JANVIER 2002 ....FÉVRIER 2002 ...MARS .... AVRIL
Depuis le 13 mars 2000, date
d'ouverture de cette "fenêtre" sur le vécu,
l'eau a coulé sous les ponts... Dans des mouvements
spontanés, les tenants se sont magnifiquement
signalés auprès de leurs
"décideurs". La dimension de leur malaise et
les réponses apportées ont-elles
été bien pesées et pensées
? Nous ne sommes pas juges... Cet
espace reste ouvert ! Nous remercions les 80.000
visiteurs qui, en commun, ont tenu à défendre
le principe d'une POLICE forte, respectée et
efficaces et... reconnue ! Bonne chance à tous. Vous
pouvez compter sur notre vigilance. philippe bitauld "Lorsque les
pères s'habituent à laisser faire les enfants,
lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole,
lorsque les maîtres tremblent devant leurs
élèves et préfèrent les flatter,
lorsque finalement les jeunes méprisent les lois
parce qu'ils ne reconnaissent plus au dessus d'eux
l'autorité de rien et de personne, alors, c'est
là en toute beauté et en toute jeunesse le
début de la tyrannie".
PLATON
Le 21 mars 2002 A propos d'effectif sur le
terrain... BJR et un grand merci au FPIP
----- Est-ce que quelqu'un
pourrait communiquer les références des textes
qui excluent certaines catégories de personnel de la
Gendarmerie d'exercer un service public, mais qui
perçoivent les mêmes rétributions que
leurs collègues des unités de terrain. je
m'explique. J'ai 20 ans de Brigade, comme
les camarades dans cette position, j'ai du faire au bas mot
750 à 800 patrouilles de nuit de durées
variant entre 3 et 8 heures et plus selon certaines
affectations. Exceptés les personnels des Brigades et
des PSIG, et épisodiquement les personnels des
unités de recherches lorsqu'ils ont des
éléments sur des faits à venir, aucun
autre personnel n'effectue de patrouille de
nuit. La question est: pourquoi les
personnels des services ( tous les services compris
STI-AI-Auto-secrétariat, matériel, bureaux
divers..... ) ne feraient pas des patrouilles de nuit
à la place des gars des unités ou en
complément de ceux-ci. ( 1 patrouille de nuit minimum
par semaine de travail selon les textes comme cela est
actuellement appliqué sur le terrain ). La
délinquance nocturne actuelle non canalisée
permet cette légitime réflexion. Les gars de
terrain sont débordés, et fatigués des
échecs répétés jour après
jour - vols non solutionnés - Il est vrai que cette remarque
pourrait en faire grincer des dents une paire, mais j'ai de
nombreux amis dans les différents services qui
reconnaissent que les textes pénalisent toujours les
gars de terrain, ceux qui assurent un service public, mais
il est vrai qu'ils reconnaissent le fait d'avoir choisi un
service pour une toute autre hygiène de vie et de
travail. Je me compare à un gars qui a 20 ans de
bureaux ou différents services ( et y'en a... ), je
dois tourner à une moyenne de 180 heures de nuit avec
toutes les décisions ponctuelles,
irréversibles à prendre immédiatement
en cas d'interventions, je n'ai qu'un week-end sur deux au
mieux avec ma famille, idem pour les jours
fériés, je ne bénéficie que de
quartiers libres le soir par semaine... et au final je
perçois la même solde que mon collègue
des bureaux qui termine depuis 20 ans sa semaine de travail
le vendredi soir à 18 heures. Je ne dénigre pas les
gars des bureaux, je ne sais pas de quoi sera fait, mais il
est malsain de voir les services ( DG comprise )
affectés de personnel ayant la trentaine
d'années alors que toute cette énergie serait
bénéfique sur le terrain. ----- Concernant l'avancement,
à la lecture du dernier message tombé sur le
rubis il est évident que certaines Légions
sont en situation critique concernant un manque
conséquent de gradés, principalement des MDC,
mais rien n'a été fait jusqu'à ce jour
pour valoriser une carrière de gradé. Entre un
gendarme et un adjudant à la retraite la
différence ne dépasse pas le billet de 50
Euros, alors que les responsabilités n'ont nullement
été identiques durant toute la
carrière. On attend les prochaines décisions
avec impatience. Pour l'avancement, j'ai tout entendu: un
cdt de Grpt qui appelait un gradé de BR afin de lui
demander la place qui l'intéresserait avant la
diffusion du TA, des militaires qui savaient avant la sortie
du TA qu'ils étaient inscrits, que certains
étaient promus sur place, que d'autres allaient avoir
satisfaction et ce avant la parution des tableaux officiels.
Ailleurs dans certaines unités de recherches, les
places qui s'ouvraient correspondaient parfaitement aux
militaires de cette même unité qui
étaient inscrits au TA et qui passaient donc sur
place. Il ne faut pas se voiler la face, certaines places
sont si bien réservées que lorsque les places
ouvertes sortent, il faudrait parfois directement mettre le
nom du militaire qui y sera affecté au lieu de
laisser planer des fausses joies sur les autres
candidats. Un militaire qui est
affecté dans une unité qui lui convient
exécute manifestement un bon boulot, lorsque dans "
les restrictives " vous sont imposés 30 % des postes
ouverts, je doute de la satisfaction de tous les candidats.
Lorsqu'il y a 100 inscrits au TA, vous avez 33 postes
à mentionner, vous parlez d'un - choix restrictif -.
A la sortie des stages Gendarmerie on CHOISIT son
affectation, pourquoi ne pas faire de même avec le TA.
Les militaires du BRH qui disent haut et fort qu'ils ne
veulent pas de magouille et qu'ils seront intransigeants
dans les attributions de postes auraient bien moins de
soucis à se faire et à causer à autrui
si les militaires inscrits au TA pouvaient s'arranger entre
eux pour l'affectation des postes. C'est tout à fait
possible, et vous verriez que les candidats au TA seraient
tout de suite plus nombreux et motivés. Il ne faut
pas qu'une promotion soit une sanction pour le militaire et
sa famille ( travail - scolarité.... ) et cela n'a
jamais été pris en compte. Cette années il
semblerait que notre hiérarchie ait contacté
les jeunes qui venaient de passer l'OPJ afin de leur
demander s'ils étaient candidats à
l'avancement en cas de réussite à l'examen.
