.. AVRIL 2002 ..... MAI 2002
Depuis le 13 mars 2000,
date d'ouverture de cette "fenêtre" sur le
vécu, l'eau a coulé sous les
ponts... Dans des mouvements
spontanés, les tenants se sont magnifiquement
signalés auprès de leurs
"décideurs". La dimension de leur malaise et
les réponses apportées ont-elles
été bien pesées et pensées
? Nous ne sommes pas juges... Cet
espace reste ouvert ! Nous remercions les 80.000
visiteurs qui, en commun, ont tenu à défendre
le principe d'une POLICE forte, respectée et
efficaces et... reconnue ! Bonne chance à tous. Vous
pouvez compter sur notre vigilance. philippe bitauld "Lorsque les
pères s'habituent à laisser faire les enfants,
lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole,
lorsque les maîtres tremblent devant leurs
élèves et préfèrent les flatter,
lorsque finalement les jeunes méprisent les lois
parce qu'ils ne reconnaissent plus au dessus d'eux
l'autorité de rien et de personne, alors, c'est
là en toute beauté et en toute jeunesse le
début de la tyrannie".
PLATON
Le 30 mai 2002 Bonjour, Je vois que la plupart des
gendarmes ont compris qu'une fusion avec la police n'est pas
souhaitable. J'encourage les gendarmes qui désirent
rester militaires à s'exprimer car une
minorité s'exprime sur le désire de fusion
alors qu'elle n'est pas représentative des souhaits
de l'ensemble. Certes, des choses restent à faire
mais il ne faut pas oublier que la gendarmerie est une des
plus anciennes institutions de la DÉFENSE voire la
plus ancienne. Il faut donc laisser le temps au temps pour
que certaines choses changent car les problèmes que
rencontrent les gendarmes sont les mêmes dans toutes
les subdivisions de la DÉFENSE. Il ne faudrait pas qu'une
minorité impose son choix. Je vais même aller
plus loin, ceux qui désirent cette fusion ont la
possibilité de faire le concours de la police
nationale pour y rejoindre ses rangs mais qu'ils cessent de
tout vouloir car dans la vie on ne peut pas tout avoir non
plus. Je les encourage à lire les statuts de la
police comme je l'ai fait et enfin se rendront ils compte
que tout n'est pas rose chez le voisin. De plus, un policier
m'a lui même indiqué que les gendarmes ont
beaucoup à perdre dans une telle fusion contrairement
aux policiers. En devenant gendarme ils savaient qu'il
étaient militaires, dans la vie il faut savoir
assumer ses choix ou sinon se remettre en
question. Je suis fière
d'être l'épouse d'un militaire de la
gendarmerie qui dit lui même qu'il a signé un
contrat mili et non civil et qu'il ne veut pas perdre son
statut.
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Le 18 mai 2002 Prudence ... Bonjour à
tous. Pourquoi d'un seul coup de
gueule ou sous prétexte d'un ras-le-bol certains se
laissent aller à vouloir supprimer la gendarmerie par
une fusion avec la police nationale ? L'herbe n'est pas plus verte
dans le pré du voisin, il ne faut pas
croire... Il ne faut pas baisser les bras
et tirer un trait sur le passé de cette arme qui
détient un passé riche en
événements et qui a été
construite par nos anciens. Vous voulez, sans
réfléchir, rayer de la carte cette institution
sous prétexte qu'à côté vous
serez mieux servis. Je n'en suis pas si sûr.
Arrêtons de faire le
procès des forces de l'ordre, tous les jours elles
laissent des blessés et des morts dans la lutte
contre l'insécurité, elles ramènent des
malfrats mais ils ressortent bien souvent trop rapidement ou
sans avoir été dressés. Il ne faut pas
mettre ce problème sur le compte de la police ou de
la gendarmerie. Que faites-vous des missions de
défense de la gendarmerie ? Même si le gendarme
est un soldat qui n'a pas vocation à combattre les
divisions d'infanterie par exemple, il s'agit d'un
combattant infiltré. Ses armes sont le renseignement,
la couverture nationale, la connaissance parfaite et je dis
bien parfaite de l'ensemble du territoire même en zone
urbaine et de la population. Il peut s'attaquer à de
petites entités voire se regrouper pour avoir une
puissance plus importante. Même si ce genre de
missions ne sont qu'en prévision de l'avenir, il ne
faut pas les négliger. Si on va dans ce sens pourquoi
maintenir une armée ? Ne trouvez-vous pas plus
judicieux de défendre notre institution pour pouvoir
en redevenir fiers pour certains qui n'y croient plus, en la
faisant évoluer dans le bon sens ? L'unité
fait la force la division est vouée à
l'échec. Nos problèmes majeurs sont les
effectifs, le matériel, la logistique et la
formation. Ce n'est pas insurmontable pour le gouvernement.
