Vous avez dit...

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.. AVRIL 2002 ..... MAI 2002

 

 

 Depuis le 13 mars 2000, date d'ouverture de cette "fenêtre" sur le vécu, l'eau a coulé sous les ponts...

Dans des mouvements spontanés, les tenants se sont magnifiquement signalés auprès de leurs "décideurs".

La dimension de leur malaise et les réponses apportées ont-elles été bien pesées et pensées ?

Nous ne sommes pas juges... Cet espace reste ouvert !

Nous remercions les 80.000 visiteurs qui, en commun, ont tenu à défendre le principe d'une POLICE forte, respectée et efficaces et... reconnue !

Bonne chance à tous. Vous pouvez compter sur notre vigilance.

philippe bitauld

 

"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au dessus d'eux l'autorité de rien et de personne, alors, c'est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie". PLATON

Le 30 mai 2002

868

Bonjour,

Je vois que la plupart des gendarmes ont compris qu'une fusion avec la police n'est pas souhaitable. J'encourage les gendarmes qui désirent rester militaires à s'exprimer car une minorité s'exprime sur le désire de fusion alors qu'elle n'est pas représentative des souhaits de l'ensemble. Certes, des choses restent à faire mais il ne faut pas oublier que la gendarmerie est une des plus anciennes institutions de la DÉFENSE voire la plus ancienne. Il faut donc laisser le temps au temps pour que certaines choses changent car les problèmes que rencontrent les gendarmes sont les mêmes dans toutes les subdivisions de la DÉFENSE.

Il ne faudrait pas qu'une minorité impose son choix. Je vais même aller plus loin, ceux qui désirent cette fusion ont la possibilité de faire le concours de la police nationale pour y rejoindre ses rangs mais qu'ils cessent de tout vouloir car dans la vie on ne peut pas tout avoir non plus. Je les encourage à lire les statuts de la police comme je l'ai fait et enfin se rendront ils compte que tout n'est pas rose chez le voisin. De plus, un policier m'a lui même indiqué que les gendarmes ont beaucoup à perdre dans une telle fusion contrairement aux policiers. En devenant gendarme ils savaient qu'il étaient militaires, dans la vie il faut savoir assumer ses choix ou sinon se remettre en question.

Je suis fière d'être l'épouse d'un militaire de la gendarmerie qui dit lui même qu'il a signé un contrat mili et non civil et qu'il ne veut pas perdre son statut.

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Le 18 mai 2002

Prudence ...

867

Bonjour à tous.

Pourquoi d'un seul coup de gueule ou sous prétexte d'un ras-le-bol certains se laissent aller à vouloir supprimer la gendarmerie par une fusion avec la police nationale ?

L'herbe n'est pas plus verte dans le pré du voisin, il ne faut pas croire...

Il ne faut pas baisser les bras et tirer un trait sur le passé de cette arme qui détient un passé riche en événements et qui a été construite par nos anciens.

Vous voulez, sans réfléchir, rayer de la carte cette institution sous prétexte qu'à côté vous serez mieux servis. Je n'en suis pas si sûr.

Arrêtons de faire le procès des forces de l'ordre, tous les jours elles laissent des blessés et des morts dans la lutte contre l'insécurité, elles ramènent des malfrats mais ils ressortent bien souvent trop rapidement ou sans avoir été dressés. Il ne faut pas mettre ce problème sur le compte de la police ou de la gendarmerie.

Que faites-vous des missions de défense de la gendarmerie ? Même si le gendarme est un soldat qui n'a pas vocation à combattre les divisions d'infanterie par exemple, il s'agit d'un combattant infiltré. Ses armes sont le renseignement, la couverture nationale, la connaissance parfaite et je dis bien parfaite de l'ensemble du territoire même en zone urbaine et de la population. Il peut s'attaquer à de petites entités voire se regrouper pour avoir une puissance plus importante. Même si ce genre de missions ne sont qu'en prévision de l'avenir, il ne faut pas les négliger. Si on va dans ce sens pourquoi maintenir une armée ?