Dire qu'il y a 10 ans en arrière vous n'auriez jamais
été retenus à l'avancement sans avoir
fait vos preuves en tant qu'O.P.J. durant 4 - 5 ans
. Bon et bien nous attendons
impatiemment les éventuelles mesures qui pourraient
améliorer l'exécution du travail en Brigade (
travail de jour et de nuit - astreinte... ). J'ai grand
espoir car j'aime mon métier de
Gendarme. Un gradé non candidat au
TA dans la forme actuelle.
Haut
de Page
Le 21 mars 2002 L'équipe "Bleu Marine"
nous prie d'insérer... Un officier de gendarmerie
sanctionné : Alors que les gendarmes,
mécontents de leur sort, sapprêtaient
à manifester en décembre, le capitaine Matelly
sétait exprimé dans nos colonnes : il a
été frappé dun blâme du
ministre et muté. Son avocat introduit un
référé devant le Conseil
dÉtat. DES blindés contre les
gendarmes ? Cétait le titre, dans notre
édition du 12 décembre 2001, de
linterview du capitaine de gendarmerie Jean-Hugues
Matelly, en poste au ministère de la Défense
comme rapporteur à la «commission des recours
» des militaires. Cet ancien commandant de la compagnie
de Blois allait publier dans « lEssor de la
Gendarmerie » (organe des retraités de la
gendarmerie qui se fait souvent le relais du
mécontentement des personnels en activité) un
long article -presque une thèse intitulé
« Quel avenir pour les gardiens de la Cité ?
» Dans « l Essor » comme dans la «
NR », il analysait les sources du malaise
exprimé par les gendarmes et plus largement, par les
autres « gardiens de la cité » : policiers,
magistrats, pompiers, surveillants de prison. Il
préconisait une réforme du droit
dexpression des militaires et la fin du fameux «
devoir de réserve » et argumentait pour le
maintien des deux entités policières (police
nationale et gendarmerie), ainsi que pour le maintien de la
répartition de leurs zones
dintervention. Il proposait aussi un
référendum sur les problèmes de
sécurité et de défense. La punition
disciplinaire la plus grave : Démarche originale, donc,
par la globalité de la réflexion, mais aussi
sur un point très précis : il
révélait que le 6 décembre, à la
veille de la grande manifestation des gendarmes à
Paris, des généraux de lArmée de
Terre avaient proposé dengager des
blindés pour sopposer à
déventuels débordements de cette
manifestation. Proposition qui, dailleurs, avait
été immédiatement écartée
par le ministre, Alain Richard. En donnant cette interview, le
capitaine Jean Hugues Matelly, pleinement conscient de ses
actes et qui na rien dun farfelu (il est
titulaire dun DESS « sécurité,
police et société », dune
maîtrise de droit privé et de droit public)
sattendait, certes, à un retour de bâton,
mais certainement pas aux lourdes sanctions qui ont
été prises à son encontre le 7
février dernier : blâme du ministre et mutation
doffice. Il a dû quitter son poste de rapporteur
au ministère et rejoindre un service de la
gendarmerie en banlieue parisienne. Cette double sanction
constitue la « punition disciplinaire » la plus
grave pour un gendarme, hors les sanctions statutaires,
dune tout autre portée (comme la
dégradation ou lexclusion de
larmée, par exemple). On peut dautant plus
sen étonner que le public, par le biais
dinterviews écrites,
télévisées ou radiodiffusées, a
eu tout loisir de voir sexprimer maints gradés
de la gendarmerie sur le malaise profond ressenti à
tous les échelons de ce corps. Il est vrai
quils nétaient pas, eux, en poste au
ministère
Le capitaine Matelly a donc
confié ses intérêts au
célébrissime avocat Paul Lombard et à
Me Julien Dreyfus, lesquels ont pris linitiative de
nous informer du sort réservé à leur
client et des suites judiciaires quils comptaient
donner à cette affaire. Dès aujourdhui,
ils déposent un recours auprès du Conseil
dÉtat contre « lexcès de
pouvoir et lillégalité de la
décision prise à lencontre du capitaine
Matelly ». Jeudi, ils déposent un «
référé en sauvegarde dune
liberté fondamentale », demandant la suspension
du blâme, qui constitue « une atteinte
manifestement illégale à sa liberté d
expression », dès lors que, si le
capitaine sexprimait à nouveau, il risquerait
des sanctions plus lourdes encore. Les avocats ont par ailleurs en
mains des arguments suffisants pour plaider l«
absence de violation de lobligation de réserve
et de discrétion ». Nul doute que tous les
personnels de la gendarmerie, en premier lieu, seront
particulièrement attentifs à
lévolution de cette affaire peu commune.
Haut
de Page
Le 20 mars 2002 Grogne des gendarmes: un
officier sanctionné saisit le Conseil
d'État Selon l'AFP : " PARIS, 20 mars (AFP) - Un
officier de gendarmerie, le capitaine Jean-Hugues Matelly,
sanctionné à la suite d'une interview à
la presse en décembre au plus fort de la grogne des
gendarmes, a décidé de saisir le Conseil
d'État pour obtenir la suspension de cette mesure, a
indiqué mercredi son avocat. "Un référé
en sauvegarde d'une liberté fondamentale doit
être déposé jeudi matin au Conseil
d'État", a indiqué à l'AFP Me Julien
Dreyfus, l'un des deux défenseurs de l'officier avec
Me Paul Lombard. Selon les informations
transmises par ses conseils, le capitaine Matelly s'est vu
infliger un "blâme du ministre" le 7
février "pour manquement à l'obligation de
réserve", à la suite d'une interview,
publiée dans "La Nouvelle République du
Centre-ouest" du 12 décembre sous le titre: "Des
blindés contre les gendarmes?". L'officier avait
déclaré notamment: "le 6 décembre,
à la veille de la manifestation des gendarmes
à Paris, je tiens de sources sûres - à
la préfecture de police, à la direction
générale de la gendarmerie, au
ministère où je travaille - que des
généraux de l'armée de terre avaient
proposé d'engager des troupes et des blindés
pour s'opposer éventuellement aux gendarmes et
assurer le maintien de l'ordre dans la capitale".
