

Vous n'êtes pas sans savoir que les rumeurs de report de paiement de la prime voire d'annulation pure et simple de celle-ci sont plus que confirmées. De source quasiment sure, Mr le ministre de la défense se prépare à un mouvement de grogne de la part des gendarmes et met de son coté tous les moyens nécessaires pour le contrer.

De plus, des escadrons de GM en déplacement sur PARIS au mois de janvier se sont vus imposer des instructions de la part de leur commandant d'unité (en plus de leurs travail quotidien). Ceci un mois après le mouvement de grogne durant lequel les gendarmes ont revendiqué un aménagement de leur temps de travail. Mais d'après messieurs les officiers à la tête de certains escadrons, les GM n'ont pas à se plaindre, ils ne travaillent que 4 heures dans la journée pour le service des ambassades (les trajets aller retour non compris, les repos entre chaque faction de 2H non compris ). C'est pourquoi faire des COVAPI en déplacement ou du TONFA le dimanche matin en déplacement est très largement justifié. Certes, les GM sont moins à plaindre que les GD dans la plupart des cas; néanmoins, ils sont comme les GD, ils en ont ras le bol notamment d'un commandement inadapté et inexpérimenté qui croit tout savoir alors que cela fait 3 ans à peine qu'il est en gendarmerie. Nous ne sommes plus en 1960, époque à laquelle les gendarmes se taisaient ou ne pensaient qu'à leur travail.

Nous avons tous une famille et voulons vivre le plus possible avec elle. Le temps du sacrifice entier à la gendarmerie semble de plus en plus résolu. La société évolue et nous devons évoluer avec elle.

Bref, tout ceci pour dire que 2002 est une année où il faudra faire avancer les choses et faire comprendre une fois pour toute à la hiérarchie et notamment aux officiers ainsi qu'aux politiciens qu'ils ont intérêts à prendre rapidement en considération nos doléances, ceci dans leur intérêt (les élections approches) mais aussi dans l'intérêt de nos concitoyens.

Persévérons pour obtenir ce qui nous revient.

 

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Le 07 février 2002

835

Je viens de lire le dernier message envoyé, relatif à la prime (entre autre) que tout le monde attend.

Il est vrai qu'on entend tout et son contraire.

Suite au message transmis par la Direction confirmant qu'il s'agissait de rumeurs mensongères et que ladite prime serait versée avec la solde de mars, avec effet rétroactif au 1° février, faites comme moi, attendons de voir la solde de mars et le moment venu, nous verrons (de toute façon nous n'avons pas le choix).

Gardons quand même un peu confiance, mais comme beaucoup je n'ai pas trop d'illusion. Alors vivement mars, pour savoir !!!!!!!!!

Amitiés à tous.

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Le 07 février 2002

Qu'en est-il des indemnités promises?

834

Des informations, voire des rumeurs, font état d'un nouveau calendrier concernant la mise en place des indemnités et mesures promises lors de la réunion du mois de décembre. L'échéance serait reportée au mois de septembre, donc bien après les élections présidentielles.

Reportée a minima serait un moindre mal, car les rumeurs font état d'une annulation pure et simple de ces mesures.

Nous aurait-on menti une fois de plus?

Un gendarme désabusé!!!!

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Le 02 février 2002

Projet d'avenir de la Gendarmerie

833

Bjr à tous. Merci au F.P.I.P

Sans esprit syndicaliste ou belliqueux, je vous transmets quelques réflexions afférentes aux trois demi-journées que nous avons passées à parler sur l'avenir de la Gendarmerie.

Dans la semaine nous avons reçu un message signalant que le groupe de travail de la DGGN avait reçu plus de 3200 réponses aux questionnaires transmis à l'échelon national. Là, il est de fait qu'il y a une réelle envie de tenir informée la base. Il est vrai également et il faut reconnaître que les questions étaient relativement orientées et quelles que soient les réflexions effectuées dans les différents groupes de travail, la vraie question était: doit-on ou non garder le statut militaire? Quelle est réellement la proportion de missions militaires effectuées en Gendarmerie? C'est très très faible vous pouvez en êtes garantis.