Luttons également contre les bons à rien.
En revanche, songez à ce
qui se produirait en réunissant dans un même
corps deux institutions de cultures totalement
différentes même si leurs missions quotidiennes
paraissent identiques. Que votre analyse prenne en compte
tous les critères, la sécurité du pays
face à n'importe qu'elle crise ou catastrophe, les
avantages et les inconvénients de l'ensemble, les
problèmes d'intégration de moyens de
couverture du territoire et non pas votre situation
individuelle. Prenez contact avec les gendarmes et policiers
belges qui ont subi ce genre d'événement.
Demandez leur le résultat... Soyez prudents, pensez aux
autres et à ceux qui rentrent actuellement dans nos
rangs. Ne gâchez pas tout en seul coup de gueule
à tendance égoïste. La vie n'est pas si
mauvaise et n'est jamais simple pour tout le monde. Faisons
évoluer les choses dans et pour notre
intérêt.
Le 18 mai 2002 Fusion ? - Certains (très peu)
réclament la fusion. Mais qu'ils démissionnent
et entrent dans la police ; je ne vois pas où est le
problème en ce qui les concerne, si ce n'est qu'en
fait ils se sont trompés de maison où
peut-être, ce qui m'étonnerait tout de
même, ne leur avait-on pas dit que la Gendarmerie
faisait partie intégrante de
l'Armée.
Le 17 mai 2002 AFP Sécurité
intérieure : Nicolas Sarkozy dirige désormais
aussi les gendarmes PARIS, 16 mai (AFP) - Promis
pendant la campagne électorale, annoncé comme
un des moyens-phares du gouvernement pour lutter contre
l'insécurité, le placement de la gendarmerie
sous l'autorité du ministre de l'Intérieur
Nicolas Sarkozy est devenu effectif jeudi. Les gendarmes, qui
dépendent du ministère de la Défense,
obéiront désormais au ministre de
l'Intérieur pour "les missions de ces services autres
que celles qui sont relatives à l'exercice de la
police judiciaire", selon un décret
présidentiel du journal officiel. Selon le porte-parole du
ministère de la Défense, Jean-François
Bureau, "ce dispositif a fait l'objet d'entretiens entre le
ministre de l'Intérieur (Nicolas Sarkozy) et le
ministre de la Défense (Michèle Alliot-Marie),
avant les arbitrages du Premier ministre pour la
rédaction du décret d'attribution".
"En un mot, le ministre de la
Défense est très soucieux que la gendarmerie
apporte son plein concours à la politique de
sécurité intérieure du gouvernement", a
ajouté le porte-parole. Les gendarmes ne perdent en
revanche pas leur statut militaire, qui garantit à
leurs yeux "le maillage territorial". Car, à la
différence de la police, la gendarmerie est
présente partout sur le territoire national.
L'initiative du gouvernement de
Jean-Pierre Raffarin est pourtant loin de faire
l'unanimité et pourrait se heurter à
l'hostilité des premiers concernés, les
policiers et les gendarmes. Les militaires sont les plus
ouvertement opposés au projet craignant à
terme d'y perdre malgré tout leur statut. En avril,
le général d'armée de réserve
Yves Capdepont, ancien major général de la
gendarmerie et ex-inspecteur général des
armées, rappelait "qu'aucune démocratie
(n'avait) placé toutes ses forces de
sécurité sous une même autorité.