Le capitaine Matelly
était alors affecté comme rapporteur à
la Commission des recours des militaires au ministère
de la Défense. "Le ministre de la
Défense a évidemment rejeté toute
idée d'intervention de l'armée", avait
poursuivi l'officier, en précisant que "des officiers
de gendarmerie, informés, avaient envisagé
d'alerter l'opinion publique, voire à l'appeler
à manifester symboliquement son soutien aux
gendarmes". Interrogé par l'AFP, le
SIRPA-gendarmerie a confirmé le "blâme"
à l'encontre du capitaine. "Le capitaine Matelly
"s'est exprimé dans la presse écrite sans
autorisation, en faisant état de rumeurs", a
expliqué un responsable du service. La démarche auprès
du ministre "n'a pas été introduite par la
Direction générale de la gendarmerie, mais par
son chef à la commission des recours des militaires,
un contrôleur général des
armées", a-t-on précisé.
Pour Me Dreyfus, ce blâme
constitue "une violation de la liberté
d'expression" de son client, qui "n'a ni
manqué à son devoir de réserve, ni
rompu son obligation de discrétion". "Il y a eu des
manifestations de gendarmes, dans la rue à visage
découvert, et il n'y a pas eu de sanction. Il y a
donc deux poids deux mesures", a fait valoir l'avocat.
Après le
référé - qui doit faire l'objet d'une
décision sous 48 heures -, Me Dreyfus n'a pas exclu
le dépôt d'un "recours pour excès de
pouvoir" auprès du Conseil d'État, afin
que "l'affaire soit examinée au fond".
Agé de 36 ans, le
capitaine Matelly a rejoint la gendarmerie en janvier 1988,
après être sorti major de sa promotion de
l'école d'officiers de gendarmerie de Melun.
Outre le blâme, l'officier
a été muté dans un autre service de la
gendarmerie dans la région parisienne.
Haut
de Page
Le 18 mars 2002 Décret n° 2002-325
du 7 mars 2002 instituant la nouvelle bonification
indiciaire Bonjour Décret n° 2002-325
du 7 mars 2002 instituant la nouvelle bonification
indiciaire en faveur des personnels exerçant des
fonctions de responsabilité supérieure dans
les services du ministère de la défense
NOR :
DEFP0201120D Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de la
défense, du ministre de l'économie, des
finances et de l'industrie et du ministre de la fonction
publique et de la réforme de l'Etat, Vu la loi no 83-634 du 13
juillet 1983 modifiée portant droits et obligations
des fonctionnaires, ensemble la loi no 84-16 du 11 janvier
1984 modifiée portant dispositions statutaires
relatives à la fonction publique de l'Etat
; Vu la loi no 91-73 du 18 janvier
1991 portant dispositions relatives à la santé
publique et aux assurances sociales, notamment son article
27 ; Vu le décret no 55-1226
du 19 septembre 1955 modifié relatif aux conditions
de nomination dans les emplois de chef de service, de
directeur, de directeur adjoint et de sous-directeur des
administrations centrales de l'Etat ; Vu le décret no 85-779 du
24 juillet 1985 portant application de l'article 25 de la
loi no 84-16 du 11 janvier 1984 fixant les emplois
supérieurs pour lesquels la nomination est
laissée à la décision du Gouvernement
; Vu le décret no 93-186 du
9 février 1993 relatif aux conditions de nomination
et d'avancement dans les emplois d'inspecteur civil du
ministère de la défense ; Vu le décret no 93-522 du
26 mars 1993 relatif aux conditions de mise en oeuvre de la
nouvelle bonification indiciaire dans la fonction publique
de l'Etat ; Vu le décret no 2000-449
du 23 mai 2000 relatif aux emplois de directeur de projet,
modifié par le décret no 2001-528 du 18 juin
2001 ; Vu le décret no 2000-1178
du 4 décembre 2000 portant organisation de
l'administration centrale du ministère de la
défense, Décrète :
Art. 1er. - Une nouvelle
bonification indiciaire, prise en compte et soumise à
cotisation pour le calcul de la pension de retraite, peut
être versée mensuellement, dans la limite des
crédits disponibles, aux titulaires d'emplois
supérieurs à la décision du
Gouvernement, aux inspecteurs civils du ministère de
la défense, aux titulaires d'emplois de direction
nommés dans les conditions prévues par le
décret du 19 septembre 1955 susvisé ou
titulaires d'emplois de directeur de projet inscrits au
chapitre 31-11, article 22, du budget du ministère de
la défense et exerçant une des fonctions
figurant en annexe au présent décret.
Art. 2. - Le
bénéfice du versement de la nouvelle
bonification indiciaire est lié à l'exercice
des fonctions y ouvrant droit. Il ne peut se cumuler avec
d'autres bonifications indiciaires d'une autre nature qui
seraient éventuellement perçues par l'agent
public exerçant des fonctions ouvrant droit à
nouvelle bonification indiciaire dans les conditions du
présent décret. Art. 3. - Le montant de la
nouvelle bonification indiciaire et le nombre d'emplois
bénéficiaires pour chaque fonction
mentionnée en annexe sont fixés par
arrêtés conjoints des ministres chargés
de la défense, du budget et de la fonction publique.