Ne trouvez-vous pas plus judicieux de défendre notre institution pour pouvoir en redevenir fiers pour certains qui n'y croient plus, en la faisant évoluer dans le bon sens ? L'unité fait la force la division est vouée à l'échec. Nos problèmes majeurs sont les effectifs, le matériel, la logistique et la formation. Ce n'est pas insurmontable pour le gouvernement. Luttons également contre les bons à rien.

En revanche, songez à ce qui se produirait en réunissant dans un même corps deux institutions de cultures totalement différentes même si leurs missions quotidiennes paraissent identiques. Que votre analyse prenne en compte tous les critères, la sécurité du pays face à n'importe qu'elle crise ou catastrophe, les avantages et les inconvénients de l'ensemble, les problèmes d'intégration de moyens de couverture du territoire et non pas votre situation individuelle. Prenez contact avec les gendarmes et policiers belges qui ont subi ce genre d'événement. Demandez leur le résultat...

Soyez prudents, pensez aux autres et à ceux qui rentrent actuellement dans nos rangs. Ne gâchez pas tout en seul coup de gueule à tendance égoïste. La vie n'est pas si mauvaise et n'est jamais simple pour tout le monde. Faisons évoluer les choses dans et pour notre intérêt.

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Le 18 mai 2002

Fusion ?

866

- Certains (très peu) réclament la fusion. Mais qu'ils démissionnent et entrent dans la police ; je ne vois pas où est le problème en ce qui les concerne, si ce n'est qu'en fait ils se sont trompés de maison où peut-être, ce qui m'étonnerait tout de même, ne leur avait-on pas dit que la Gendarmerie faisait partie intégrante de l'Armée.

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Le 17 mai 2002

AFP

865

Sécurité intérieure : Nicolas Sarkozy dirige désormais aussi les gendarmes

PARIS, 16 mai (AFP) - Promis pendant la campagne électorale, annoncé comme un des moyens-phares du gouvernement pour lutter contre l'insécurité, le placement de la gendarmerie sous l'autorité du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy est devenu effectif jeudi.

Les gendarmes, qui dépendent du ministère de la Défense, obéiront désormais au ministre de l'Intérieur pour "les missions de ces services autres que celles qui sont relatives à l'exercice de la police judiciaire", selon un décret présidentiel du journal officiel.

Selon le porte-parole du ministère de la Défense, Jean-François Bureau, "ce dispositif a fait l'objet d'entretiens entre le ministre de l'Intérieur (Nicolas Sarkozy) et le ministre de la Défense (Michèle Alliot-Marie), avant les arbitrages du Premier ministre pour la rédaction du décret d'attribution".

"En un mot, le ministre de la Défense est très soucieux que la gendarmerie apporte son plein concours à la politique de sécurité intérieure du gouvernement", a ajouté le porte-parole.

Les gendarmes ne perdent en revanche pas leur statut militaire, qui garantit à leurs yeux "le maillage territorial". Car, à la différence de la police, la gendarmerie est présente partout sur le territoire national.

L'initiative du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin est pourtant loin de faire l'unanimité et pourrait se heurter à l'hostilité des premiers concernés, les policiers et les gendarmes.

Les militaires sont les plus ouvertement opposés au projet craignant à terme d'y perdre malgré tout leur statut. En avril, le général d'armée de réserve Yves Capdepont, ancien major général de la gendarmerie et ex-inspecteur général des armées, rappelait "qu'aucune démocratie (n'avait) placé toutes ses forces de sécurité sous une même autorité. La France l'a fait trois fois, au XIXe siècle et sous Vichy".

Un autre haut gradé de la gendarmerie, le général d'armée de réserve André Lorant, jugeait récemment qu'une démocratie se devait "de disposer d'un système dual d'organisation des forces de police", l'une militaire et l'autre civile.

Méfiance respective

Quant aux syndicats de police, ils affichent officiellement un peu plus d'optimisme. Lors de l'annonce de la formation du gouvernement, il y a une dizaine de jours, le Syndicat national des officiers de police (SNOP, majoritaire) se félicitait notamment "de la création d'un grand ministère" estimant que "la complémentarité devait prévaloir sur la concurrence".

Mais les commentaires privés sont plus acerbes et soulignent les jalousies et méfiances respectives entre deux corps séparés par des siècles de traditions distinctes, et les avantages catégoriels des uns réclamés par les autres.