La France l'a fait trois fois, au XIXe siècle et sous
Vichy". Un autre haut gradé de la
gendarmerie, le général d'armée de
réserve André Lorant, jugeait récemment
qu'une démocratie se devait "de disposer d'un
système dual d'organisation des forces de police",
l'une militaire et l'autre civile. Méfiance respective
Quant aux syndicats de police,
ils affichent officiellement un peu plus d'optimisme. Lors
de l'annonce de la formation du gouvernement, il y a une
dizaine de jours, le Syndicat national des officiers de
police (SNOP, majoritaire) se félicitait notamment
"de la création d'un grand ministère" estimant
que "la complémentarité devait
prévaloir sur la concurrence". Mais les commentaires
privés sont plus acerbes et soulignent les jalousies
et méfiances respectives entre deux corps
séparés par des siècles de traditions
distinctes, et les avantages catégoriels des uns
réclamés par les autres. En 1998, une vaste
réforme des forces de l'ordre, qui prévoyait
notamment un redéploiement de la police et de la
gendarmerie, avait échoué à cause de
l'opposition des syndicats de policiers et de nombreux
élus de droite comme de gauche. Gérard Boyer, policier
à la retraite, ancien responsable syndical autrefois
au RPR et passé depuis chez Jean-Pierre
Chevènement, reste aujourd'hui très
réservé. Policiers et gendarmes, dit-il, "ne
savent pas communiquer". "Dans certaines petites villes,
on ne sait pas qui fait quoi. On ne pourra réussir
que si on place tout le monde sous le même statut",
ajoute-t-il, tout en jugeant qu'il n'y a aucune chance que
ce statut commun voit le jour dans un avenir
proche. 16/05/02 16:59
Le 17 mai 2002 A QUAND NOTRE FUSION TOTALE
?
Le 14 mai 2002 Mutation salut, Je profite de votre espace
Gendarmerie pour non pas cette fois lancer un coup de gueule
mais pour rechercher parmi notre personnel un GD,
célibataire et sans enfant pour échanger sa
place avec la mienne en BT, région de LANGEAIS (37).
Quant à moi je cherche une petite place dans les
mêmes conditions en Aquitaine...dont je suis
originaire. Il parait que cette démarche peut
être réalisable alors pourquoi pas tenter ?
merci d'avance...
Le 13 mai 2002 Réaction Bonjour à
Tous, Je suis retraité depuis
moins d'un mois et je fais partie de ceux qui, alors dans
l'active, se sont rendus dans la rue pour exprimer leur
mécontentement, sans en aucune façon vouloir
renier le statut militaire. Je ne comprends pas la
réaction du n° 861 qui dit : "dans ma légion, j'ai pu
constater que les groupes de propositions étaient
composés d'une majorité d'opposants au
rassemblement, et notamment des gradés qui sont
intervenus après le combat... POUR MA PART, JE NE
VOIS AUCUN PÉRIL A PERDRE MA QUALITÉ DE
MILITAIRE..." Ne précisant pas son
emploi journalier, je ne pense pas qu'il ait bien compris la
situation. A contrario, dans ma légion (ou
plutôt mon ex-légion), les gradés ont
encadré les gendarmes en agissant dans un profond
respect militaire (faits signalés par les
médias). Il serait souhaitable de s'exprimer plus
simplement sur ce que procure le statut militaire au
quotidien. Ex-major, soit par convenance
personnelle ou par intérêt du service dans le
cadre du changement de grade, j'ai à mon actif 12
mutations de services et 19 déménagements.
Hormis les contraintes de déménagement, quelle
difficulté ai-je rencontré pour m'installer
à chaque affectation ? J'ai une profonde estime pour
les fonctionnaires de police, il n'est pas question de
polémiquer sur le travail de chacun. Deux questions
toutefois : en changeant "éventuellement" de
résidence quel est leur droit au logement ? En
fonction des régions, quel est le prix moyen d'une
location, sans parler des charges ? Il s'agit
peut-être là du vrai débat
..!
Le 10 mai 2002 Bonjour à nos amis
policier et bon courage... Notre nouveau ministre a voulu
nous rassurer... ''Nous ne perdrons pas notre qualité
de militaire...'' cela fait suite à nos
revendications et aux travaux de groupes... S'il savait... dans ma
légion, j'ai pu constater que les groupes de
propositions étaient composés d'une
majorité d'opposants au rassemblement, et notamment
des gradés qui sont intervenus après le
combat... Aussi, au delà des
polémiques concernant nos problèmes de moyens
en tout genre, je me pose la question suivante :
Devrais-je rester militaire ou
revêtir la position de civils de nos amis policiers
?!... Nous devrions tous nous poser la
question surtout après avoir pesé les
avantages et les inconvénients. POUR MA PART, JE NE VOIS AUCUN
PÉRIL A PERDRE MA QUALITÉ DE
MILITAIRE... J'invite tous les gendarmes
à s'exprimer puisque, à mon idée, cette
question détermine à elle seule le devenir de
la gendarmerie...(heures sup, disponibilité
gaspillée, etc) . Exprimez vous...