Art. 4 . - Le présent
décret prend effet au 1er janvier
2002. Art. 5. - Le ministre de
l'économie, des finances et de l'industrie, le
ministre de la défense, le ministre de la fonction
publique et de la réforme de l'Etat et la
secrétaire d'Etat au budget sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du
présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait à Paris,
le 7 mars 2002. Lionel Jospin
Par le Premier
ministre : Le ministre de la
défense, Alain Richard
Le ministre de
l'économie, des finances et de
l'industrie, Laurent
Fabius Le ministre de la
fonction publique et de la
réforme de l'Etat, Michel Sapin
La secrétaire
d'Etat au budget, Florence
Parly A N N E X E FONCTIONS EXERCÉES
POUVANT OUVRIR DROIT AU VERSEMENT D'UNE NOUVELLE
BONIFICATION INDICIAIRE 1. Secrétaire
général pour l'administration. 2. Délégué
général pour l'armement. 3. Directeur
général de la gendarmerie
nationale. 4. Directeur d'administration
centrale, adjoint au délégué
général pour l'armement,
délégué d'un organisme de
l'administration centrale, délégué
interministériel aux restructurations du
ministère de la défense. 5. Chef de service en charge
d'un service de l'administration centrale. 6. Inspecteur civil du
ministère de la défense. 7. Chef de service adjoint
à un directeur de l'administration centrale,
directeur adjoint, sous-directeur en charge d'une direction
de l'Institut des hautes études de la défense
nationale (IHEDN), sous-directeur adjoint à un
directeur de l'administration centrale ou à un chef
de service en charge d'un service de l'administration
centrale, sous-directeur en charge d'une sous-direction de
l'administration centrale. L'ANFG
Haut
de Page
Le 10 mars 2002 BJR et grand merci au
FPIP *** A notre unité comme
ailleurs nous attendons avec impatience les
améliorations en matériel, cela fait plus de 2
mois que nous n'avons plus de cartouche d'encre pour les
imprimantes de l'unité. On met tout sur disquette et
on attend qu'un ordinateur soit libéré afin de
pouvoir imprimer nos dossiers sur la dernière
imprimante en fonctionnement... Plus de cartouche en stock
dans les différents niveaux de la VH et il semblerait
d'après les STI que cette année la
Légion n'aura que la moitié des crédits
imprimantes par rapport à l'an passé. On va
bosser avec quoi. On nous dit de puiser dans les
crédits délégués, mais ce n'est
pas une solution en soi. Les crédits libres avaient
été créés en 89 pour
améliorer le cadre de vie de la Brigade et des
familles. Ils ont vite changé de dénomination
pour devenir les crédits
DÉLÉGUÉS avec toutes les
susceptibilités que cela engendre. Dès qu'il
manque quelque chose on vous dit : crédits
délégués.... Ben ma fois!!! En ce qui
concerne la dernière imprimante de l'ordinateur
portable, la cartouche d'encre est - secouée - en
rien de temps. Il faudrait quand même penser que ce
sont des gars de terrain qui s'en servent et qu'il faut du
matériel qui tienne la route. A notre unité, 7
ordinateurs dont la moitié sont hyper
dépassés et rament comme des baudets . Sur ces
7 appareils: aucun avec les mêmes
caractéristiques, aucun avec la même
imprimante. Je ne vous explique pas la simplification dans
la gestion du consommable informatique et le cirque qu'il
faut faire pour obtenir des cartouches
d'encre. A 300 Frs la cartouche d'encre,
il serait judicieux de penser à la mise en place d'
imprimantes à jet d'encre dont une cartouche fait
plus d'un an à la Compagnie. Il ne fait nul doute que
les économies seraient vite faites avec un peu de bon
sens. On ne demande qu'à bosser, il y a largement de
quoi bosser sur le terrain, alors donnez nous en les moyens
S.V.P. Un brigadier.
Haut
de Page
Le 21 février
2002 Les décrets sont
publiés Les décrets et
arrêtés d'application sur le TAOPM et les
modifications et créations de primes sont
publiés au JO du 14 et 15 février 2002. Pour
les consulter RDV sur le site du journal officiel :
www.journal-officiel.gouv.fr/
par conséquent les
émoluments devraient tout naturellement "tomber" en
mars. bon courage à
tous
Le 18 février
2002 différence
officiers/sous-officiers Bien sûr que
l'écart se creuse entre officiers et sous-officiers,
pour s'en convaincre, il faut regarder la différence
de recrutement EFOG entre l'année 2001 et 2002.
Exemple: OG3 (gradé DQSG, on passe de 80 à une
trentaine, OG 2 on passe de 60 à une vingtaine, on
réduit les officiers rangs. On réduit au
maximum le recrutement des officiers parmi les
sous-officiers pour augmenter les universitaires. La DG
préfère des technocrates "formatables"
à souhait plutôt que des gens ayant de
l'expérience parmi les sous-officiers et donc pouvant
d'une certaine manière partager leurs
préoccupations (mais ça, c'est pas
bien!).
Haut
de Page
Le 12 février
2002 Ô rêve... Ô
désespoir ! BJR à tous et un grand
merci aux collègues du FPIP en espérant que la
DG puisse bientôt ouvrir un site sur lequel on pourra
s'exprimer librement afin de faire changer et avancer les
choses, sans devoir passer par des voies
détournées ( mais consultées
) Dans un premier temps comme
beaucoup de personnel, et devant l'évidence que rien
n'a encore bougé à ce jour, je partage la
réflexion de mon collègue dans la rubrique
842. Apparemment d'après les
échos, les personnels constituant les deux groupes de
réflexion semblent débattre sans censure, mais
à l'issue de cela, quelles vont être les
orientations d'amélioration de l'Institution.... La
réactualisation de notre fameux DO est elle
prioritaire dans l'immédiat? Le statut? etc etc. Ce
qui prime avant tout, pour nous les hommes de Brigades,
c'est la réduction de nos heures de travail et
d'astreinte ( 8 soirées libres sur 4 semaines de
boulot ..... ) Comment repartir sur de bonnes bases solides,
réalistes dans un délais aussi court de
réflexion, mais beaucoup trop long dans nos attentes.
La seule solution passe par des augmentations d'effectifs
professionnels réelles, et si on veut occulter cette
hypothèse on foncera irrémédiablement
tout droit dans le mur. Pas possible, pas envisageable, pas
de sous nous dit-on.... le pauvre contribuable n'a t-il pas
le droit à prétendre à un minimum de
sécurité..... Le ministre de la défense
à la réception des conclusions des groupes de
réflexions se prononcera..... mais quel ministre,
quand.... Est-ce que tout ne sera pas balayé dans les
tous prochains mois, et là je rejoins à
nouveau la réflexion 842. Soyons attentifs, mais
sérieusement je ne pense pas que quiconque puisse
à l'heure actuelle, vu les événements
de fin 2001, penser un seul instant à nous enfumer
car les braises sont encore extrêmement
ardentes. Soyons patients mais
vigilants. Un s/off de
Brigade.
Haut
de Page
Le 12 février
2002 La presse le
dit... Le maire de Montréal-du
Gers, Gérard BEZZERA, attend toujours les sept
mensualités non payées au titre de
l'année 2001 relatives aux loyers de la gendarmerie.
Il estime dans un communiqué que ces retards
concernent un bon nombre des 3600 brigades sur le territoire
nationale. Selon l'AFP, un responsable de
la gendarmerie du Gers a confirmé que "le
problème est réel, mais, il ne concerne pas
que Montréal ou même le Gers. Ces
problèmes de trésorerie patents
dépendent des centres administratifs de la
gendarmerie au niveau national" Nous sommes maintenant
rassurés ! A Montréal, la commune
s'est endettée, en 1995, pour la construction de la
nouvelle gendarmerie et paie annuellement 60.000 �. Le loyer
annuel des gendarmes est de 42.456 �, le retard au titre de
2001 est de 24.766 � ; toujours selon l'AFP.