Dans notre groupe de travail, nous n'avons pas répondu unanimement à cette question, chacun argumentait à sa guise. Par contre où nous étions unanimes, c'était sur le fait que nous ne pouvions plus supporter - nous hommes de Brigades - d'être au service de notre employeur en moyenne 90 heures par semaine ( calculez comme vous voulez: planton 24 h - PAM 24 H - 3 journées à 12 heures - 1 nuit d'astreinte pour ne pas dépasser les restrictifs 8 QL nuit mensuels, les chiffres sont là... ). Nous étions tous d'accord car à notre grande surprise, alors que nous nous attendions à voir arriver les 9/10 ème des personnels de notre Groupement à cette réunion, nous avons été surpris de constater que nous n'étions même pas 1/10 ème à avoir répondu au volontariat. Qu'une vingtaine de gars de terrain, pas un gars des différents services. Bien triste exemple de solidarité. Je ne vous félicite pas messieurs. Vous direz ensuite que c'est vous qui avez fait bouger la Gendarmerie!!!

Vous aviez l'opportunité de vous exprimer en présence d'Officiers de tout grade sur le projet d'avenir de la Gendarmerie, au lieu de cela vous avez refusé cette première dans l'histoire de notre Institution - LE DIALOGUE, L'ÉCHANGE D'IDÉES, en fait LA CONCERTATION... -, Vous avez refusé de dire de vive voix à vos Officiers ce qui ne va pas à la base, sans haine, uniquement dans un esprit de dialogue et de concertation et ceci dans une excellente ambiance comme cela s'est passé dans mon Groupement.

Nous avons répondu à une grande partie des questions, même celles qui n'étaient pas en phase à nos attentes, mais nous les avons mises en forme selon nos réflexions.

Afin que les deux groupes de réflexions de 12 militaires de tous grades n'aient pas à plancher sur des objectifs que la base ne souhaiterait pas voir aborder dans l'immédiat, voir contraire à ses attentes, il serait très judicieux, toujours dans ce contexte de concertation réciproque, que la DGGN fasse connaître à la base les sujets qu'elle va faire traiter par ces groupes de travail. En effet, il ne faudrait pas que ces groupes de travail arrêtent des décisions contraires aux attentes de la base, car là bien malin celui qui pourra prédire de l'avenir.

Toute la base est impatiente des conclusions de ces groupes de travail, ne les décevez pas.

Si la DGGN avait l'idée de créer un site internet sur lequel les gendarmes pourraient transmettre leurs doléances - quels que soient les motifs: familiaux, logement, sociaux, problèmes internes à l'Arme, problèmes personnels, mutations etc etc etc. - sans risque de représailles, et avec une obligation de réponse, là nous aurions fait un grand pas vers une FORCE HUMAINE.

Un gradé, 20 ans de Brigade, qui aime son métier mais qui n'a pas vu ses enfants grandir!!!

Bon courage à tous.

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Le 31 janvier 2002

832

Bonjour à tous et merci à nos collègues policiers pour ce site.

Drôle de période en ce temps où, comme d'habitude, il faut aller à l'extrême pour obtenir le minimum. Bravo à nos collègues réunis à Montpellier aujourd'hui.

Je suis gendarme dans une petite unité rurale. Tranquille diront certains. Pourtant, je viens de subir, à cause de ma fonction, plus de 15 000 francs de dégâts sur mon véhicule personnel dégradé par des idiots. Ceci est un risque qui n'existait pas avant et qui devrait également être pris en compte aujourd'hui, les truands et autres délinquants n'hésitent pas à s'en prendre à nos biens, voire à nos familles. Leur prime d'à peine 700 f brut par mois me fait rire, il me faut déjà 4 mois pour rembourser ma franchise.