En 1998, une vaste réforme des forces de l'ordre, qui prévoyait notamment un redéploiement de la police et de la gendarmerie, avait échoué à cause de l'opposition des syndicats de policiers et de nombreux élus de droite comme de gauche.

Gérard Boyer, policier à la retraite, ancien responsable syndical autrefois au RPR et passé depuis chez Jean-Pierre Chevènement, reste aujourd'hui très réservé. Policiers et gendarmes, dit-il, "ne savent pas communiquer".

"Dans certaines petites villes, on ne sait pas qui fait quoi. On ne pourra réussir que si on place tout le monde sous le même statut", ajoute-t-il, tout en jugeant qu'il n'y a aucune chance que ce statut commun voit le jour dans un avenir proche.

16/05/02 16:59

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Le 17 mai 2002

864

A QUAND NOTRE FUSION TOTALE ?

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Le 14 mai 2002

Mutation

863

salut,

Je profite de votre espace Gendarmerie pour non pas cette fois lancer un coup de gueule mais pour rechercher parmi notre personnel un GD, célibataire et sans enfant pour échanger sa place avec la mienne en BT, région de LANGEAIS (37). Quant à moi je cherche une petite place dans les mêmes conditions en Aquitaine...dont je suis originaire. Il parait que cette démarche peut être réalisable alors pourquoi pas tenter ? merci d'avance...

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Le 13 mai 2002

Réaction

862

Bonjour à Tous,

Je suis retraité depuis moins d'un mois et je fais partie de ceux qui, alors dans l'active, se sont rendus dans la rue pour exprimer leur mécontentement, sans en aucune façon vouloir renier le statut militaire. Je ne comprends pas la réaction du n° 861 qui dit :

"dans ma légion, j'ai pu constater que les groupes de propositions étaient composés d'une majorité d'opposants au rassemblement, et notamment des gradés qui sont intervenus après le combat... POUR MA PART, JE NE VOIS AUCUN PÉRIL A PERDRE MA QUALITÉ DE MILITAIRE..."

Ne précisant pas son emploi journalier, je ne pense pas qu'il ait bien compris la situation. A contrario, dans ma légion (ou plutôt mon ex-légion), les gradés ont encadré les gendarmes en agissant dans un profond respect militaire (faits signalés par les médias). Il serait souhaitable de s'exprimer plus simplement sur ce que procure le statut militaire au quotidien.

Ex-major, soit par convenance personnelle ou par intérêt du service dans le cadre du changement de grade, j'ai à mon actif 12 mutations de services et 19 déménagements. Hormis les contraintes de déménagement, quelle difficulté ai-je rencontré pour m'installer à chaque affectation ? J'ai une profonde estime pour les fonctionnaires de police, il n'est pas question de polémiquer sur le travail de chacun. Deux questions toutefois : en changeant "éventuellement" de résidence quel est leur droit au logement ? En fonction des régions, quel est le prix moyen d'une location, sans parler des charges ? Il s'agit peut-être là du vrai débat ..!

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Le 10 mai 2002

861

Bonjour à nos amis policier et bon courage...

Notre nouveau ministre a voulu nous rassurer... ''Nous ne perdrons pas notre qualité de militaire...'' cela fait suite à nos revendications et aux travaux de groupes...

S'il savait... dans ma légion, j'ai pu constater que les groupes de propositions étaient composés d'une majorité d'opposants au rassemblement, et notamment des gradés qui sont intervenus après le combat...

Aussi, au delà des polémiques concernant nos problèmes de moyens en tout genre, je me pose la question suivante :

Devrais-je rester militaire ou revêtir la position de civils de nos amis policiers ?!...

Nous devrions tous nous poser la question surtout après avoir pesé les avantages et les inconvénients.

POUR MA PART, JE NE VOIS AUCUN PÉRIL A PERDRE MA QUALITÉ DE MILITAIRE...

J'invite tous les gendarmes à s'exprimer puisque, à mon idée, cette question détermine à elle seule le devenir de la gendarmerie...(heures sup, disponibilité gaspillée, etc) .

Exprimez vous...