Haut
de Page
Le 8 février
2002 Élections
Présidentielles Toujours rien en vue des mesures
annoncées en décembre par le ministre de la
Défense ! on repousse, on repousse... Parions que les élections
présidentielles vont bien arranger tous nos
décideurs. Il est vrai que les promesses n'engagent
que ceux qui les tiennent. A bientôt
Haut
de Page
Le 11 février
2002 Réforme de la
gendarmerie... Annonce d'une réforme de
la gendarmerie et revendications des autres armes par
Emmanuel SEROT PARIS, 7 fév (AFP). Le gouvernement devrait annoncer
avant fin mars une réforme de la gendarmerie, qui
réaffirmera notamment son statut militaire et donc
l'interdiction de manifester, après le mouvement de
grogne de la fin de l'an dernier, a indiqué jeudi le
ministère de la Défense. Cette annonce de
réforme intervient alors que les autres militaires
rencontrent ces jours-ci leur ministre Alain Richard sur la
condition militaire, et revendiquent les mêmes
avantages que leurs collègues gendarmes. Ces
militaires se montrent de plus en plus mécontents que
les gendarmes aient obtenu gain de cause par des moyens
illégaux: les manifestations et l'entorse à
l'obligation de réserve. L'objectif du ministre est
que l'architecture d'une réforme de la gendarmerie
puisse être soumise avant fin mars, a
déclaré jeudi le porte-parole du
ministère de la Défense, Jean-François
Bureau, lors d'un point presse. Le cap, c'est la
réaffirmation de la gendarmerie dans la
communauté militaire, la communauté de
défense, a poursuivi le porte-parole, faisant
allusion au fait que les militaires n'ont pas le droit de
manifester ni d'avoir des représentants syndicaux. Un
décalage inacceptable Fait sans
précédent, entre 15.000 et 20.000 gendarmes en
uniforme, sur un total de 90.000, avaient manifesté
dans différentes régions fin novembre et
début décembre pour protester contre leurs
conditions de travail. Ils avaient obtenu le 8
décembre une amélioration indemnitaire d'au
moins 1.830 euros par an, le recrutement
supplémentaire de 4.500 sous-officiers (soit un total
de 6.000 entre 2000 et 2005), 50.000 gilets pare-balles, le
gel de la mobilité, le remplacement
accéléré des véhicules les plus
anciens, l'attribution d'un ordinateur pour deux gendarmes
dans chaque brigade et la rénovation
accélérée des logements. L'annonce du ministère
s'est produite au moment où se tiennent des Conseils
de la fonction militaire (CFM) des différentes
armées, durant lesquels des représentants de
la base présentent leurs doléances au
ministre. Le CFM de l'armée de Terre a eu lieu
mercredi soir, celui de la Marine jeudi matin et celui de
l'armée de l'Air est prévu jeudi prochain.
Lors du CFM de l'armée de Terre, les interlocuteurs
d'Alain Richard ont accusé le gouvernement d'avoir
aggravé de façon flagrante la situation de
décalage de (la gendarmerie) par rapport aux autres
armées. Jugeant ce décalage inacceptable, ils
ont demandé une rallonge budgétaire de 255
millions d'euros pour l'armée de terre, selon un
communiqué de ces représentants. M. Bureau a
rappelé que les CFM constituaient un processus de
dialogue, pas de confrontation ni de négociations,
car les membres du CFM ne sont pas des représentants
syndicaux. Les CFM veulent transposer pour les militaires
les mesures prises pour les gendarmes, mais il serait trop
simple de considérer que la façon dont la
contestation a été menée par la
gendarmerie paie, a mis en garde le porte-parole. Il a
cependant reconnu qu'il y a dans l'armée une forme de
mécontentement qui est parfaitement
identifiée, entendue et admise . Ce qui a
été décidé pour la gendarmerie
répondait à la nécessité de
maintenir une homogénéité avec la
police, a-t-il expliqué. Pour autant, s'est
installé un besoin de
rééquilibrage(entre gendarmes et militaires)
et un besoin de marquer à travers le traitement de la
condition militaire la reconnaissance de ce qui a
été fait, a poursuivi le porte-parole en
reconnaissant l'existence d'une attente forte chez les
militaires. Alain Richard devrait prendre ses
décisions à la fin du mois, selon M. Bureau.
Haut
de Page
Le 10 février
2002 SOLIDARITÉ AVEC NOS
COLLÈGUES VICTIMES D'ATTENTATS EN
CORSE Le 3 février à
5h30, à proximité de Ghisonaccia, en
Haute-Corse, 2 maisons en construction appartenant à
2 militaires de la Gendarmerie ont été
complètement détruites par de fortes charges.
Ces maisons appartenaient à un gendarme de la brigade
de Brignolles dans le Var, et à un adjudant de la
brigade de Pietrosella en Corse du Sud. Il s'agit de 2
beaux-frères car leurs épouses sont soeurs et
Corses de surcroît, originaires de Ghisoni. Une fois
de plus, en Corse, la Gendarmerie est visée mais
cette fois les terroristes ne s'en prennent plus à
l'Institution mais à des biens privés
appartenant à des gendarmes. C'est le grand
désarroi pour les familles car, comme l'a
précisé Mme Yvonne Pignol, l'épouse de
l'adjudant lors d'interviews courageuses à la presse
: " ces actes sont lâches, faits par des abrutis et
par des voyous qui s'en prennent à des petites gens,
qui détruisent le projet d'une vie". Ne serait-il pas normal,
qu'étant donné que c'est l'Institution
Gendarmerie qui est visée, que celle-ci prenne en
compte une part ou le différentiel du
dédommagement des assurances permettant à ces
familles de ne pas être doublement victimes .