C'est juste un petit problème personnel, j' en conviens, mais cela peut arriver à d'autre. Alors je pense que cette réalité devrait également être prise en compte par nos dirigeants en disant que le monde évolue, les violences aussi, et que nous aussi, nous devons être protégés et que ces risques inhérents à notre qualité ne seront pas remboursés par leur "petite" augmentation actuellement proposée.

merci

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Le 29 janvier 2002

REPRÉSENTANTE DE L ANFG SUR PARIS

831

L'ANFG est à l'origine du mouvement qui se remets en place afin que les promesses faites par Mr Richard soient appliquées. En effet nous avons envoyé une dépêche à l'AFP dimanche dernier. Nous sommes en contact avec de nombreux journalistes. Nous avons donné des interviews sur France Info, Europe 1, RMC, le Figaro à paraître ce jour, le Parisien à repris nos propos hier dans sa page fait divers. Nous nous sommes rapprochées d'autres associations de défense des militaires.

Avant de bouger nous voulions confirmation de nos informations d'où notre mutisme ces derniers temps.

Notre site rencontrent quelques problèmes de maintenance c'est pourquoi je vous invite à taper les deux adresses suivantes :

www.anfg.org ou htpp://www.site-voila.fr/anfg1901

Nous continuons notre travail et espérons vous défendre au mieux.

 

Représentante de l'ANFG

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Le 27 janvier 2002

Soyez attentifs...

830

Fuites de la direction, de la plus haute importance : Nous attendons confirmation par une autre source, mais sachez succinctement que le ministre, en colère pour avoir été malmené en décembre devant la chambre des députés, est en train de "verrouiller" les postes les plus influents de notre Arme, afin de parer à une prochaine "grogne" consécutive aux promesses non-tenues. Le maillage mis en place entre les sous-officiers de la Région Sud se rétablit et s'active à nouveau. Plus d'informations dans la semaine qui vient. Sachez qu'une date est d'ores et déjà avancée : le 13 avril 2002, où les instances devront rendre des comptes quant aux promesses non-tenues. Faites circuler l'information.

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Le 27 janvier 2002

Réponse au 827

829

--- Je ne peux confirmer les bruits de sanctions. Par contre, je trouve étrange que le Général LAURENT Inspecteur des Armées quitte l'institution aussi précipitamment, sans invoquer de réel motif, et qui plus est avec des propos assez nostalgiques dans son message qu'il a adressé à toutes les unités. .... Il me semble que c'est ce dernier qui a dit pendant le mouvement des gendarmes que la Loi portant sur le statut général des militaires imposait aux supérieurs de tenir compte des intérêts de leurs subordonnés... Certains auraient-ils oublié et d'autres en paieraient-ils les pots cassés ?

BT

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Le 27 janvier 2002

Et la suite ???

828

 

Je constate qu'il n' y a plus que trois messages en ce mois de Janvier sur ce site si riche il y a quelques semaines.

Je reprends la plume car après un premier message nous indiquant que pour des raisons de vote de décret l'augmentation prévue pour Février sera repoussée en Mars.

Là je commence à froncer les sourcils et à me dire ils ne vont quand même pas oser. Malheureusement, il y a deux jours d'autres bruits courent dont l'un émanant de l'un des participant au sommet de Paris, un mec qui y croyait ferme et qui semble se poser des questions. Il pense que nos dirigeants ne vont rien nous verser, nous faire lambiner jusqu'après les élections. Pour ma part, c'est ce que j'ai toujours pensé. La prochaine échéance est le CFM du 14/02 pour lequel le ministre rendra un arbitrage à mi-Mars et un mois plus tard c'est le premier tour alors en traînant un peu et en faisant mine de s'intéresser un minimum pour éviter tout nouveau débordement l'affaire sera ficelée. Comme j'ai l'impression que les deux principaux candidats n'ont pas digéré notre action (dixit le nouveau rappel de M. Chirac à St CYR) je pense qu'ils feront voter un nouveau texte mais plus pour réaffirmer notre soumission que pour nous émanciper.