Le 9 mai 2002 Je suis gendarme de base ou de
terrain depuis plus de 20 ans, je souhaite apporter mon
opinion sur les craintes de certains, de voir
apparaître un ministère unique sans statut
militaire. Pour ma part, je
considère que ma situation professionnelle est telle
que ces soi-disant craintes ne m'affectent aucunement.
Si seulement on nous donnait les
moyens de travailler en personnel et matériel... Peu
m'importe de porter une casquette ou képi puisque, de
toute façon, le code de procédure
pénale et le code pénal est le même pour
tous. Je crois que l'important est la sécurité
de nos concitoyens. Je tiens également
à dire que beaucoup de gendarmes de base pensent de
même, mais peut être n'ont ils pas le même
poids, hiérarchie oblige, que ceux qui pensent le
contraire.
Le 8 mai 2002 UN GRAND MINISTÈRE DE LA
SÉCURITÉ. Et bien voilà une chance
que ne doit pas laisser passer la gendarmerie.
Arrêtons les querelles de clochers, nous faisons tous
le même travail pour finalement un même but. Oui
gardons pourquoi pas notre statut militaire; mais je ne suis
pas certain que cela soit à notre avantage. Je suis
convaincu que le personnel volontaire, accrocheur ne demande
pas mieux que de travailler en étroite collaboration
avec nos camarades policiers. Il faudra que les têtes
sortent de leurs salons feutrés et oublient leurs
étoiles qui scintillent parmi les
généraux des autres
armées. Il est normal qu'un seul
ministre s'occupe de toutes les forces de police et de
gendarmerie afin de pouvoir coordonner les actions sur le
terrain afin d'éviter de faire doublon.
Le 8 mai 2002 Prime et discipline facteur
d'encouragement et d'intéressement. Bonjour à
tous. De l'avis de plusieurs
personnels qui n'osent pas trop aborder le sujet, il est
possible de constater qu'un gendarme départemental
servant en brigade et de surcroît en zone sensible
touche une ISSP identique à celle d'un gendarme
secrétaire ou garde républicain. Où se
trouve la logique ??? Quelle forme d'intéressement et
d'encouragement peut on trouver dans ce système. Il
est bien évident que si tout le monde touche le
même salaire, pour accomplir des taches qui sont
différentes par leurs risques et leur
pénibilité, ça ne peut pas fonctionner
bien longtemps. De plus on constate ça et
la plusieurs cas disciplinaires cumulant un nombre de jours
d'arrêt incalculable quand la hiérarchie
à eu le courage de s'engager dans les poursuites ce
qui relève de nos jours de l'exploit. Aujourd'hui on
laisse tout faire sous prétexte qu'on est pas suivi
par au-dessus et en ce qui concerne les GAV qui apportent de
nouvelles formes d'inconduite notoire et plus grave, il ne
faut rien dire car on ne peut pas les virer, il en faut et
puis ils sont jeunes. Quand quelqu'un ose s'en plaindre on
s'empresse de lui prouver le contraire par quelques exemples
inverses. Mais où va-t-on que veut
on faire de la gendarmerie !!! Comment peut on rester motiver
et s'épanouir dans une profession si tout le monde
est beau tout le monde est gentil ???