Le 8 février
2002 RÉPONSE AU GENDARME
STUPÉFAIT TU ES STUPÉFAIT MAIS
SACHES QUE LA PRESSE FAIT ÉCHOS DE BEAUCOUP DE CHOSES
EN CE MOMENT. IL SUFFIT DE LIRE ET DE FAIRE LE TOUR DE LA
PRESSE DE TOUS LES SITES SUR LE SUJET. DE PLUS EN CE MOMENT NOUS NE
SOMMES PLUS LES SEULS A RÂLER ET CECI NOUS LE SAVIONS
A L ANFG. NOUS DEVONS EN PREMIER LIEU
ATTENDRE LE 14/02/02 DATE DU CSFM ET LA NOUS SERRONS CE QU
IL EN EST. A TITRE INFO LES GM N ONT
TOUJOURS PAS VU LA COULEUR DE L AUGMENTATION DE LEUR IJIAT
EN JANVIER COMME PRÉVU. AS TU REÇU DU NOUVEAU
MATÉRIEL DANS TON UNITÉ ? CE N EST PAS
SEULEMENT LA PRIME QUI EST ATTENDU MAIS L ENSEMBLE DES
PROMESSES. FLO Représentante ANFG
Paris
Le 8 février
2002 Déclaration de PPDA au
J.T. Bonjour, Avez-vous entendu les propos du
journaliste POIVRE D'ARVOR au journal
télévisé du soir du 07 février.
Ces propos sont clairs, de nouveaux statuts pour la
gendarmerie dont le droit de nous interdire de manifester.
Mais avons-nous un jour manifester ? Je ne le pense pas sauf
que l'année dernière nous nous sommes
réunis, ensemble, pour exprimer des rancoeurs que
seuls les concitoyens français comprennent sauf notre
hiérarchie et le gouvernement. Le 8 février
2002 prime prévue pour
mars... CHERS COLLÈGUES
C'EST AVEC STUPEUR ET
COLÈRE QUE JE LIS TOUS VOS MESSAGES CONCERNANT NOTRE
AUGMENTATION. CERTAINS DISENT QU'ELLE SERA
ANNULÉE, D'AUTRES DISENT QUE CE SERA POUR SEPTEMBRE
ETC... J'AIMERAI BIEN SAVOIR
D'OÙ PROVIENNENT VOS SOURCES!!! JE VOUS RAPPELLE QUE CE SITE EST
UN SITE QUI PERMET DE DIALOGUER ENTRE NOUS. JE NE PENSE PAS QUE LA POLICE
APPRÉCIE VOS DIRES QUI NE SONT QUE DES RUMEURS.
ÇA N'EST PAS COMME
ÇA QUE JE VOIS LES CHOSES ATTENDONS EN MARS, ET LA ON
POURRA DISCUTER ENCORE MERCI A LA POLICE POUR CE
SITE D'INFORMATION ET DE RELATION ENTRE NOUS.
UN GENDARME QUI ATTEND
MARS.
Haut
de Page
Haut
de Page
Le 07 février
2002 La grogne
continue... Vous n'êtes pas sans
savoir que les rumeurs de report de paiement de la prime
voire d'annulation pure et simple de celle-ci sont plus que
confirmées. De source quasiment sure, Mr le ministre
de la défense se prépare à un mouvement
de grogne de la part des gendarmes et met de son coté
tous les moyens nécessaires pour le
contrer. De plus, des escadrons de GM en
déplacement sur PARIS au mois de janvier se sont vus
imposer des instructions de la part de leur commandant
d'unité (en plus de leurs travail quotidien). Ceci un
mois après le mouvement de grogne durant lequel les
gendarmes ont revendiqué un aménagement de
leur temps de travail. Mais d'après messieurs les
officiers à la tête de certains escadrons, les
GM n'ont pas à se plaindre, ils ne travaillent que 4
heures dans la journée pour le service des ambassades
(les trajets aller retour non compris, les repos entre
chaque faction de 2H non compris ). C'est pourquoi faire des
COVAPI en déplacement ou du TONFA le dimanche matin
en déplacement est très largement
justifié. Certes, les GM sont moins à plaindre
que les GD dans la plupart des cas; néanmoins, ils
sont comme les GD, ils en ont ras le bol notamment d'un
commandement inadapté et inexpérimenté
qui croit tout savoir alors que cela fait 3 ans à
peine qu'il est en gendarmerie. Nous ne sommes plus en 1960,
époque à laquelle les gendarmes se taisaient
ou ne pensaient qu'à leur travail. Nous avons tous une famille et
voulons vivre le plus possible avec elle. Le temps du
sacrifice entier à la gendarmerie semble de plus en
plus résolu. La société évolue
et nous devons évoluer avec elle. Bref, tout ceci pour dire que
2002 est une année où il faudra faire avancer
les choses et faire comprendre une fois pour toute à
la hiérarchie et notamment aux officiers ainsi qu'aux
politiciens qu'ils ont intérêts à
prendre rapidement en considération nos
doléances, ceci dans leur intérêt (les
élections approches) mais aussi dans
l'intérêt de nos concitoyens. Persévérons pour
obtenir ce qui nous revient.
Haut
de Page
Le 07 février
2002 Je viens de lire le dernier
message envoyé, relatif à la prime (entre
autre) que tout le monde attend. Il est vrai qu'on entend tout et
son contraire. Suite au message transmis par la
Direction confirmant qu'il s'agissait de rumeurs
mensongères et que ladite prime serait versée
avec la solde de mars, avec effet rétroactif au
1° février, faites comme moi, attendons de voir
la solde de mars et le moment venu, nous verrons (de toute
façon nous n'avons pas le choix). Gardons quand même un peu
confiance, mais comme beaucoup je n'ai pas trop d'illusion.
Alors vivement mars, pour savoir !!!!!!!!! Amitiés à tous.
Haut
de Page
Le 07 février
2002 Qu'en est-il des
indemnités promises? Des informations, voire des
rumeurs, font état d'un nouveau calendrier concernant
la mise en place des indemnités et mesures promises
lors de la réunion du mois de décembre.
L'échéance serait reportée au mois de
septembre, donc bien après les élections
présidentielles. Reportée a minima serait
un moindre mal, car les rumeurs font état d'une
annulation pure et simple de ces mesures. Nous aurait-on menti une fois de
plus? Un gendarme
désabusé!!!!
Haut
de Page
Le 02 février
2002 Projet d'avenir de la
Gendarmerie Bjr à tous. Merci au
F.P.I.P Sans esprit syndicaliste ou
belliqueux, je vous transmets quelques réflexions
afférentes aux trois demi-journées que nous
avons passées à parler sur l'avenir de la
Gendarmerie. Dans la semaine nous avons
reçu un message signalant que le groupe de travail de
la DGGN avait reçu plus de 3200 réponses aux
questionnaires transmis à l'échelon national.