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Le 9 mai 2002

860

Je suis gendarme de base ou de terrain depuis plus de 20 ans, je souhaite apporter mon opinion sur les craintes de certains, de voir apparaître un ministère unique sans statut militaire.

Pour ma part, je considère que ma situation professionnelle est telle que ces soi-disant craintes ne m'affectent aucunement.

Si seulement on nous donnait les moyens de travailler en personnel et matériel... Peu m'importe de porter une casquette ou képi puisque, de toute façon, le code de procédure pénale et le code pénal est le même pour tous. Je crois que l'important est la sécurité de nos concitoyens.

Je tiens également à dire que beaucoup de gendarmes de base pensent de même, mais peut être n'ont ils pas le même poids, hiérarchie oblige, que ceux qui pensent le contraire.

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Le 8 mai 2002

859

UN GRAND MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ.

Et bien voilà une chance que ne doit pas laisser passer la gendarmerie. Arrêtons les querelles de clochers, nous faisons tous le même travail pour finalement un même but. Oui gardons pourquoi pas notre statut militaire; mais je ne suis pas certain que cela soit à notre avantage. Je suis convaincu que le personnel volontaire, accrocheur ne demande pas mieux que de travailler en étroite collaboration avec nos camarades policiers.

Il faudra que les têtes sortent de leurs salons feutrés et oublient leurs étoiles qui scintillent parmi les généraux des autres armées.

Il est normal qu'un seul ministre s'occupe de toutes les forces de police et de gendarmerie afin de pouvoir coordonner les actions sur le terrain afin d'éviter de faire doublon.

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Le 8 mai 2002

Prime et discipline facteur d'encouragement et d'intéressement.

858

Bonjour à tous.

De l'avis de plusieurs personnels qui n'osent pas trop aborder le sujet, il est possible de constater qu'un gendarme départemental servant en brigade et de surcroît en zone sensible touche une ISSP identique à celle d'un gendarme secrétaire ou garde républicain. Où se trouve la logique ??? Quelle forme d'intéressement et d'encouragement peut on trouver dans ce système. Il est bien évident que si tout le monde touche le même salaire, pour accomplir des taches qui sont différentes par leurs risques et leur pénibilité, ça ne peut pas fonctionner bien longtemps.

De plus on constate ça et la plusieurs cas disciplinaires cumulant un nombre de jours d'arrêt incalculable quand la hiérarchie à eu le courage de s'engager dans les poursuites ce qui relève de nos jours de l'exploit. Aujourd'hui on laisse tout faire sous prétexte qu'on est pas suivi par au-dessus et en ce qui concerne les GAV qui apportent de nouvelles formes d'inconduite notoire et plus grave, il ne faut rien dire car on ne peut pas les virer, il en faut et puis ils sont jeunes. Quand quelqu'un ose s'en plaindre on s'empresse de lui prouver le contraire par quelques exemples inverses.

Mais où va-t-on que veut on faire de la gendarmerie !!!

Comment peut on rester motiver et s'épanouir dans une profession si tout le monde est beau tout le monde est gentil ???

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Le 3 mai 2002

857

xxx

Le 29 avril 2002

LES PROMESSES NON TENUES DE LA GENDARMERIE

856

L' ANFG vient de recevoir le courrier suivant:

LES PROMESSES NON TENUES DE LA GENDARMERIE

Tous les jours les médias, élections obligent, exposent les problèmes de sécurité qui se posent au quotidien dans notre pays. Toutes les composantes de notre société ont droit à la parole, citoyens, associations, municipalités, hommes politiques, éducateurs, policiers….. Tous sauf les gendarmes qui malgré les promesses faites lors des manifestations de décembre 2001, n'ont toujours pas le droit à la liberté d'expression.

Le présent document a pour objet d'exposer objectivement les différences entre les mesures annoncées à grand renfort de publicité, par le ministre de la défense en décembre 2001 et la réalité des faits en mars 2002.

Pour travailler efficacement et être présent sur le terrain il est indispensable, et personne ne songe à le contester, que les gendarmes aient des moyens matériels et financiers conséquents. Cela a été dit et redit par notre ministre. Voici ce qu'il en est à ce jour pour la Légion de Gendarmerie de Rhône Alpes, la plus importante de France :

PARC INFORMATIQUE :

- PROMESSE : Un ordinateur pour deux militaires.