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Le 3 mai 2002 xxx
Le 29 avril 2002 LES PROMESSES NON TENUES DE LA
GENDARMERIE L' ANFG vient de recevoir le
courrier suivant: LES PROMESSES NON TENUES DE LA
GENDARMERIE Tous les jours les
médias, élections obligent, exposent les
problèmes de sécurité qui se posent au
quotidien dans notre pays. Toutes les composantes de notre
société ont droit à la parole,
citoyens, associations, municipalités, hommes
politiques, éducateurs, policiers
.. Tous sauf
les gendarmes qui malgré les promesses faites lors
des manifestations de décembre 2001, n'ont toujours
pas le droit à la liberté
d'expression. Le présent document a
pour objet d'exposer objectivement les différences
entre les mesures annoncées à grand renfort de
publicité, par le ministre de la défense en
décembre 2001 et la réalité des faits
en mars 2002. Pour travailler efficacement et
être présent sur le terrain il est
indispensable, et personne ne songe à le contester,
que les gendarmes aient des moyens matériels et
financiers conséquents. Cela a été dit
et redit par notre ministre. Voici ce qu'il en est à
ce jour pour la Légion de Gendarmerie de Rhône
Alpes, la plus importante de France : PARC INFORMATIQUE
: - PROMESSE : Un ordinateur pour
deux militaires. - RÉALITÉ :
diminution de 50 pour cent du budget alloué pour les
fournitures de bureau, le papier blanc, les consommables
informatiques et les imprimés. Le budget, qui sous
l'impulsion du précédent commandant de
Légion permettait d'acheter les fournitures
indispensables pour travailler correctement a
été réduit de moitié. Nous
n'avons plus les moyens d'acheter le STRICT MINIMUM en ce
qui concerne les fournitures de bureau, LES CARTOUCHES
D'ENCRE DES IMPRIMANTES. Nous n'avons même plus les
moyens d'acheter les CARNETS DE TIMBRES AMENDES indispensables.(Riez
contrevenants, vous avez de beaux jours devant
Vous
) Quand aux magnifiques
ordinateurs, s'ils arrivent un jour ils resteront sagement
dans leurs cartons puisqu'il n'y aura pas d'encre pour faire
fonctionner les imprimantes... PARC AUTOMOBILE : - PROMESSE : Véhicules
renouvelés à 200000 KMS où 8 ans
d'âge. - RÉALITÉ :
instauration d'un quota de carburant par unité.
Retour à ce qui se faisait il y a dix ans, une fois
le quota consommé les gendarmes ne sortent plus en
patrouille et attendent l'événement au bureau.
D'ores et déjà nous savons que les quotas
alloués sont insuffisants pour travailler
NORMALEMENT. Alors les véhicules neufs, s'ils
arrivent un jour resteront au garage où au moins ils
ne s'useront pas. TÉLÉPHONE
: - Toutes les unités ont
été pourvues d'un ou plusieurs
téléphones portables afin de permettre aux
patrouilles d'être en liaison avec leur planton
partout. En " compensation " nous nous sommes vus
attribués (retour de 10 ans en arrière) un
quota d'impulsion téléphoniques désuet
à ne pas dépasser par mois. Alors que nous
utilisons au quotidien le téléphone pour des
besoins de service (convocations
téléphoniques, 3615 QUIDONC, consultation de
divers serveurs
) il est clair que l'interdiction
d'utiliser le téléphone entraînera une
baisse de la qualité du service public, nombres de
vérifications ne seront plus
faites
PARC IMMOBILIER - PROMESSE : Le ministre de la
défense s'était engagé à mettre
en uvre un plan d'urgence visant à
améliorer de façon significative les
conditions de vie des familles en débloquant des
fonds pour la remise à niveau des logements de
fonction. - RÉALITÉ : Baisse
de 55 pour cent du budget de la Légion de gendarmerie
de Rhône Alpes sur ce chapitre. Diminution de 60 pour
cent des sommes normalement alloués pour la
réfection des appartements. Le commandant de
Légion précédent allouait 45 francs du
mètre carré pour la remise en état d'un
logement à chaque mutation et qu'elle que soit le
motif de la mutation (intérêt du service,
avancement, convenances personnelles). Désormais
seuls auront droit à l'aumône de 110 à
230 euros maxi (suivant le type d'appartements) les
militaires mutés dans l'intérêt du
service. PROMESSE : Pose de boites
à lettres privées pour les familles en lieu et
place de la distribution du courrier sur les bureau des
gendarmes par les plantons. Il ne s'agit là en fait
que du respect du secret de la correspondance et de la vie
privée, respect imposé par la loi et qui
s'impose à tous, y compris à la gendarmerie
nationale chargé de faire respecter les lois par les
citoyens. Ce point a d'ailleurs été largement
repris par le directeur de la gendarmerie dans un entretien
donné à la revue ARMEE D'AUJOURD'HUI
(N°266 page 13).. RÉALITÉ : RIEN,
pas même l'ombre d'une esquisse d'un projet de respect
de la législation et de la vie privée des
gendarmes
Bref comme vous pouvez le
constater la gendarmerie avance
en marche
arrière puisque nous perdons plus de 55% de notre
budget de fonctionnement pour 2002. Bien sur il faut compenser
quelque part les avancées salariales qui nous ont
été données en décembre
2001
Bien sur les promesses
n'engagent que ceux qui y croient
Mais alors il faut peu
être parler d'autres choses au quotidien que de
sécurité publique lorsqu'on ne veut pas se
donner les moyens de sa politique
Le 9 avril 2002 Vannes, encore un
collègue tué... Je suis à nouveau sous le
choc, encore un collègue de tué par un
individu violent, détenteur d'armes. Voilà le résultat
de la politique adoptée par nos gouvernants - Les
lois faites pour favoriser des délinquants et ennuyer
le plus possible tous les représentants de la Loi
Je ne m'étendrais pas
plus par respect à la mémoire de ce
collègue Policier . J'adresse mes sincères
condoléances à la famille, à qui je
souhaite beaucoup de courage ainsi qu'à mes
collègues policiers.