Là, il est de fait qu'il y a une réelle envie
de tenir informée la base. Il est vrai
également et il faut reconnaître que les
questions étaient relativement orientées et
quelles que soient les réflexions effectuées
dans les différents groupes de travail, la vraie
question était: doit-on ou non garder le statut
militaire? Quelle est réellement la proportion de
missions militaires effectuées en Gendarmerie? C'est
très très faible vous pouvez en êtes
garantis. Dans notre groupe de travail,
nous n'avons pas répondu unanimement à cette
question, chacun argumentait à sa guise. Par contre
où nous étions unanimes, c'était sur le
fait que nous ne pouvions plus supporter - nous hommes de
Brigades - d'être au service de notre employeur en
moyenne 90 heures par semaine ( calculez comme vous voulez:
planton 24 h - PAM 24 H - 3 journées à 12
heures - 1 nuit d'astreinte pour ne pas dépasser les
restrictifs 8 QL nuit mensuels, les chiffres sont
là... ). Nous étions tous d'accord car
à notre grande surprise, alors que nous nous
attendions à voir arriver les 9/10 ème des
personnels de notre Groupement à cette
réunion, nous avons été surpris de
constater que nous n'étions même pas 1/10
ème à avoir répondu au volontariat.
Qu'une vingtaine de gars de terrain, pas un gars des
différents services. Bien triste exemple de
solidarité. Je ne vous félicite pas messieurs.
Vous direz ensuite que c'est vous qui avez fait bouger la
Gendarmerie!!! Vous aviez l'opportunité
de vous exprimer en présence d'Officiers de tout
grade sur le projet d'avenir de la Gendarmerie, au lieu de
cela vous avez refusé cette première dans
l'histoire de notre Institution - LE DIALOGUE,
L'ÉCHANGE D'IDÉES, en fait LA CONCERTATION...
-, Vous avez refusé de dire de vive voix à vos
Officiers ce qui ne va pas à la base, sans haine,
uniquement dans un esprit de dialogue et de concertation et
ceci dans une excellente ambiance comme cela s'est
passé dans mon Groupement. Nous avons répondu
à une grande partie des questions, même celles
qui n'étaient pas en phase à nos attentes,
mais nous les avons mises en forme selon nos
réflexions. Afin que les deux groupes de
réflexions de 12 militaires de tous grades n'aient
pas à plancher sur des objectifs que la base ne
souhaiterait pas voir aborder dans l'immédiat, voir
contraire à ses attentes, il serait très
judicieux, toujours dans ce contexte de concertation
réciproque, que la DGGN fasse connaître
à la base les sujets qu'elle va faire traiter par ces
groupes de travail. En effet, il ne faudrait pas que ces
groupes de travail arrêtent des décisions
contraires aux attentes de la base, car là bien malin
celui qui pourra prédire de l'avenir. Toute la base est impatiente des
conclusions de ces groupes de travail, ne les décevez
pas. Si la DGGN avait l'idée
de créer un site internet sur lequel les gendarmes
pourraient transmettre leurs doléances - quels que
soient les motifs: familiaux, logement, sociaux,
problèmes internes à l'Arme, problèmes
personnels, mutations etc etc etc. - sans risque de
représailles, et avec une obligation de
réponse, là nous aurions fait un grand pas
vers une FORCE HUMAINE. Un gradé, 20 ans de
Brigade, qui aime son métier mais qui n'a pas vu ses
enfants grandir!!! Bon courage à tous.
Haut
de Page
Le 31 janvier
2002 Bonjour à tous et merci
à nos collègues policiers pour ce site.
Drôle de période en
ce temps où, comme d'habitude, il faut aller à
l'extrême pour obtenir le minimum. Bravo à nos
collègues réunis à Montpellier
aujourd'hui. Je suis gendarme dans une petite
unité rurale. Tranquille diront certains. Pourtant,
je viens de subir, à cause de ma fonction, plus de 15
000 francs de dégâts sur mon véhicule
personnel dégradé par des idiots. Ceci est un
risque qui n'existait pas avant et qui devrait
également être pris en compte aujourd'hui, les
truands et autres délinquants n'hésitent pas
à s'en prendre à nos biens, voire à nos
familles. Leur prime d'à peine 700 f brut par mois me
fait rire, il me faut déjà 4 mois pour
rembourser ma franchise. C'est juste un petit
problème personnel, j' en conviens, mais cela peut
arriver à d'autre. Alors je pense que cette
réalité devrait également être
prise en compte par nos dirigeants en disant que le monde
évolue, les violences aussi, et que nous aussi, nous
devons être protégés et que ces risques
inhérents à notre qualité ne seront pas
remboursés par leur "petite" augmentation
actuellement proposée. merci
Haut
de Page
Le 29 janvier
2002 REPRÉSENTANTE DE L ANFG
SUR PARIS L'ANFG est à l'origine du
mouvement qui se remets en place afin que les promesses
faites par Mr Richard soient appliquées. En effet
nous avons envoyé une dépêche à
l'AFP dimanche dernier. Nous sommes en contact avec de
nombreux journalistes. Nous avons donné des
interviews sur France Info, Europe 1, RMC, le Figaro
à paraître ce jour, le Parisien à repris
nos propos hier dans sa page fait divers. Nous nous sommes
rapprochées d'autres associations de défense
des militaires. Avant de bouger nous voulions
confirmation de nos informations d'où notre mutisme
ces derniers temps. Notre site rencontrent quelques
problèmes de maintenance c'est pourquoi je vous
invite à taper les deux adresses suivantes
: Nous continuons notre travail et
espérons vous défendre au mieux.
Représentante de l'ANFG
Haut
de Page
Le 27 janvier
2002 Soyez
attentifs... Fuites de la direction, de la
plus haute importance : Nous attendons confirmation par une
autre source, mais sachez succinctement que le ministre, en
colère pour avoir été malmené en
décembre devant la chambre des députés,
est en train de "verrouiller" les postes les plus influents
de notre Arme, afin de parer à une prochaine "grogne"
consécutive aux promesses non-tenues. Le maillage mis
en place entre les sous-officiers de la Région Sud se
rétablit et s'active à nouveau. Plus
d'informations dans la semaine qui vient. Sachez qu'une date
est d'ores et déjà avancée : le 13
avril 2002, où les instances devront rendre des
comptes quant aux promesses non-tenues. Faites circuler
l'information.