Je pense vivre mes derniers mois en Gie car pour moi la coupe est pleine, je n'y crois plus et je vais retourner à la vie civile pour profiter du progrès social. Dommage !!! Quel gâchis !!!

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Le 22 janvier 2002

INFO OU INTOX ?

827

Un bruit circule faisant état de sanctions suite au mouvement des gendarmes. Un colonel serait sanctionné, un commandant limogé et le webmaster du site des gendarmes en colère prié de s'expliquer...

Quelqu'un est t'il en mesure de confirmer ou d'infirmer ?

INFO ou INTOX ?

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Le 08 janvier 2002

réunion du 7/1/02 Groupement Gard.

826

Je vous fais parvenir le texte envoyé ce jour par le Gard à la DG concernant les réponses au questionnaire envoyé dans les BT.

 

RÉUNION DU 7 JANVIER 2002 DU GROUPEMENT DU GARD

Réponse du groupe de projet décentralisé du département du Gard à la note express n° 9380 DEF/GEND/CAG du 19décembre 2001

GENDARMERIE DÉPARTEMENTALE

Avant d’aborder les questions proposées par la DGGN dans la note express n0 9380 du 19 décembre 2001, le groupe de travail du Gard a estimé comme prioritaire, la question relative à la représentativité. Ce groupe, dans sa majorité, réfute l’idée de se voir imposer par l’administration centrale, des thèmes de travail. Elle s’étonne que les récents événements survenus dans la gendarmerie aient été semble -t-il, totalement incompris par la direction. Pour preuve, les quelques dizaines de questions « philosophiques » et pour la plupart totalement à côté des préoccupations des gendarmes, questions à traiter dans l’urgence à fortiori et sans concertation préalable.

Il est à croire que devant cette incompréhension de notre direction, nos différents mouvements nationaux du début décembre 2001 n’ont pas été assez forts.

I-Le CFMG

Les membres du CFMG sont des membres tirés au sort parmi des volontaires. Ils ne sont donc pas élus par leurs pairs. En conséquence, le CFMG n’a plus, aux yeux des membres du groupe de travail du Gard, sa légitimité. Le préalable avant toute discussion, est la dissolution du CFMG.

Il - La représentativité

Il faut des représentants au niveau national élus par leurs pairs.

Élection d’un gradé et d’un gendarme par compagnie (titulaires et suppléants).

Élection par ces derniers d’un gradé et d’un gendarme par département (titulaires et suppléants), à charge lors de la commission de participation légion que soient élus les représentants gradés et gendarmes à raison de quatre personnels par légion. (deux titulaires gradés et gendarmes, et deux suppléants gradés et gendarmes). Les membres élus le seraient pour une durée de deux ans renouvelable par moitié tous les ans

III — Sur le Questionnaire proposé par la D.G.G.N dans la N.E.

Tous les membres du groupe de travail du Gard estiment que les questions posées ne reflètent pas ou très peu les préoccupations et les problèmes des personnels. En conséquence. le groupe de projet décentralisé du groupement du Gard a décidé ne pas devoir répondre au questionnaire. Il tient cependant à rappeler les deux motions qui ont été adressées à la direction les 5 et 7 décembre 2001, lesquelles reflètent exactement les attentes de chacun.

Le groupe de projet décentralisé du groupement du Gard souhaiterait ardemment obtenir une réponse concrète et rapide (72 heures) de la direction à la suite des présentes propositions, afin de savoir si d’autres réunions de concertation s’avèrent nécessaires pour poursuivre le dialogue.

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Le 05 janvier 2002

Le Ministre ne lâchera pas ...

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Ce ne sera une surprise pour personne, M. RICHARD n'ayant pas l'aval du ministre des finances M. FABIUS pour que notre situation soit revalorisée . Il faut savoir qu'un sérieux mouvement de grogne est prévu par le gouvernement pour 2002. Une enveloppe budgétaire est déjà entre les mains de la DGGN, qui au plus fort de ce mouvement, fera mine de débloquer des crédits dans l'urgence.

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