- RÉALITÉ : diminution de 50 pour cent du budget alloué pour les fournitures de bureau, le papier blanc, les consommables informatiques et les imprimés. Le budget, qui sous l'impulsion du précédent commandant de Légion permettait d'acheter les fournitures indispensables pour travailler correctement a été réduit de moitié. Nous n'avons plus les moyens d'acheter le STRICT MINIMUM en ce qui concerne les fournitures de bureau, LES CARTOUCHES D'ENCRE DES IMPRIMANTES.

Nous n'avons même plus les moyens d'acheter les CARNETS DE TIMBRES

AMENDES indispensables.(Riez contrevenants, vous avez de beaux jours devant

Vous…)

Quand aux magnifiques ordinateurs, s'ils arrivent un jour ils resteront sagement dans leurs cartons puisqu'il n'y aura pas d'encre pour faire fonctionner les imprimantes...

 

PARC AUTOMOBILE :

- PROMESSE : Véhicules renouvelés à 200000 KMS où 8 ans d'âge.

- RÉALITÉ : instauration d'un quota de carburant par unité. Retour à ce qui se faisait il y a dix ans, une fois le quota consommé les gendarmes ne sortent plus en patrouille et attendent l'événement au bureau. D'ores et déjà nous savons que les quotas alloués sont insuffisants pour travailler NORMALEMENT. Alors les véhicules neufs, s'ils arrivent un jour resteront au garage où au moins ils ne s'useront pas.

TÉLÉPHONE :

- Toutes les unités ont été pourvues d'un ou plusieurs téléphones portables afin de permettre aux patrouilles d'être en liaison avec leur planton partout. En " compensation " nous nous sommes vus attribués (retour de 10 ans en arrière) un quota d'impulsion téléphoniques désuet à ne pas dépasser par mois. Alors que nous utilisons au quotidien le téléphone pour des besoins de service (convocations téléphoniques, 3615 QUIDONC, consultation de divers serveurs…) il est clair que l'interdiction d'utiliser le téléphone entraînera une baisse de la qualité du service public, nombres de vérifications ne seront plus faites…

PARC IMMOBILIER

- PROMESSE : Le ministre de la défense s'était engagé à mettre en œuvre un plan d'urgence visant à améliorer de façon significative les conditions de vie des familles en débloquant des fonds pour la remise à niveau des logements de fonction.

- RÉALITÉ : Baisse de 55 pour cent du budget de la Légion de gendarmerie de Rhône Alpes sur ce chapitre. Diminution de 60 pour cent des sommes normalement alloués pour la réfection des appartements. Le commandant de Légion précédent allouait 45 francs du mètre carré pour la remise en état d'un logement à chaque mutation et qu'elle que soit le motif de la mutation (intérêt du service, avancement, convenances personnelles). Désormais seuls auront droit à l'aumône de 110 à 230 euros maxi (suivant le type d'appartements) les militaires mutés dans l'intérêt du service.

PROMESSE : Pose de boites à lettres privées pour les familles en lieu et place de la distribution du courrier sur les bureau des gendarmes par les plantons. Il ne s'agit là en fait que du respect du secret de la correspondance et de la vie privée, respect imposé par la loi et qui s'impose à tous, y compris à la gendarmerie nationale chargé de faire respecter les lois par les citoyens. Ce point a d'ailleurs été largement repris par le directeur de la gendarmerie dans un entretien donné à la revue ARMEE D'AUJOURD'HUI (N°266 page 13)..

RÉALITÉ : RIEN, pas même l'ombre d'une esquisse d'un projet de respect de la législation et de la vie privée des gendarmes…

Bref comme vous pouvez le constater la gendarmerie avance…en marche arrière puisque nous perdons plus de 55% de notre budget de fonctionnement pour 2002.

Bien sur il faut compenser quelque part les avancées salariales qui nous ont été données en décembre 2001…

Bien sur les promesses n'engagent que ceux qui y croient…

Mais alors il faut peu être parler d'autres choses au quotidien que de sécurité publique lorsqu'on ne veut pas se donner les moyens de sa politique…

Le 9 avril 2002

Vannes, encore un collègue tué...