Le 2 avril 2002 Nous avons besoin de votre
avis... Bonjour, L'ANFG (Association Nationale
des Familles de Gendarmes) souhaite connaître vos
doléances afin de pourvoir écrire aux
candidats aux présidentielles et aux
législatives pour leur faire part de vos
désirs pour améliorer vos conditions de
travail et la qualité de vie de nos
familles. Par avance, merci de vos
témoignages. REPRÉSENTANTE ANFG PARIS
Le 1er avril 2002 Tout va bien, le bateau coule
normalement... Merci au FPIP Tout d'abord tout mon soutien au
Capitaine MATELLY. Une fois encore l'on constate une justice
gendarmique à deux vitesses. Il y a eu les personnels
qui se sont exprimés ouvertement auprès de
différents médias, et certains comme cet
Officier ont été sanctionnés sans
faiblesse, POURQUOI ???? Heureusement que les Hautes
Sphères n'ont pas écouté les conseils -
très intelligents de certains Généraux
de l'Armée de Terre, ceux qui voulaient envoyer des
blindés face aux Gendarmes ... - car nul n'aurait pu
dire comment cela aurait terminé. Très mal,
vraiment très mal à mon sens. Au fait est-ce
que ces hautes autorités militaires et non pas
Gendarmiques connaissent vraiment le travail de Gendarme
pour vouloir s'immiscer dans une telle polémique? Vu
leur réaction je doute. Ouf, la fin de l'année
est passée, les Gendarmes n'ont pas fait de
zèle pour le passage à l'Euro... Ouf, la paie
de mars marque une augmentation significative du traitement
des Gendarmes ( ceux qui ont critiqué le mouvement
des Gendarmes devraient se poser quelques questions en
regardant leur solde... ), mais AIE alors que le moral avait
repris quelque peu, on vous annonce que tous les travaux de
rénovation initialement programmés ne pourront
pas tous être assurés, que les crédits
en consommations informatiques semblent divisés par
deux ( on nous demande de ne faire que des impressions avec
le caractère brouillon par soucis d'économies,
d'éviter de faire des fantaisies sur la
présentation des procédures... ), que les
attributions de consommations de photocopies et les
attributions de carburant ont été revues
à la baisse. Avec la nouvelle allocation de
carburant, on ferme la Brigade en septembre... Par ailleurs
certaines Légions complètes se sont vues
affectés des télécopieurs, mais la NDS
annexée dit qu'il n'y aura aucun crédit pour
la maintenance, et qu'il faut canaliser les dépenses
téléphoniques. J'ai envie de dire: mais nous a
t-on vraiment écouté fin 2001? Qui veut la
mort de la Gendarmerie? J'ignore, mais - ILS - s'y prennent
très très bien et excellent dans le domaine du
court terme. Vive et, que vive la
Gendarmerie! S/off PB // BT //
Le 1er avril 2002 Services de
nuit... Bonjour, Bien qu'ayant parfaitement
conscience que les unités de terrain, et en
l'espèce les brigades, sont celles qui supportent les
charges de travail les plus lourdes et les plus
astreignantes, je ne suis pas spécialement partant
pour assurer les surveillances nocturnes en substitution ou
en renfort de celles-ci. Je suis affecté en COG
depuis plus de deux ans et j'estime que je passe assez de
nuits en dehors de mon lit. Même si je suis à
l'abri des intempéries, ce qui est
appréciable, les dites nuits durent 11 heures. Et
à raison de 2 en moyenne par semaine, 3 voire 4 en
période estivale, j'ai fait le compte. Je parle aussi
pour mes collègues des stations STI groupement.
Maintenant, que certains
services soient dispensés de permanence les week-ends
et jours fériés, il y a beaucoup à
redire.
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