Haut
de Page
Le 27 janvier
2002 Réponse au
827 --- Je ne peux confirmer les
bruits de sanctions. Par contre, je trouve étrange
que le Général LAURENT Inspecteur des
Armées quitte l'institution aussi
précipitamment, sans invoquer de réel motif,
et qui plus est avec des propos assez nostalgiques dans son
message qu'il a adressé à toutes les
unités. .... Il me semble que c'est ce dernier qui a
dit pendant le mouvement des gendarmes que la Loi portant
sur le statut général des militaires imposait
aux supérieurs de tenir compte des
intérêts de leurs subordonnés...
Certains auraient-ils oublié et d'autres en
paieraient-ils les pots cassés ? BT
Haut
de Page
Le 27 janvier
2002 Et la suite ??? Je constate qu'il n' y a plus
que trois messages en ce mois de Janvier sur ce site si
riche il y a quelques semaines. Je reprends la plume car
après un premier message nous indiquant que pour des
raisons de vote de décret l'augmentation
prévue pour Février sera repoussée en
Mars. Là je commence à
froncer les sourcils et à me dire ils ne vont quand
même pas oser. Malheureusement, il y a deux jours
d'autres bruits courent dont l'un émanant de l'un des
participant au sommet de Paris, un mec qui y croyait ferme
et qui semble se poser des questions. Il pense que nos
dirigeants ne vont rien nous verser, nous faire lambiner
jusqu'après les élections. Pour ma part, c'est
ce que j'ai toujours pensé. La prochaine
échéance est le CFM du 14/02 pour lequel le
ministre rendra un arbitrage à mi-Mars et un mois
plus tard c'est le premier tour alors en traînant un
peu et en faisant mine de s'intéresser un minimum
pour éviter tout nouveau débordement l'affaire
sera ficelée. Comme j'ai l'impression que les deux
principaux candidats n'ont pas digéré notre
action (dixit le nouveau rappel de M. Chirac à St
CYR) je pense qu'ils feront voter un nouveau texte mais plus
pour réaffirmer notre soumission que pour nous
émanciper. Je pense vivre mes derniers mois
en Gie car pour moi la coupe est pleine, je n'y crois plus
et je vais retourner à la vie civile pour profiter du
progrès social. Dommage !!! Quel gâchis !!!
Haut
de Page
Le 22 janvier
2002 INFO OU INTOX ? Un bruit circule faisant
état de sanctions suite au mouvement des gendarmes.
Un colonel serait sanctionné, un commandant
limogé et le webmaster du site des gendarmes en
colère prié de s'expliquer... Quelqu'un est t'il en mesure de
confirmer ou d'infirmer ? INFO ou INTOX ?
Haut
de Page
Le 08 janvier
2002 réunion du 7/1/02
Groupement Gard. Je vous fais parvenir le texte
envoyé ce jour par le Gard à la DG concernant
les réponses au questionnaire envoyé dans les
BT. RÉUNION DU 7 JANVIER 2002
DU GROUPEMENT DU GARD Réponse du groupe de
projet décentralisé du département du
Gard à la note express n° 9380 DEF/GEND/CAG du
19décembre 2001 GENDARMERIE
DÉPARTEMENTALE Avant daborder les
questions proposées par la DGGN dans la note express
n0 9380 du 19 décembre 2001, le groupe de travail du
Gard a estimé comme prioritaire, la question relative
à la représentativité. Ce groupe, dans
sa majorité, réfute lidée de se
voir imposer par ladministration centrale, des
thèmes de travail. Elle sétonne que les
récents événements survenus dans la
gendarmerie aient été semble -t-il, totalement
incompris par la direction. Pour preuve, les quelques
dizaines de questions « philosophiques » et pour
la plupart totalement à côté des
préoccupations des gendarmes, questions à
traiter dans lurgence à fortiori et sans
concertation préalable. Il est à croire que
devant cette incompréhension de notre direction, nos
différents mouvements nationaux du début
décembre 2001 nont pas été assez
forts. I-Le CFMG Les membres du CFMG sont des
membres tirés au sort parmi des volontaires. Ils ne
sont donc pas élus par leurs pairs. En
conséquence, le CFMG na plus, aux yeux des
membres du groupe de travail du Gard, sa
légitimité. Le préalable avant toute
discussion, est la dissolution du CFMG. Il - La
représentativité Il faut des représentants
au niveau national élus par leurs
pairs. Élection dun
gradé et dun gendarme par compagnie (titulaires
et suppléants). Élection par ces derniers
dun gradé et dun gendarme par
département (titulaires et suppléants),
à charge lors de la commission de participation
légion que soient élus les
représentants gradés et gendarmes à
raison de quatre personnels par légion. (deux
titulaires gradés et gendarmes, et deux
suppléants gradés et gendarmes). Les membres
élus le seraient pour une durée de deux ans
renouvelable par moitié tous les ans III Sur le
Questionnaire proposé par la D.G.G.N dans la
N.E. Tous les membres du groupe de
travail du Gard estiment que les questions posées ne
reflètent pas ou très peu les
préoccupations et les problèmes des
personnels. En conséquence. le groupe de projet
décentralisé du groupement du Gard a
décidé ne pas devoir répondre au
questionnaire. Il tient cependant à rappeler les deux
motions qui ont été adressées à
la direction les 5 et 7 décembre 2001, lesquelles
reflètent exactement les attentes de
chacun. Le groupe de projet
décentralisé du groupement du Gard
souhaiterait ardemment obtenir une réponse
concrète et rapide (72 heures) de la direction
à la suite des présentes propositions, afin de
savoir si dautres réunions de concertation
savèrent nécessaires pour poursuivre le
dialogue.
Haut
de Page
Le 05 janvier
2002 Le Ministre ne lâchera pas
... Ce ne sera une surprise pour
personne, M. RICHARD n'ayant pas l'aval du ministre des
finances M. FABIUS pour que notre situation soit
revalorisée . Il faut savoir qu'un sérieux
mouvement de grogne est prévu par le gouvernement
pour 2002. Une enveloppe budgétaire est
déjà entre les mains de la DGGN, qui au plus
fort de ce mouvement, fera mine de débloquer des
crédits dans l'urgence.
Haut
de Page