855

Je suis à nouveau sous le choc, encore un collègue de tué par un individu violent, détenteur d'armes.

Voilà le résultat de la politique adoptée par nos gouvernants - Les lois faites pour favoriser des délinquants et ennuyer le plus possible tous les représentants de la Loi

Je ne m'étendrais pas plus par respect à la mémoire de ce collègue Policier . J'adresse mes sincères condoléances à la famille, à qui je souhaite beaucoup de courage ainsi qu'à mes collègues policiers.

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Le 2 avril 2002

Nous avons besoin de votre avis...

854

Bonjour,

L'ANFG (Association Nationale des Familles de Gendarmes) souhaite connaître vos doléances afin de pourvoir écrire aux candidats aux présidentielles et aux législatives pour leur faire part de vos désirs pour améliorer vos conditions de travail et la qualité de vie de nos familles.

Par avance, merci de vos témoignages.

REPRÉSENTANTE ANFG PARIS

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Le 1er avril 2002

Tout va bien, le bateau coule normalement...

853

Merci au FPIP

Tout d'abord tout mon soutien au Capitaine MATELLY. Une fois encore l'on constate une justice gendarmique à deux vitesses. Il y a eu les personnels qui se sont exprimés ouvertement auprès de différents médias, et certains comme cet Officier ont été sanctionnés sans faiblesse, POURQUOI ????

Heureusement que les Hautes Sphères n'ont pas écouté les conseils - très intelligents de certains Généraux de l'Armée de Terre, ceux qui voulaient envoyer des blindés face aux Gendarmes ... - car nul n'aurait pu dire comment cela aurait terminé. Très mal, vraiment très mal à mon sens. Au fait est-ce que ces hautes autorités militaires et non pas Gendarmiques connaissent vraiment le travail de Gendarme pour vouloir s'immiscer dans une telle polémique? Vu leur réaction je doute.

Ouf, la fin de l'année est passée, les Gendarmes n'ont pas fait de zèle pour le passage à l'Euro... Ouf, la paie de mars marque une augmentation significative du traitement des Gendarmes ( ceux qui ont critiqué le mouvement des Gendarmes devraient se poser quelques questions en regardant leur solde... ), mais AIE alors que le moral avait repris quelque peu, on vous annonce que tous les travaux de rénovation initialement programmés ne pourront pas tous être assurés, que les crédits en consommations informatiques semblent divisés par deux ( on nous demande de ne faire que des impressions avec le caractère brouillon par soucis d'économies, d'éviter de faire des fantaisies sur la présentation des procédures... ), que les attributions de consommations de photocopies et les attributions de carburant ont été revues à la baisse. Avec la nouvelle allocation de carburant, on ferme la Brigade en septembre... Par ailleurs certaines Légions complètes se sont vues affectés des télécopieurs, mais la NDS annexée dit qu'il n'y aura aucun crédit pour la maintenance, et qu'il faut canaliser les dépenses téléphoniques.

J'ai envie de dire: mais nous a t-on vraiment écouté fin 2001? Qui veut la mort de la Gendarmerie? J'ignore, mais - ILS - s'y prennent très très bien et excellent dans le domaine du court terme.

Vive et, que vive la Gendarmerie!

S/off PB // BT //

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Le 1er avril 2002

Services de nuit...

852

Bonjour,

Bien qu'ayant parfaitement conscience que les unités de terrain, et en l'espèce les brigades, sont celles qui supportent les charges de travail les plus lourdes et les plus astreignantes, je ne suis pas spécialement partant pour assurer les surveillances nocturnes en substitution ou en renfort de celles-ci. Je suis affecté en COG depuis plus de deux ans et j'estime que je passe assez de nuits en dehors de mon lit. Même si je suis à l'abri des intempéries, ce qui est appréciable, les dites nuits durent 11 heures. Et à raison de 2 en moyenne par semaine, 3 voire 4 en période estivale, j'ai fait le compte. Je parle aussi pour mes collègues des stations STI groupement.

Maintenant, que certains services soient dispensés de permanence les week-ends et jours fériés, il y a beaucoup à redire.

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